31/07/2010
"Twilight" décrypté (7) : démons et merveilles
Les vampires de Twilight ne sont pas des vampires
- mais autre chose...
Ce roman véhicule une démonolâtrie :
C/ Des vampires ? vraiment ?
De quoi s'agit-il en fait ? Alors même que tout ce qui a été dit plus haut pourrait suffire à dénoncer Twilight comme une oeuvre perverse, on peut se poser aussi cette nouvelle question. Faisons en effet la liste des caractéristiques qui rendent nos vampires de Twilight si exceptionnels :
- ils ne mangent pas, ne dorment pas, ne respirent pas, mais font semblant pour passer inaperçus ;
- ils se déplacent en un éclair ; ils ont une force et une agilité surhumaines ;
- certains ont des pouvoirs autres, comme lire dans les pensées d'autrui, non de façon précise mais « en gros » ; voir dans l'avenir, toute fois d'une façon telle que celui-ci puisse être modifié par la liberté des hommes ;
[…] Or ces caractéristiques sont celles, non des vampires « traditionnels » de la littérature, mais celles des démons ou des personnes possédées par les démons :
- les démons n'ont pas de corps ; ce sont des esprits purs qui ne mangent pas, ne dorment pas, ne respirent pas ;
- les démons donnent aux possédés une force, une agilité et une vitesse de déplacement surhumaines, exactement comme celles qui sont décrites pour les vampires de Twilight ;
- les démons, ou les possédés à travers lesquels ils s'expriment, ont le pouvoir de deviner, par leur intelligence bien au dessus de la nôtre, le contenu d'ensemble de nos pensées, exactement comme Edward ; ils peuvent aussi deviner certaines choses de l'avenir, grâce à leur intuition et aux rapprochements de causes et de conséquences qu'ils font avec une pénétration bien supérieure à la nôtre, nonobstant l'intervention de libertés qui peuvent changer cette vision ; c'est tout à fait ainsi qu'Alice, soeur d'Edward, « prévoit » confusément l'avenir.
- Les démons peuvent se montrer aux hommes sous une apparence splendide, mais c'est une beauté inquiétante et dure (on pense au démon cherchant à éblouir saint Martin par son aspect étincelant, ou prenant la figure du Christ devant saint Padre Pio).
- Enfin, les démons envoûtent : n'est-ce pas l'état de Bella, privée de toute volonté face à Edward, fascinée par lui ?
[…] Certains ne feront qu'en rire. Ceux qui ne rient pas, en revanche, ce sont les prêtres qui doivent affronter, dans le réel et non dans l'imaginaire, des démons au travers de possédés. Ils reconnaissent dans Twilight un véritable tour de passe-passe, puisqu'on y déguise du nom de « vampires » (créatures imaginaires) des êtres qui existent, eux. Esprits purs, révoltés volontairement contre Dieu, habités par la haine et cherchant dans leur désespoir à ruiner les hommes qu'ils exècrent. Pourquoi Bella appelle-t-elle Edward « ange » de façon répétée, à la fin du tome 1, comme nous l'avons vu ? Elle le voit aussi comme un « dieu » au début du tome 2. Ne sont-ce que des expressions hyperboliques habituelles dans la bouche d'une amoureuse de 17 ans ? On nous permettra d'en douter, surtout lorsqu'elle dit, en évoquant ses tentatives de résistance au « charme » d'Edward : « c'était un combat contre un ange destructeur... c'était malsain. »
Il n'est que de relier tout cela avec la thématique du fruit défendu exposée plus haut, et la solution apportée. Ce fruit défendu peut renvoyer uniquement (et cela suffit déjà) à une inversion délibérée de la Genèse, chapitre 3, comme on l'a montré. Mais on voit ici que cette inversion est encore plus explicite : le fruit défendu, c'est non seulement ce que défend en général Dieu (ou la Nature), mais c'est aussi le démon lui-même, derrière le masque séduisant d'Edward. L'un de ses noms n'est-il pas « le séducteur » ? Il s'agit alors de voir jusqu'où va Twilight : une incitation à passer dans un autre monde ; mais quel monde ? Nous avons la réponse : le monde des « esprits », comme on dit maintenant afin d'éviter le terme de « démons » qui sent si fort son Moyen Age obscurantiste.
