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19/05/2011

Prétendre que l'Eglise catholique nie le rôle humain dans le changement climatique...

.est une désinformation, alors que l'Académie pontificale des sciences et le P. Lombardi viennent de parler fort et clair :


Nier toute responsabilité des sociétés occidentales – et surtout de leur système économique - fait partie de l'idéologie des sites d'ultra-droite, y compris dans leurs succursales "catholiques". Ceci les conduit à mentir par omission, attitude disqualifiante en termes de journalisme.

Exemple : ils montent en épingle une déclaration d'un prélat (lié au parti écolophobe de son pays natal) qui croit pouvoir mettre en doute "notre capacité à influencer le changement climatique"... Ce prélat dit ce qu'il veut, mais en l'occurrence il contredit le Saint-Siège et la communauté scientifique internationale.

Dans un rapport de quinze pages, en effet,

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdscien/2011/PAS_Glacier_110511_final.pdf

l'Académie pontificale des sciences vient de souligner que :

- "la concentration de dioxyde de carbone dans l’air dépasse maintenant les plus hauts seuils atteints durant les 800 000 dernières années",

- le réchauffement climatique implique des "effets graves et potentiellement irréversibles",

- le coût de la réduction des émissions de gaz à effet de serre "n’est rien en comparaison avec le prix que le monde paiera si nous n’agissons pas maintenant",

etc.

 L'Académie pontificale des sciences adopte, non seulement la notion de responsabilité humaine (le facteur anthropique nié obstinément par l'ultra-droite), mais l'idée que nous sommes désormais dans l'anthropocène, ère géologique nouvelle caractérisée par l'impact de l'activité humaine. Or cette notion est le constat le plus radical de la responsabilité des activités humaines envers le climat et la planète.

Citation :

Fate of Mountain Glaciers in the Anthropocene

We call on all people and nations to recognise the serious and potentially irreversible impacts of global warming caused by the anthropogenic emissions of greenhouse gases and other pollutants, and by changes in forests, wetlands, grasslands, and other land uses. We appeal to all nations to develop and implement, without delay, effective and fair policies to reduce the causes and impacts of climate change on communities and ecosystems, including mountain glaciers and their watersheds, aware that we all live in the same home. By acting now, in the spirit of common but differentiated responsibility, we accept our duty to one another and to the stewardship of a planet blessed with the gift of life. We are committed to ensuring that all inhabitants of this planet receive their daily bread, fresh air to breathe and clean water to drink as we are aware that, if we want justice and peace, we must protect the habitat that sustains us. The believers among us ask God to grant us this wish.

L. Bengtsson, D. Breashears, P.J. Crutzen, S. Fuzzi, W. Haeberli, W.W. Immerzeel, G. Kaser, C. Kennel, A. Kulkarni, T. Painter, J. Rabassa, V. Ramanathan, A. Robock, C. Rubbia, L. Russell, M. Sánchez Sorondo, H.J. Schellnhuber, S. Sorooshian, T. F. Stocker, L.G. Thompson, O.B. Toon, D. Zaelke

 

Ce constat est validé par le porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi : le rapport de l'Académie, dit-il, est "une contribution scientifique importante, à valoriser dans le contexte des préoccupations liées au changement climatique, également pointées dans les récents documents du magistère et par le Saint-Père."

 

En passant tout ça sous silence, les délégués de l'ultra-droite en milieu catholique désinforment donc – purement et simplement – leur public : ils contredisent le pape, les évêques (cf document français Grandir dans la crise), les scientifiques et la simple objectivité, au nom de leurs idées fixes et de leurs fantasmes de parti. On le savait déjà. C'est une preuve supplémentaire.

