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09/04/2011

Le Sénat a violé les droits de l'homme

bioéthique,sénat,catherine tasca,marie-thérèse hermange...au profit de l'idéologie ultralibérale

    (et de l'industrie biotech) :



 

Le débat sur la bioéthique, selon l'Alliance pour les Droits de la Vie :



L'événement

L'embryon humain livré à la recherche 
En adoptant la levée de l'interdiction de la recherche sur l'embryon contre l'avis du gouvernement, le Sénat a décidé de le livrer à la recherche. S'en prendre à ce dernier symbole de la protection du plus faible est une atteinte majeure aux Droits de l'Homme. 

Lire ici notre communiqué



La citation

Catherine Tasca (PS), à propos de la gestation pour autrui :
"Nous devons résister à cette pente qui consiste à dire puisque que cela existe il faut que ce soit légalisé".


Le chiffre

149 191 embryons sont conservés congelés dont 34% sans projet parental. C'est à leur propos que le régime d'interdiction de la recherche sur l'embryon a été rejeté par 187 voix contre 142.



Le résumé des débats au Sénat

Deux mesures  adoptées conduisent à de graves  basculements éthiques :

Ouverture de l'Assistance médicale à la procréation à tous types de couples y compris les femmes homosexuelles. Cette mesure est intervenue après l'étude de plusieurs amendements prévoyant de rétablir des critères de stabilité pour les couples ayant recours à l'AMP. Votée à une courte majorité, cette disposition, si elle était maintenue, constituerait un changement majeur du droit de la famille et de la filiation.

Levée de l'interdiction de recherche sur l'embryon, contre l'avis du gouvernement et malgré l'opposition de certains sénateurs NC et UMP qui ont fait valoir la nécessité de protéger l'embryon et ont obtenu que « la création d'embryons transgéniques ou chimériques » soit interdite.

Autres dispositions adoptées : contrairement à ce qui avait été voté par les députés, les donneurs de gamète doivent avoir déjà procréé. Le transfert d'embryons post mortem demeure interdit.

Après un long débat, l'interdiction de la gestation pour autrui est maintenue. De même, les amendements visant à permettre l'inscription à l'état-civil d'enfants nés de mères porteuses à l'étranger ont été rejetés.

Lire ici notre communiqué de synthèse des débats



Notre coup de coeur

Marie-Thérèse Hermange, sénatrice UMP de Paris, a adopté un ton, une expertise et des arguments qui forcent l'admiration. Saluée pour sa cohérence par plusieurs de ses adversaires, elle a affirmé à l'issue du vote « J'ai une autre éthique de la vie. »



Notre coup de gueule

Infertilité sociale
C'est au nom d'une infertilité qualifiée de « sociale » que le sénat a modifié les conditions d'accès à l'Assistance médicale à la procréation en l'ouvrant aux femmes homosexuelles. Jusqu'à présent, elle était réservée à un couple, composé d'un homme et d'une femme, souffrant d'une infertilité médicale. Comment accepter que la société finance les conception d'enfants délibérément privés de père ? Cette mesure constitue une atteinte majeure aux droits de l'enfant.

 

Commentaires

ETHIQUETTES

> Un logique de supermarché. Pas de projet parental ? Qu'est-ce qu'on fait ? On les décongèle et on met le tout à la poubelle ? Non on brade, on baisse les prix !
La valse des "éthiquettes", quoi !
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Écrit par : Roque / | 09/04/2011

PROCHAINE ETAPE

> Est-ce qu'il y aura une prochaine étape dans ce déni de l'homme ? A-t-on touché le fond enfin dans cette logique marchande ? A quoi doit-on s'attendre encore ?
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Écrit par : Temp / | 09/04/2011

MÈRE TERESA FACE À L'AVORTEMENT

> Voici un extrait du discours de Mère Teresa lors de sa réception du Prix Nobel de la Paix à Oslo le 10 décembre 1979 :

"Je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier... Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits... car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans 1'Evangile, à l'instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d'enfants. Et des milliers d'enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n'y avait pas d'enfant !
C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l'aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n'avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu'il y a quelqu'un dans la famille qui n'est pas désiré, qui n'est pas aimé, qui n'est pas soigné, qui est oublié. Il y a l'amour. L'amour commence à la maison..."
J'entendais ce matin une journaliste de France info annoncer une "avancée". Il sera possible désormais de faire des expériences sur les embryons avant de les détruire. Quelle avancée!!! Les générations passées et futures regardent ou regarderont notre époque comme une société barbare. De plus, le "droit de l'enfant à un père" disparait devant le droit à l'enfant. Dans une société en absence de père, d'homme-repère pour la construction psychologique et affective de l'enfant, c'est une fuite en avant tragique.
Oui aux droits de l'homme à naître.
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Écrit par : elkana / | 09/04/2011

