24/05/2010
Nicolas Copernic : les médias pataugent
...à propos de son « enterrement posthume »
le 22 mai dernier en Pologne :
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Décidément spécialisée dans l'approximatif, une agence de presse diffusait cette dépêche le samedi 22 mai :
<< Nicolas Copernic, l'astronome du XVIe siècle dont les travaux avaient été durement condamnés par l'Eglise catholique, a été enterré samedi en grande pompe, près de 500 ans après que sa dépouille a été portée dans une tombe sans inscription. Il a été inhumé en la cathédrale de Frombork, dont il avait été le chanoine. Un geste de réconciliation de l'Eglise avec cet homme qualifié d'hérétique pour avoir théorisé l'héliocentrisme, une théorie révolutionnaire établissant que la Terre tourne autour du Soleil.
Copernic, né en 1473, s'est éteint en 1543 dans ce qui est aujourd'hui la Pologne, loin des grands centres de connaissance européens. Il a passé de nombreuses années à travailler pendant son temps libre sur sa théorie, qui a été vivement condamnée par l'Eglise car remettant en cause la centralité de la Terre et de l'humanité au sein de l'Univers.
Après sa mort, sa dépouille avait été portée dans une tombe sans inscription, sous le sol de la cathédrale de Frombork, dans le nord de la Pologne. L'endroit exact de cette sépulture est resté longtemps inconnu.
A la demande de l'évêque local Jacek Jezierski, des scientifiques avaient commencé à chercher en 2004 les restes de l'astronome et ont finalement trouvé le crâne et les os d'un homme de 70 ans, âge auquel Copernic est décédé. L'ADN des dents et des os correspondait avec celui de cheveux retrouvés dans l'un de ses livres, ce qui a conduit les scientifiques à en conclure que, selon toute probabilité, ils avaient finalement retrouvé la dépouille de Nicolas Copernic.
Ces dernières semaines, un cercueil en bois contenant ses restes a été exposé dans la ville voisine d'Olsztyn. Samedi, plusieurs dignitaires religieux, dont Mgr Jozef Kowalczyk, nonce apostolique et Primat de Pologne, ont aspergé le cercueil d'eau bénite, avant que les restes ne soient replacés dans la tombe qui était la sienne dans la cathédrale. Cette fois-ci, plus d'anonymat: le cercueil est recouvert d'une pierre tombale de granit noir, décorée d'un soleil entourée de six planètes, ainsi qu'une citation attribuée à [1] l'astronome: "Le Christ est la source de notre salut".
Cette cérémonie est intervenue quelque 18 ans après la réhabilitation de l'astronome italien Galilée par le Vatican. Ce dernier avait été persécuté par l'Inquisition pour avoir développé la révolution copernicienne. La Pologne est par ailleurs le pays natal de Jean Paul II, prédécesseur du pape Benoît XVI, qui avait estimé en 1992 que l'Eglise avait eu tort de condamner Galilée.
Mgr Wojciech Ziemba, l'archevêque de Warmia, dont Frombork dépend, a déclaré que l'Eglise catholique était fière que Copernic ait laissé en héritage à la région son "dur labeur, sa dévotion et, par dessus tout, de son génie scientifique".
L'enterrement en 1543 de Copernic dans une sépulture anonyme n'était pas lié aux accusations d'hérésie. Lorsqu'il est mort, ses idées commençaient seulement à être débattues par un petit groupe d'astronomes, d'astrologues et de mathématiciens européens et l'Eglise ne condamnait pas encore comme hérétique la théorie héliocentrique, selon Jack Repcheck, auteur du livre "Le secret de Copernic: comment la révolution scientifique a commencé".
"Rien ne montre que Copernic redoutait d'être déclaré hérétique et d'être excommunié pour ses théories", a estimé M. Repcheck. "Pourquoi a-t-il été enterré avec tout le monde, comme tout chanoine à Frombork? Parce qu'à l'époque de sa mort, il n'était juste qu'un chanoine parmi les autres à Frombork. Il n'était pas le héros qu'il est devenu", a-t-il ajouté.
Nicolas Copernic avait toutefois d'autres sujets de discorde avec ses supérieurs. Il était souvent réprimandé pour entretenir une maîtresse, à l'encontre de son voeu de célibat, et a été obligé de la quitter. Il était aussi soupçonné d'avoir quelques sympathies pour le luthéranisme, qui se propageait alors à grande vitesse dans le nord de l'Europe.
Le principal traité de Copernic, De la révolution des sphères célestes a été publié le 21 mai 1543 et il a seulement reçu copie de l'ouvrage trois jours plus tard, le jour de sa mort. >>
Cela, c'est la vision de l'histoire selon l'aculture post-scolaire qui handicape les jeunes journalistes. On remarquera que la seconde moitié de la dépêche fournit partiellement de quoi réfuter la première moitié.
Mais que s'est-il passé en réalité avec Nicolas Copernic ?