 

réchauffement climatique,académie pontificale des sciences,federico lombardi

Commentaires

UN RAPPORT A LIRE IN EXTENSO

> Le rapport de l'Académie pontificale est un grand coup de gong ! Si les négationnistes climatiques (nombreux dans les milieux favorisés) lisaient ce document, ils comprendraient que ce que leur raconte Allègre est de la daube. Ils seraient aussi forcés d'admettre que le catholicisme va un tout petit peu plus loin que l'idée qu'ils s'en faisaient. Détester peureusement tous les problèmes de 2011 ("arrêtez, c'est intolérable, rendez-moi les années 50") n'a rien d'évangélique.
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Écrit par : Amicie T. / | 19/05/2011

« Ce prélat dit ce qu'il veut »

> Il ne devrait pas. Libre à lui de le penser, mais surtout pas de le dire; de présenter son opinion personnelle comme étant la position publique de l'Eglise.
Ce n'est pas le rôle d'un évêque d'entretenir la confusion.
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Écrit par : Blaise / | 19/05/2011

PAS LA PREMIERE

> Ce ne sera pas la première fois qu'un évêque ou un prélat "contredit le Saint Siège". Cela peut être aussi le fait... des auteurs de "Grandir dans la crise" mais sur d'autres sujets, quelquefois très importants aussi.
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Écrit par : Thomas / | 20/05/2011

POURQUOI CETTE MALVEILLANCE ENVERS NOS EVÊQUES ?

> à Thomas - J'espère que vous ne partagez pas la malveillance envers nos évêques (pourquoi cette malveillance ?) qui caractérise une minorité de catholiques français. Mais votre réaction m'en donne l'impression. En effet pourquoi déplacer le problème comme vous le faites ? Le sujet n'était pas les vieilles querelles moisies des années 1970-1980 mais ce problème d'aujourd'hui : le réchauffement climatique. Sujet qui donne il est vrai des boutons à certains, acharnés à opposer écologie humaine et écologie naturelle comme si l'homme n'était pas responsable de l'environnement depuis le livre de la Genèse.
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Écrit par : guido / | 20/05/2011

Bonjour PP,

Avez-vous lu et si oui que pensez vous du "livre noir de l'agriculture" par Isabelle Saporta ?
Pour moi, l'une des choses parmi les plus difficiles est de détecter les faux écolos, je veux parler de ceux qui ont un habile langage habillé écolo mais en fait poussent à orienter différemment la surconsommation.
Par exemple les panneaux solaires pseudo écolo dont on se rend compte qu'ils sont fabriqués en Chine donc qu'il faut les faire venir jusqu'en France, que les conditions de fabrication sont humainement et écologiquement inacceptables, qu'ils sont de mauvaise qualité donc il faudra les remplacer (d'où une autre fabrication, autres matières premières, encore de l'énergie, encore un transport)
bref cela n'a rien écolo et demande un discernement car les libéraux ont très bien su s'adapter pr détourner le mouvement
Le commerce équitable c'est bien mais consommer essentiellement les produits locaux et donc de saison c'est mieux (et juste aussi car nos paysans CREVENT, le commerce doit être équitable pour eux aussi)
idem pr la viande, nous en consommons très peu à la maison mais qd ns le faisons c'est de la bonne : charolais, bazadais, salers... et surtout chers amis, ne croyez pas : sur la durée, c'est plus économique. Les paysans, le porte-monnaie, les papilles, tout le monde s'y retrouve.
mais alors justement quid de notre agriculture ?
avez-vous des dossiers ou des lectures à recommander sur la question ?
Le problème des altermondialistes, du moins de bcp, me fait penser au problème avec les "libéraux-cathos" (ce terme est un paradoxe,je tiens à le souligner) qui dénoncent les résultats du libéralisme mondial mais en approuvent les principes d'origine.
Les "libéraux-cathos" parlent "d'excès du libéralisme" comme si c'était de mauvaises applications.
Les altermondialistes eux, sont contre la mondialisation qui défigure notre planète, met les peuples à la rue (très bien, nous sommes d'accord) mais ils sont en faveur de la mondialisation des migrations. Je veux dire qu'à la fuite des richesses, ils ne proposent que de laisser les populations ruinées suivre la fuite de leurs richesses.
Mais ces richesses sont celles de ces populations, de ces pays et doivent être investies où elles ont été produites.
Ils ne comprennent pas que le refus de contrôle de l'immigration ne servira que les marchands d'esclave que par ailleurs ils dénoncent et ne fera qu'accentuer l'appauvrissement de certains pays, alimenter les rancoeurs...
Raisonner en termes "pays riches et pays pauvres", "pays du sud et du nord" est de moins en moins pertinent et il vaudrait mieux parler d'oligarchie et de masses appauvries.
Une poignée d'entreprises et de parasites décident du sort de milliards d'individus selon le principe "tu as mal ? Ce n'est pas possible puisque moi je n'ai rien senti. Donc tu vas bien."
"Moi riche libéral, toi petit travailleur. Moi t'expliquer comment toi te réjouir de me voir m'enrichir en me foutant de ta gueule. "
Ce langage est celui des Barroso, Trichet, Lagarde et compagnie.

