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22/04/2011

Paris, Vendredi Saint 22 avril : à Notre-Dame pour vénérer les reliques de la Passion, et sur les Champs-Elysées pour le Chemin de la Croix

jésus-christ,vendredi saint,pâques,christianisme,catholiques,oecuménismeavec les Parisiens des diverses confessions chrétiennes, le clergé de la capitale, les paroisses, les communautés nouvelles, les aumôneries lycéennes et étudiantes,  l'Ordre de Malte (Champs-Elysées),  l'Ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem (Notre-Dame) :



 

 

Vénération des reliques de la Passion

à la cathédrale Notre-Dame de Paris

 

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<<  La vénération de ces reliques présentées aux fidèles aura lieu  ce Vendredi Saint de 10 h  à 17 h.  Par cette pratique, les croyants s’unissent à la contemplation du Mystère Pascal qui est à la source de la foi en tant qu’expression d’un amour sans limites du Christ envers les hommes et de sa solidarité avec leurs souffrances.

Les reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont constituées par un morceau de la Croix rapporté par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, un cloude la Passion, et la Sainte Couronne d’épines. Saint Jean rapporte que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d’une couronne garnie d’épines (Jean 19, 12). La couronne déposée à la cathédrale de Paris est un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or. C’est sur ce cercle tressé, d’un diamètre de 21 centimètres, que se trouvaient les épines. Ces dernières ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte 70, de même nature, qui s’en affirment originaires.L’allusion faite à la Couronne d’épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les premiers siècles est déjà mentionnée dans les récits de pèlerins se rendant à Jérusalem au IVe siècle. En 409, saint Paulin de Nole la mentionne parmi les reliques de la basilique du mont Sion à Jérusalem. En 570, Antoine le Martyr la trouve exposée à la vénération des fidèles dans la basilique de Sion. Vers 575, Cassiodore, dans son Commentaire du Psaume LXXV, s’écrie : À Jérusalem est la Colonne, là est la Couronne d’épines ! En 870, c’est encore à Jérusalem que Bernard le Moine la signalera. Entre les VIIe et Xe siècles, les reliques seront progressivement transférées à Constantinople dans la chapelle des empereurs byzantins, en particulier pour les mettre à l’abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre, lors des invasions perses. En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficulté financière, il décide de mettre les reliques en gage auprès de banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits. Saint Louis, roi de France, intervient alors et dédommage les Vénitiens. Le 10 août 1239, le roi suivi d’un brillant cortège, accueille les reliques à Villeneuve-l’Archevêque. Le 19 août, la procession arrive à Paris ; le roi délaisse alors ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame avant de déposer l’ensemble des reliques dans la chapelle du palais. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle.

Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque Nationale. En 1801, elles seront remises à l’archevêque de Paris qui les affectera en 1806 au trésor de la Cathédrale où elles se trouvent toujours aujourd’hui. Depuis lors, ces reliques sont confiées aux chanoines du Chapitre de la Basilique Métropolitaine chargés de leurs vénérations, et placées sous la garde statutaire des chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

L’année 2007 aura mis ces précieuses reliques au centre des relations œcuméniques entre catholiques et orthodoxes : Sa Sainteté Bartholoméos Ier, patriarche œcuménique et archevêque de Constantinople puis Sa Sainteté le Patriarche Alexis II de Moscou et de toutes les Russies sont venus tour à tour vénérer les reliques.  >>

 

 

Chemin de la Croix du Vendredi Saint 

 

L’Eglise invite à suivre le Christ pas à pas dans le dur combat qu’il a accepté de subir pour nous racheter de nos péchés. Le Vendredi Saint est un jour de deuil, le plus grand qui soit : le Christ entre dans la mort. Cette mort répondait aux desseins de Dieu sur le salut du monde. Elle fut acceptée par le Christ pour notre Rédemption. En cet anniversaire douloureux, les édifices religieux ont un aspect de complet dénuement... Le Vendredi Saint est aussi et surtout un jour de victoire. En mourant sur la croix et en ressuscitant le jour de Pâques, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, brise les liens de la mort, conséquence du péché. Par là, il rachète l’humanité en lui ouvrant le bonheur éternel. Aussi l’Eglise présente-t-elle la croix à notre vénération. La liturgie proclame : « Voici le bois de la croix, qui a porté le salut du monde ». >>

 

Aux Champs-Elysées :

 12h00 : Rassemblement des fidèles et accueil par le Père Michel Esposito. (Rond-Point des Champs-Elysées, métro: Franklin-Roosevelt).

Prédication par Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France.

12h30 : départ de la procession (avenue Montaigne, place de l’Alma, avenue Marceau jusqu’à l’église St-Pierre de Chaillot située après le carrefour avec l’avenue Pierre 1er de Serbie).

14h00 : arrivée à l’église

14h30 : vénération de la Croix.