Cette perspective d'ensemble éclaire certains passages où l'on parle de religion, mais pour s'en moquer ou la présenter comme dépassée. Dans le tome 1, Edward fait visiter sa maison à Bella ; un grand crucifix est accroché à un mur ; elle s'étonne : que fait-il là ? Edward dit alors : « Tu as le droit de rire. Sa présence est, en quelque sorte, ironique. » Dans le même tome, il est dit du père de Carlisle, pasteur au XVIIe siècle (Carlisle est né en 1640) : « il croyait dur comme fer à la réalité du mal. Il menait des chasses aux sorcières, aux loups-garous et... aux vampires. » Ironie du sort : cet homme dont on ridiculise le zèle contre ce qui touche aux démons, a un fils, Carlisle, qui devient vampire ! Mais lui, Carlisle, « n'était pas aussi prompt à voir des démons là où il n'y en avait pas... » Et c'est, bien entendu, cette position-là qui est louée, en la personne de Carlisle, ce « bon vampire » qui sauve des vies, notamment par la « transformation » de ceux qui vont mourir.
Dans le tome 2, Alice, soeur d'Edward, ironise sur la croyance en saint Marcus, un prêtre dont on raconte qu'il aurait chassé les vampires de la ville il y a 1500 ans et serait mort martyr. « N'importe quoi ! », dit-elle. Car les vampires savent bien que si les humains croient depuis 1500 ans être libérés des vampires, c'est en fait grâce aux Volturri qui ont imposé la loi du secret...
En résumé, la religion a fait son temps ; on ne lutte même plus contre elle, car elle n'a plus grand-chose à apporter ; les restes de croyance en un certain au-delà chez Edward sont fort peu solides, comme on l'a vu, et inexistants chez Bella, même si la problématique religieuse est bien présente dans la saga. C'est qu'il s'agit de passer à autre chose. Puisque les réponses traditionnelles aux grandes questions sont dépassées, intéressons-nous à ces mondes interdits, que l'Eglise pendant deux mille ans a bannis pour assurer sa mainmise sur les consciences. Edward et Bella apparaissent comme des rebelles et des novateurs, eux qui ont su courir le risque de mêler leurs destinées (par amour, c'est si beau !) après deux mille ans de séparatisme entre un monde humain et un monde autre qu'humain.
Dans le tome 4, Bella est comparée à une femme « visitée » par un « ange noir ». L'enfant qu'elle en a eu la fait mourir en lui déchirant le ventre. Joli thème que celui de l'incube... L'histoire de Merlin est dépassée : sa légende le présente comme l'enfant d'une femme et de Satan, lui aussi, mais sans ces détails morbides et surtout sans cette incitation constante à lui emboîter le pas ; et on est loin de l'histoire de La Belle et la Bête, où la Belle aime la Bête, c'est vrai, mais pour lui restituer son humanité grâce à son amour, non l'inverse. On pense à la célèbre phrase de Pascal, qui semble avoir été écrite à propos de Bella : « l'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. »
Pour conclure, nous pouvons dire que devant une histoire si touffue qu'elle décourage de prime abord les essais de discernement, certains éléments révélateurs d'une profonde perversion sautent aux yeux ; et ce sont ces éléments qu'il faut apprendre aux enfants à déceler, dans Twilight comme dans tout ce qui aujourd'hui va dans le même sens autour de nous (films, livres, jeux faisant leurs délices de loups-garous, vampires, sorciers, esprits...) :
- le flou entretenu dans l'intrigue même et ses enjeux,
- le brouillage du bien et du mal,
- les passages morbides, cruels, sauvages,
- la monstruosité masquée sous la beauté.
[…] Il ne s'agit pas pour autant de voir le démon partout, car ce serait faire son jeu aussi bien que de ne le voir nulle part. Le démon est d'une nature bien supérieure à la nôtre ; mais il n'a sur nous aucun pouvoir si nous ne le voulons pas... En revanche, il peut infliger de très graves dommages si nous lui ouvrons volontairement la porte ; c'est donc à nous qu'il revient de ne pas vouloir de lui.
Une dominicaine du Saint-Esprit.