Z.

[ De PP à Z. - Moyen de départager vrais et faux écolos : ceux qui mettent en cause le productivisme et son idéologie (le matérialisme mercantile) sont les vrais ; ceux qui dénoncent les effets en approuvant les causes sont les faux.
Il y a aussi les menteurs, qui sont de deux sortes :
a) les "greenwashers" des multinationales,
b) les cathos intégristes qui se déclarent "écologistes pléniers" pour affirmer ensuite que l'homme n'est responsable de rien.]
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Écrit par : zorglub | 20/05/2011

> et Zaza Saporta ?

signé zozo(rglub)
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Écrit par : zorglub / | 20/05/2011

à ZORGLUB,

> Sur l'enjeu agricole que vous soulevez, je vous renvoie avec plaisir à ce document extraordinaire, voué à être une référence sur ces questions agricoles et alimentaires. Il s'agit d'un récent rapport d'Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation.
Ce document met à terre le vaste mensonge savamment distillé, selon lequel l'agriculture biologique et familiale ne serait pas à même de répondre aux besoins alimentaires d'une population mondiale en constante augmentation.
Il constitue un renversement de perspective et un appel à une réorientation radicale de l'agriculture mondiale vers l'agroécologie. Celle-ci est un retour au réel. Elle est l'unique solution pour que soit rétablie cette continuité vitale entre augmentation d'une production alimentaire saine, dépassement de la misère rurale, dans le respect et par la contribution des écosystèmes.
Le choix de l'agroécologie, c'est le choix d'une agriculture rendue vivante par des centaines de millions de petits paysans, contre celui d'une agriculture productiviste mortifère contrôlée par quelques dixaines de milliers d'agro-managers.
L'agroécologie est une science ancrée dans des pratiques vivantes et de bon sens. Celles-ci visent une amélioration des systèmes agricoles par l'interaction des diverses composantes de l'écosystème : recyclage local des éléments nutritifs (plutôt que recours aux intrants extérieurs), intégration des cultures et du bétail (contre leur extrême dissociation qu'a engendré l'agriculture intensive), diversification des espèces...
Sa mise en œuvre a été testée avec succès dans de nombreuses régions. Le rapport fourmille d'exemple concrets en Tanzanie, au Mozambique, au Malawi, en Zambie, et en bien d'autres lieux. L'information commence à circuler en Afrique et ailleurs sur toutes ces techniques agricoles permettant l'avènement d'une agriculture féconde, locale, familiale, qui par son activité même régénère le sol et son environnement, qui en retour les lui rendent bien.
L'augmentation de la fertilité agricole diminue les dépendances des petits paysans vis à vis des semenciers, des multinationales de la chimie, des subventions d'Etat, des réseaux de distribution, des prêteurs. Par extension, les rapports sociaux s'en trouvent potentiellement modifiés et la vie locale revivifiée.
Le choix politique résolu de soutenir cette agriculture peut mettre en cause le cycle destructeur et irréel : l'exode rural engendrant une urbanisation monstrueuse, l'importation à bas prix de denrées alimentaires pour nourrir l'afflux de ces néo-urbains (condition de la stabilité politique des régimes en place), mécanisme ruinant encore un peu plus les petits paysans incapables de soutenir la concurrence des prix, etc etc...
Voici le rapport. Si je peux me permettre de le suggérer : gardez le précieusement dans vos favoris, lisez-le avec joie et diffusez-le autour de vous. Merci.
http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20110308_a-hrc-16-49_agroecology_fr.pdf
J'ajoute ces deux interviews vidéos passionnantes d'Olivier De Schutter :
http://www.youtube.com/watch?v=rcV346OaBfI
http://www.dailymotion.com/video/xg4knj_interview-d-olivier-de-schutter_news
L'enjeu du combat est universel. Il ne concerne pas exclusivement « le Sud » même s'il y est à l'heure actuelle encore plus aigüe. La question de la faim pourrait massivement toucher « le Nord » à court terme. Il suffit pour s'en convaincre de voir par exemple la grande dépendance alimentaire de l'agglomération parisienne vis à vis des longs circuits d'importation, qui on le sait sont intenables à terme du seul fait de l'inéluctable augmentation du coût de l'essence et des transports.
Si nos hommes et femmes politiques étaient guidés dans leur action par le souci de l'intérêt général, plutôt que de ramper sous l'influence des intérêts privés servant l'oligarchie, il y a bien longtemps qu'ils auraient imposé dans une mesure d'urgence, une vaste ceinture maraîchère autour de Paris, et que le cœur de Paris lui-même regorgerait de jardins partagés.
je vous renvoie aussi au site des AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) : rejoindre une AMAP c'est à la fois retrouver le bonheur de retrouver dans son assiette des fruits et légumes (ou autres) vrais, bons, vivants, et contribuer à son modeste niveau, au retour vers le réel d'une agriculture biologique, locale, de saison, à un lien direct et humain entre le producteur et le "consom'acteur".
http://www.reseau-amap.org/