> L'assemblée nationale n'a t-elle pas le dernier mot ?
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Écrit par : FL / | 09/04/2011

> si, mais cela n'empêche pas de s'interroger sur le rôle joué désormais par le Sénat.
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Écrit par : flupke / | 09/04/2011

LA "LOI HERODE"

> Merci à Elkana de nous rappeler ces fortes paroles de Mère Teresa évoquant la Visitation de la Vierge Marie, portant Jésus en son sein, à Elisabeth sa cousine enceinte de Jean-Baptiste : « … à l'instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix ».
La décision des sénateurs est donc la suivante : ces enfants « surnuméraires » conçus et rejetés comme une fantaisie, un caprice sans conséquence par des « parents » consommateurs de bébé éprouvette, vont donc quitter l’azote liquide où ils étaient en souffrance pour être remis à la main d’Hérode puis conduit au massacre sur les « paillasses » des laboratoires financés par le Téléthon. Ces enfants à qui on refuse la chance de naître, ces enfants dont Mère Teresa avait réclamé l’adoption, retrouveront certes bien vite en Paradis le Prince de la Paix.
Cependant, ces jours d’avril sont historiques. Si en effet les députés confirment le vote des sénateurs, ces enfants risquent de rejoindre leurs quelque 220 000 aînés tués chaque année dans le sein maternel, mais à la suite d’une décision politique qui les aura ciblés directement et explicitement. Comme, en leur temps, il y a un peu plus de deux mille ans, les victimes du « massacre des innocents ». Une nouvelle fois, une décision politique vise un groupe d’enfants. Ceux-ci sont mis à mort, non seulement par la volonté enténébrée d’un parent usant du droit légal d’avorter, mais par un acte de la puissance publique. Il me semble donc que la loi de bioéthique en préparation, si elle ordonne le massacre de ce groupe d’enfants, méritera définitivement le surnom de « loi Hérode », et chacun des députés et sénateurs l’ayant votée pourra ainsi ajouter à la liste de ses œuvres le fameux patronyme du tétrarque romain promu roi de Judée.
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Écrit par : Denis / | 09/04/2011

A ECOUTER ET A REGARDER

> A écouter et faire écouter: "Aurélie", chanté par Colonel Reyel (sur you tube. A re-regarder: "the Island". Rien de confessionnel: de l'humain, de l'universel. Seigneur inspire-nous les actes pour mettre en pratique ce que nous demande mère Teresa! Envoie sur nous ton Esprit pour que nous devenions concrètement,amoureusement, serviteurs de la Vie!... De quoi me re-motiver pour ce carême...
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Écrit par : Anne Josnin / | 10/04/2011

LOUVOYER

> Finalement : "faire de la politique" n'est-ce pas louvoyer au gré des opportunités ?
R.

[ De PP à R. - Mais si. D'où le scepticisme (instruit par l'expérience) que méritent les naïvetés - plus ou moins sincères - dans ce domaine. Sur leur manque de sincérité, l'expérience aussi témoigne. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Roque / | 10/04/2011

PAR DON GRATUIT

> Nous sommes vivants ni par hasard, non plus par droit, mais par don gratuit. Tous débiteurs émerveillés. Ne demandons pas aux autres de rendre des comptes de "normalité", label "bon père de famille", "mère digne" ou je ne sais. Promouvoir la famille icône de la Trinité, oui. Chercher à imposer nos normes, alors que nous sommes tous de pauvres types, et exclure a priori untel ou untel dont nous ne savons rien si ce n'est qu'il (elle) a des pratiques homosexuelles: comment ne pas voir que ,si les normes diffèrent, c'est la même logique entre revendications catholiques ou homosexuelles: "c'est mon droit", "non, c'est le mien, pas le tien".
A tout mélanger, on a décrédibilisé et perdu le seul combat légitime: celui pour la Vie, don GRATUIT. Donc contre toute forme de marchandisation, d'appropriation de la Vie. La vie, l'enfant ne se mérite pas, ne se revendique pas,elle, il s'accueille comme le don le plus précieux dont nous sommes tous indignes, quels que soient les labels, garanties, médailles affichés.
Tout enfant d'une certaine manière est Bien Commun, déposé au creux de nos mains et coeurs ouverts. Il est temps de désembourgeoiser la vision de l'enfant comme de la famille.
Pour le reste, Dieu saura juger en son temps. Et il y aura de belles surprises!
______

Écrit par : Anne Josnin / | 10/04/2011

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