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00:09 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : twilight, démons, vampires
Commentaires
MÊME LES TRENTENAIRES ET LES MÈRES DE FAMILLE
> Merci pour cette série d'articles qui a été l'occasion de fructueux échanges avec mes deux filles grandes ados qui ont lu Twilight (sans excès d'enthousiasme, d'ailleurs, et l'une d'elle avait qualifié cette histoire de "malsaine")...
Mais si la "Twilight-mania" d'adolescentes encore immatures et peu formées est compréhensible, ce qui me semble plus inquiétant est le même phénomène concernant des trentenaires (et plus) mariées et mères de famille...C'est, paraît-il, une déferlante aux Etats-Unis, et un tour sur certains blogs français est édifiant à cet égard...
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Écrit par : cristiana / | 31/07/2010
CHIMIQUE
> C'est aussi une invitation, ce roman, à passer dans le monde post-humain et trans-humain dont parlent Fabrice Hadjadj et Jean-Claude Guillebaud dans leur conférence aux Bernardins, un monde sans humanité et donc sans Dieu, un monde amoral au sens chimiquement pur du terme.
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Écrit par : Amaury Watremez / | 31/07/2010
L'ECOLE, EVE, MARIE
> Magnifique étude et très révélatrice de l'offensive de corruption des jeunes qui est à l'oeuvre en ce moment. La destruction finale et définitive de l'école en ce moment participe aussi de cette volonté de corruption et de destruction. En nous empêchant de transmettre une culture et une réflexion solide ainsi qu'objective, on nous empêche de donner aux jeunes les moyens de résister à cette corruption. L'attaque du malin est sur tous les fronts et malheureusement, nombres d'adultes, responsables politiques ou simples parents sont complices de cette attaque. Quand je pense aux attaques délirantes, il y a quelques années, d'un certain milieu catho contre l'oeuvre de Tolkien alors que cet auteur était catholique et son oeuvre profondément chrétienne....Que disent-ils de nos jours face à ce genre d'oeuvre?
P.S: L'auteur est une femme, comme pour Harry Potter et les auteurs les plus prolifiques, et les plus "sales", en pornographie actuellement sont des femmes. On dirait que les femmes sont en tête de l'attaque corruptrice contre l'humanité. Un retour d'Eve? Mais c'est aussi une femme qui sauve l'humanité: Marie. Et c'est elle qui triomphera et écrasera la tête du serpent. La place de la femme dans le plan de Dieu... Quelqu'un à une piste?
Je précise, bien sur, que c'est dit sans aucune volonté macho ou misogyne, mesdames. C'est juste une observation que je viens de faire en écrivant et qui m'interroge. :-)
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Écrit par : vf / | 31/07/2010
À LA RENTREE
> Merci d'avoir mis en ligne cette analyse critique de Twilight. Je suis prof de lycée et vois bien la "fascination" de cette saga sur mes élèves (les garçons suivent leurs petites copines, même en BTS). Merci car, à la rentrée, je pourrais avoir des arguments ouvrant leurs yeux sur les profondeurs obscures de cette bluette.
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Écrit par : Alex / | 31/07/2010
LA PORTE
> Mais de quel outil, de quelle représentation disposent nos beaux intellectuels occidentaux, y compris chrétiens, pour comprendre ou argumenter ce que veut dire "si nous lui ouvrons volontairement la porte ...". Je pense qu'ils n'ont plus rien à dire, plus rien à opposer car pour eux Satan n'existe pas, sauf une idée fumeuse issue d'une Moyen Age révolu. Vae victis !
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Écrit par : Roque / | 01/08/2010
LANGOUSTE
> Cette histoire de vampires amoureux reflète le mélange de gnangnan et de sadisme qui caractérise la "culture" contemporaine. Comme disait le regretté Brian Houghton, l'époque est "comme l'Angleterre : une langouste, dure dehors et molle dedans".