Le combat chrétien pour la vie, sa fécondité, sa beauté, sa diversité, se joue tellement ici AUSSI !!!
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Écrit par : serge lellouche / | 20/05/2011

A guido :

> Que de prévention ! Soyez rassuré, aucune malveillance de ma part. Mais il serait contradictoire de s'autoriser à formuler des critiques à propos d'affirmations jugées hétérodoxes d'un cardinal, pardon, tout en se l'interdisant ou en l'interdisant aux fidèles (sincères) lorsqu'il s'agit d'évêques français sur des questions importantes. Que le thème de l'écologie soit assez privilégié ici est très bien - je suis un lecteur régulier - mais il faut aussi admettre que d'autres thèmes (catéchisme, sacrements, doctrine, liturgie) le soient aussi et qu'on puisse, comme pour les questions d'écologie, regretter les écrits ou paroles contraires au magistère, d'où qu'ils viennent.
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Écrit par : Thomas / | 20/05/2011

ANALYSE

> Les cathos intégristes se disent "écolos" car ils sont contre l'avortement, la pilule et la capote. Ils ne voient pas plus loin. C'est dommage qu'ils ne réfléchissent pas plus car l'écologie humaine fait partie de l'écologie globale.
A zorglub: tout à fait d'accord avec votre analyse des fractures mondiales. Je commence à en parler en géographie quand on aborde le monde et son organisation. La mondialisation, en détruisant les frontières a détruit aussi celles de la richesse et de la pauvreté. Il vaut mieux parler d'hyperclasse, de classes consommatrices et des immenses masses plongées dans la pauvreté. Tout cela sans distinction géographique.
De même, dans un autre commentaire, vous avez bien vu le problème entre homme politique et les femmes. Au 19e, elles sont perçues comme des ennemies car trop pratiquantes. Actuellement, on les salit et les transforme en objet de consommation car elles ont encore le sens de la vie et de l’humanité.
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Écrit par : VF / | 20/05/2011

A ZORGLUB (BIS),

> Sur les pseudo-écolo (ou écotartuffes), le journal 'La décroissance' est passé maître pour leur détection. Cela m'a plu un temps, mais j'avoue que j'arrive un peu à saturation, tant je crains que ce journal ne s'enferme dans une "traque" implacable à l'écolo vendu, plutôt que de donner la priorité à toutes les alternatives annonçant et anticipant l'âge de la sobriété.
Je vous renvoie aussi au livre récent de Fabrice Nicolino, qu'il présente ici dans l'émission "terre à terre":
http://www.terreaterre.ww7.be/qui-a-tue-l-ecologie.html
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Écrit par : serge lellouche / | 20/05/2011

AGRICULTOR

> à Serge Lellouche : et par antinomie, le portrait de l'effrayant Beulin (FNSEA) dans Libé :
http://www.liberation.fr/economie/01012337754-agricultor
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Écrit par : Amicie T. / | 20/05/2011

NON

> Pas d'accord avec votre point de vue. "Grandir avec la crise" est un livre de la Conférence épiscopale. Où avez-vous vu que la Conférence épiscopale soit en désaccord avec le Magistère sur "catéchisme, sacrements, doctrine, liturgie" ? Il faudrait être schismatique pour croire ça !
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Écrit par : guido / | 20/05/2011

