Marcel Proust répond à Claire Chazal

...à propos du politically correct anticatholique :

Dans la revue Le Banquet, en mai 1892, Proust publie un article intitulé L'Irréligion d'Etat. Il y critique le politiquement correct de l'époque : 

"Les radicaux qui détiennent actuellement la puissance publique, soit par les adeptes qu'ils comptent dans le gouvernement, soit par l'effroi qu'ils inspirent à de plus modérés, persécutent la religion sous toutes ses formes... Cette discipline rigoureuse, qui ne gênait ni Descartes, ni Pascal, serait une entrave, paraît-il, pour le libre génie de certains conseillers municipaux."

Aujourd'hui la puissance publique est la télévision, et le rôle des radicaux persécuteurs est tenu par les ultras du lobby gay. Leur écho le plus obstiné est la présentatrice Claire Chazal, qui n'a évidemment pas raté - hier au 20 heures - l'occasion de faire son office. A propos de la visite de Benoît XVI à Barcelone, elle a répété ce que France 24 (notre note d'hier) avait lancé au 13 heures, à savoir que le pape avait mis en cause la laïcité en se permettant de tenir des propos favorables à la famille traditionnelle.

Allons plus loin : le pape n'a pas seulement mis en cause la laïcité mais la démocratie elle-même, qui réside dans le mariage gay et l'avortement - depuis que les questions économiques et politiques ont été confisquées par les salles de marché. La démocratie étant la norme universelle, son respect s'impose à tout un chacun, et le pape se rend ainsi passible de poursuites correctionnelles.

Soutenons et aimons Mme Chazal, dont le libre génie défie chaque soir le sot Ratzinger.

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