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Écrit par : Judith / | 01/08/2010
A Vf,
> tout à fait d'accord sur la place clé de la femme dans le schéma de Dieu du Salut, donc aussi dans son rôle pour le démon avec de nouvelles Eves pécheresses. Inutile de préciser "sans misogynie", puisque, quoique vous parliez de Marie et donc de la beauté intégrale de la femme, vous aurez toujours les raccourcis aveugles hélas. ^^
Dernièrement des échanges sur facebook autour de cette mère polyinfanticide du nord m'ont marqué (comme d'hab'). Hormis le lien entre l'ardeur des défenseurs des droits des animaux et l'ardeur des pro-avortement, on peut relever le discours scientifique pro déni de grossesse qui va de pair avec celui des femmes pro-avortement au nom de l'épanouissement, de libre disposition de son corps jusque et y compris dans le foetus qui de fait est autre que la mère. On utilise cette conception psychiatrique de l'infanticide pour excuse atténuante et sans doute en vue d'en faire une circonstance exonératoire quand la première étape sera bien ancrée dans les moeurs... ^^
En tant que tourangeau, l'affaire Courjault, exemplaire, défendue par Mme le bâtonnier d'Indre et Loire, en exercice, est lamentable, choquante, et elle fait encore parler dans les chaumières.
A propos de distinction mère-foetus d'ailleurs, si on peut parler de mère porteuse et de contrat outre Atlantique, c'est bien qu'il y a un élément biologique distinct de la mère !
Pour revenir à la logique mortifère d'auteurs féminins ou de femmes de la vie courante, peut-être que la place dans le schéma de Dieu est spécifique au point qu'elle porte sur Celle qui Porte la Vie en Marie par Jésus, et en chaque femme par son enfant, avec don de son gamète alors que l'homme ne peut que donner le sien, mais ne peut porter la vie. La femme est donc potentiellement aussi bien le temple de la vie que le temple de la mort. En cela elle est l'objet de toutes les convoitises du Malin. La femme est aussi l'éducatrice principale, le lien de la chaleur, de la proximité, de la confiance entre elle et l'enfant est indiscutable, là où le père doit gagner et trouver sa place peu à peu.
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Écrit par : Christ Hope / | 02/08/2010
ANALYSE TRÈS FINE
> Articles très intéressants qui me font regarder ce film sous un autre angle. Je le trouvais déjà médiocre dans sa nullité sentimentale (celle que véhicule notre époque moderne) mais également pour son récit et son utilisation de la mythologie "vampire". Des vampires qui n'en étaient pas, rien que d´un point de vue mythologique. Analyse très fine et fournie, un grand merci à l´auteur !!
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Écrit par : Vincent / | 02/08/2010
AVATAR OU TWILIGHT
> Merci de vous intéresser à ce phénomène majeur dans la culture de nos jeunes. Je n'ai pour ma part que vu le dernier film sorti. J'ai pour parti pris d'être résolument constructive. Positive d'abord donc. Parce qu'en tout le bien est premier, pourvu qu'on sache le voir. Or cet engouement est d'abord la marque d'une formidable soif d'histoires d'amour qui aident les hommes et les femmes de notre époque à réenchanter l'amour, à voir au travers le quotidien aussi le merveilleux: non, l'homme d'aujourd'hui n'est pas en cela différent de nos ancêtres qui écoutaient lors des veillées troubadours et conteurs faire valser devant les flammes les silhouettes magiques de Merlin ou Viviane, les visages d'ange de Lancelot ou Iseult... Le fond , la morale de l'histoire sont foncièrement différents? Il n'est rien de pire je crains que de vouloir faire de la littérature morale. Rousseau lui-même est tombé dans le piège, qui voulait qu'on interdise aux enfants la lecture des fables de La Fontaine. A ce compte, que penser de la parabole des fils prodigues? Deux fils indignes, un père gâteux qui pardonne avec une légèreté que même les pédagogues les plus libéraux ne peuvent que condamner, car comment faire prendre conscience de la gravité de ses actes au cadet, du chantage affectif dissimulé derrière l'obéissance de l'aîné, quand il n'est question que de fête et d'embrassades?
Twilight me semble une fable intéressante mettant au jour les fascinations et peurs cachées de notre société,c'est donc l'occasion d'y voir plus clair, d'avancer dans la vérité. Faut-il nécessairement voir dans un témoin plus observateur et meilleur conteur que les autres des émois secrets de notre société une "sorcière", davantage complice du démon que n'importe le(la)quel(le) d'entre-nous?