Ce fils d'un boulanger de Thorn en Poméranie avait fait ses études à Cracovie et Bologne ; il était revenu à Cracovie avec le titre de médecin, avant de devenir, en 1510, ecclésiastique à Frauenburg (Frombork). C'est dans cette petite ville polonaise qu'il allait passer paisiblement les trente dernières années de son existence, à opérer – sans le vouloir – une révolution... Car Copernic était beaucoup plus qu'un médecin humaniste : c'était un génie scientifique. Depuis toujours il se passionnait pour les mathématiques et l'astronomie. Dès 1505, il avait été fasciné par l'hypothèse d'Aristarque de Samos (IIIe siècle avant JC) : l'un des très rares penseurs antiques qui aient conçu, dans le scepticisme général, l'idée d'un système héliocentrique. En 1507, Copernic construit, à partir d'Aristarque, un modèle mathématique de calcul des mouvements planétaires. Surprise : la théorie héliocentrique améliore ses calculs ! On a donc affaire à une hypothèse probable, peut-être même à une certitude objective. Les astres tournent autour du Soleil. Chacun de ces astres a son propre centre de gravité. La terre n'est pas le centre du monde. Et la sphère des « fixes » (les étoiles) est immense.
De la part des Eglises chrétiennes, que va-t-il arriver à Copernic ? Le contraire de ce que racontent la dépêche d'agence et Dan Brown (dans Anges et démons) : l'hypothèse copernicienne sera insultée par... Martin Luther. Mais d'abord appréciée par... le pape et beaucoup de cardinaux.
En 1512, les travaux de Copernic commencent à circuler en Pologne, Allemagne et Italie. Luther les condamne en 1539, dans les termes injurieux qu'il affectionne : « Ce fou prétend bouleverser toute l'astronomie ! ». Les autres réformateurs aussi (Calvin et Melanchton en tête) prennent parti – avec mépris – contre l'héliocentrisme.
Mais le pape Clément VII, en 1533, lit les travaux du savant chanoine polonais sans les trouver critiquables. Et Copernic reçoit les encouragements de hauts prélats catholiques, qui le poussent à poursuivre ses recherches.
En 1540, il se sent assez soutenu par les autorités romaines pour envoyer au pape Paul III un exemplaire de la première version de son livre, De revolutionibus coelestium, avec une dédicace sans ambiguïté : selon lui la Terre tourne réellement autour du Soleil, ce n'est plus seulement une hypothèse.
La version définitive de cet ouvrage ne paraît qu'en 1543, peu avant la mort de son auteur ; cette circonstance n'a pas la signification que sous-entend la dépêche d'agence, puisque les versions préalables circulaient depuis trois ans.
Copernic n'a été à aucun moment inquiété par les autorités religieuses catholiques. Au contraire, il a suscité l'intérêt positif de la hiérarchie de l'Eglise. En 1582, la grande réforme du calendrier par le pape Grégoire XIII utilisera un certain nombre d'éléments issus des travaux de Copernic.
C'est autre chose que ce que dit la dépêche d'agence, qui commence par confondre Copernic et l'affaire Galilée – et qui ne sait d'ailleurs pas que Galilée est mort dans une paisible opulence, pensionné par le pape et entouré de ses élèves.
La dépêche ne sait pas non plus :
- que le procès Galilée (grave faux-pas romain) fut une affaire de politique internationale, liée à la guerre de Trente Ans et aux pressions des Habsbourg ;
- que ce procès fut aussi une affaire de corporatisme de la classe intellectuelle, crispée [2] contre « l'imposture » de chercheurs (Copernic et Galilée) qui prétendaient, à partir d'une hypothèse, introduire une révolution aux perspectives illimitées forçant les intellectuels à changer leur monde mental ;
- ni que Galilée lui-même rendit ce procès inévitable en jouant les provocateurs de façon superflue, sur un terrain psychosociologique venant parasiter la science. Mais c'est une autre histoire. Voir : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2009/05/01/13-mai-sortie-du-film-‘anges-demons-tire-d-un-polar-occultis.html#more
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[1] On goûtera l'humour involontaire de cet « attribué à », sachant que le chanoine devait énoncer cette idée plusieurs fois par jour en lisant son bréviaire. (Mais quel journaliste saurait cela en 2010 ?)
[2] Ce type de réaction est de tout temps. Songeons à Claude Allègre anathématisant « l'imposture réchauffiste basée sur une simple hypothèse »... Le travail des climatologues (comme naguère celui de Copernic) est celui de la recherche scientifique, qui modélise une hypothèse en extrapolant des observations ; donc, comme je le faisais observer lors d'un débat récent, la démarche d'Allègre se place dans le camp mental des inquisiteurs, non dans celui de Galilée. (Ce qui surprend d'autant plus qu'Allègre fut le conseiller d'un film de télévision sur Galilée, et qu'il constata lui-même alors le vice de raisonnement des juges de l'Inquisition ! Mais il y a un point commun entre eux et lui : le poids de la politique sur la science).
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00:08 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : christianisme
Commentaires
> De l'obscurantisme...de notre société nombrilocentriste.