A zorglub:

> les altermondialistes ne sont pas tous en faveur de l'émigration. Ceux qui viennent de l'utra-gauche européenne, sans doute. Mais dans le monde, au Brésil, en Afrique, il y en a beaucoup qui ne voient l'émigration que comme un échec et une participation à une nouvelle traite des noirs. Ils sont parfaitement conscients que les solutions sont locales et que ces départs sont des déchirures pour ceux qui les vivent et un appauvrissement du pays émetteur. Je ne pense pas que l'on puisse réduire les altermondialistes à Besancenot et consorts.
P.s: le rapport cité par S. Lellouche est passionnant. Je suis dedans pour mes cours. A lire.
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Écrit par : V.F / | 20/05/2011

SERGE LELLOUCHE

> Je "plussoie" totalement les propos de Serge Lellouche, qui m'ôte -et de quelle manière- les mots de la bouche.
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Écrit par : PMalo / | 20/05/2011

à Amicie T,

> merci beaucoup pour le lien.
"Je vais vous choquer, mais j’ai la conviction que les biotechnologies, c’est l’avenir de l’agriculture biologique.» Une certaine idée de la FNSEA. Décomplexée." nous dit Xavier Beulin.
On lit cet excellent portrait du personnage avec un mélange d'effroi et presque de compassion : comment peut-on en arriver là ? Quel parcours individuel parsemé de blessures enfouies, peut transformer un humble homme de la terre en un froid dévôt de la techno-agriculture ? Mystère. Peut-être cela a-t-il à voir avec une si profonde humiliation, transformée en plaie infectée, du monde paysan , inlassablement renvoyé depuis 50 ans à ses "archaïsmes", par une modernité technocratique et industrielle, qui n'en finit pas de traiter la terre avec mépris. Complexe du méprisé qui devient fer de lance du mépris ?
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Écrit par : serge lellouche / | 20/05/2011

A Guido :

> Je parle de personnes, pas de Conférences, tout comme M. de Plunkett parle d'UN cardinal, non de la Curie toute entière ! Vous avez par ailleurs parfaitement le droit de n'être pas d'accord avec mon point de vue. Bien à vous.
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Écrit par : Thomas / | 20/05/2011

Pour PMalo,

> plussoyé-je ?
plussoies-tu ?
plussoie-t-elle ?
plussoyons-nous ?
plussoyez-vous ?
plussoient-elles ?

pour le plaisir, au passé simple :
plussoyai-je ?
plussoyas-tu ?
plussoya-t-elle ?
plussoyâmes-nous ?
plussoyâtes-vous ?
plussoyèrent-elles ?

Amitiés.
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Écrit par : serge lellouche / | 21/05/2011

à SL

> Et par dessus tout, vous êtes un maître ès conjugaison ?
Vraiment, je vous admire ! ;o)
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Écrit par : PMalo / | 22/05/2011

Cher PMalo,


> je serais malhonnête de ne pas le reconnaître : j'ai fait un vulgaire copier-coller sur un site de conjugaison. C'est vous qui m'avez appris ce verbe, et j'avoue qu'il me plaît bien !
Apparemment, un verbe antinomique lui existe, selon wiktionnaire : moinsoyer, qui signifie donc approximativement "désapprouver"...
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Écrit par : serge lellouche / | 22/05/2011

BETON

> pour ce qui est de la dépendance alimentaire de pays ou de régions européennes un bon exemlpe avec les côtes espagnoles :
Ces côtes sont bétonnées. Pas pour loger les gens mais pour répondre aux envies des touristes d'y avoir une résidence secondaire.
Tellement bétonnées que quand il y pleut tout le fout le camp vers la mer, cela ne peut imprégner les sols
La surpopulation y fait que les ressources locales en eau y sont insuffisantes d'où un import d'eau venant du centre ou de l'arrière pays dépeuplés où pourtant se font les cultures ... cherchez l'erreur
du coup que fait-on ? on creuse plus profond.
Pour rester ds le domaine de l'indépendance alimentaire : il est indispensable que la France et les pays d'Europe fournissent leurs propre besoins alimentaires.
Le jour où nous y renoncerons ce sera automatiquement récupéré par les USA, et ns n'aurons plus qu'à obéir ou résister.
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Écrit par : zorglub / | 23/05/2011

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