De ce que j'ai vu, il m'a semblé qu'on voyait l'héroïne choisir un amour supérieur déshumanisant, mais tellement fascinant, esthétiquement parfait, flattant l'orgueil, plutôt qu'un amour la ramenant à une nature imparfaite, "bestiale",féconde certes, mais parce que soumise aux lois de la nature, à commencer par le caractère mortel de tout être vivant. Cela n'est pas nouveau, c'est même vieux comme le péché originel, et les chrétiens aussi ont et sont encore tentés par ce désir d'une perfection qui ne connait pas les lois du temps et de la mort; au coeur même de nos mariages catholiques on peut trouver cette tentation-illusion d'échapper aux vicissitudes que connaissent toutes les alliances humaines, quand il s'agit de les vivre totalement,en les plongeant avec foi et humilité dans le fleuve de miséricorde du Coeur de Jésus.Notre société cherche ce même amour parfait et éternel au moyen de la science: être pour l'éternité infiniment beaux et supérieurement raffinés, amoureux non pas tant de l'autre que de la perfection du couple ainsi réalisé(une première de couverture brillante et veloutée d'un magasine people...) mais le prix à payer pour cela, c'est de cesser d'être vivant.
Avatar ou Twilight: voilà deux fables qui présentent à l'imaginaire de nos contemporains nos avenirs possibles. Aidons-les à choisir la Vie, d'abord en la choisissant nous-même toujours davantage, et d'abord en l'accueillant dans ses aspects les plus humbles, considérés par nos contemporains comme les moins évolués et les plus honteux...Ici encore Mère Teresa nous est un maître...
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Écrit par : Anne Josnin / | 13/08/2010
COMPARABLE
> Avant ce travail de décryptage, je n'avais pas entendu parler de Twilight. Le succès est-il comparable à celui de Harry Potter dans la décennie qui vient de s'écouler?
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Écrit par : Blaise / | 15/08/2010
SOMBRE
> Je n'ai pas lu Twilight mais ce décryptage, même si je ne partage pas forcément toutes les conclusions de son auteur, m'en donne encore moins envie. La couverture des différents tomes s'insèrent assez bien dans ce qui est proposé comme tête de gondole aux rayons jeunesse des librairies: des livres aux couvertures sombres et un résumé annonçant un climat inquiétant.
En revanche, j'ai lu Harry Potter, et je trouve cette oeuvre beaucoup plus positive et bien plus truffée de références chrétiennes que ce qu'une lecture superficielle peut amener à en conclure.
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Écrit par : Et cetera / | 15/08/2010
HARRY POTTER ET TWILIGHT
> J'ai lu Harry Potter, du moins les premiers volumes. Effectivement, J.K. Rowling conserve des attaches avec notre culture chrétienne, et elle donne à son histoire des repères moraux clairs, une réflexion saine sur l'attrait du mal. Peut-être qu'au fil des épisodes, les choses se compliquent et laissent place à d'avantage d'ambiguïté? De toute façon, je ne comparais pas Harry Potter et Twilight pour leur contenu, mais pour leur succès auprès de la jeunesse. Je ne m'étais pas aperçu de cet engouement.
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Écrit par : Blaise / | 16/08/2010
@ Blaise
> J'avais compris votre comparaison, mais je sais que d'autres ne partagent pas votre avis. En ce qui concerne les derniers Harry Potter, ils donnent des repères moraux clairs, tout en amenant à réfléchir sur la manière dont l'homme peut se laisser entraîner sur le chemin du mal y compris en croyant défendre des causes justes, mais l'ensemble distingue très nettement le bien du mal, et va même jusqu'à prôner le sacrifice de sa propre vie si cela peut en sauver d'autres.
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Écrit par : Et cetera / | 16/08/2010
JEUNES
> Merci, milles merci pour cet article éclairé...que je vais me charger de diffuser largement auprès des jeunes dont j'ai la charge.
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Écrit par : Francois / | 04/09/2010
> Démonolâtrie ou pas, la relation présentée est carrément malsaine. Bella est ravie qu'un garçon qu'elle connaît à peine se glisse dans sa chambre la nuit pour la regarder dormir. N'importe quelle femme saine d'esprit appellerait la police!
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Écrit par : Miss / | 21/05/2012
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