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Écrit par : Josnin / | 24/05/2010
COPERNIC
> Merci pour cet article vraiment très instructif.
Auriez-vous des éléments bibliographiques à proposer sur l'histoire de Copernic, qui ne soit pas imbibés de "l'aculture post-scolaire" malheureusement très répandue? Merci.
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Écrit par : Louis Coupiac / | 24/05/2010
ORGUEIL ET PREJUGES
> Une fois de plus, un journaliste a confondu information et précipitation. En effet, dire que la Pologne est "loin des grands centres de connaissance européens" est la preuve non seulement d'une ignorance crasse de la réalité historique mais c'est aussi un condensé des préjugés orgueilleux français. Comme si au delà des Alpes, il n'y avait ni culture ni savoir! En fait, les universités étaient bien plus développées et en avance sur le savoir scientifique en Italie et en Europe continentale (Prague, Jagellon à Cracovie etc.) qu'en France. Les grands scientifiques de l'époque s'appellent Tycho Brahé, Johannes Kepler, Copernic etc.: la France, même si cela fait mal à notre orgueil, n'est alors qu'un centre provincial. La France monopolise plutôt ses forces dans les Guerres de Religion. Descartes a rapidement quitté la France et rencontré des savants dans cette parties de l'Europe "loin des grands centres de connaissance" [sic.].
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Écrit par : Benoit C / | 24/05/2010
INCERTITUDES
> C'est intéressant d'avoir posté cet article, dans la suite de ce que vous disiez à propos de ce rapport de l'Académie des sciences américaines.
1) On observe la grande perversité des mass-media, à peu près la seule source de connaissance du peuple de nos jours (avec Wikipedia peut-être, avec un peu de chance ^^) : ils pèchent par omission, et parient sur l'inculture des masses. Pari gagné d'avance.
2) Ils ont ainsi raison de dire que Copernic fut condamné, mais bien plus tard (son livre a tout de même été ajouté à l'index en 1616 je crois), et pas par tous donc, comme vous le soulignez. C'est-à dire qu'ils n'ont raison que partiellement, donc formellement tort.
3) Les démonstrations appuyant la théorie héliocentrique de Copernic, comme celles de Galilée, avaient des faiblesses, voire étaient erronnées (par exemple Galilée pensait que les marées en étaient une conséquence), et furent donc réfutées à juste titre. A l'époque, il n'y a sans doute aucune raison objective de penser qu'un modèle vaut mieux qu'un autre : chacun comporte des failles et des insuffisances ; aucun ne prouve formellement que l'autre est faux. Voici ce que dit le cardinal Poupard : "Il fallut plus de 150 ans encore pour trouver les preuves optiques et mécaniques de la mobilité de la Terre," tout en ajoutant : "de leur côté, les adversaires de Galilée n'ont rien découvert qui pût constituer une réfutation convaincante de l'astronomie copernicienne."
En revanche de nos jours, la suffisance avec laquelle on juge les gens des époques passées n'a pas de limites. Nous oublions que ne sommes pourtant que des nains sur des épaules de géants, chrétiens pour la plupart d'ailleurs.
4) Il est ironique de constater que Galilée avait raison théologiquement, mais parfois très tort scientifiquement dans l'étaiement de ses théories : dans la lettre de Galilée à Christine de Lorraine, où il s'appuie d'entré sur saint Augustin écrivant à propos des corps céleste: "gardant toujours la prudence d'une pieuse réserve, nous devons sur ce sujet obscur ne rien tenir pour vrai à la légère, de peur que nous ne haïssions d'aventure, par amour de notre erreur, ce que la vérité pourrait nous découvrir plus tard, bien que cela ne puisse en aucune manière être contraire aux livres saints." Et Galilée (dans le sillage de Bellarmin) de montrer que s'il y a contradiction, c'est alors uniquement dans l'interprétation. Dans cette lettre passionnante, il se barricade d'ailleurs derrière l'autorité de Copernic, "catholique, prêtre (?) et chanoine, si estimé que, lorsque le concile de Latran sous Léon X eut à traiter de la correction du calendrier ecclesiastique, il fut appelé à Rome etc." (cf cardinal Poupard, "L'affaire Galilée")
En revanche, les détracteurs de Galilée avaient tort théologiquement, et parfois raison dans leurs réfutations scientifiques, auxquelles Galilée fut incapable d'apporter des réponses claires.
Voilà pourquoi le cardinal Bellarmin recommenda sagement à Galilée (qui ne l'était point apparemment), de s'en tenir au domaine des hypothèses scientifiques, en l'absence de preuves irréfutables.
Conclusion :
- Les débats scientifiques sont toujours sains. Ce qui ne l'est pas, c'est quand la science se dévoie en dogmes, qu'il soit religieux ou idéologique, ou en question d'ego. Force est de constater que ce dévoiement existe dans les deux camps concernant la question du réchauffement climatique, ce qui nuit à l'établissement de la vérité.
- La science progresse avec le questionnement, la contradiction, et même le révisionnisme (dans le sens : "revoir un jugement arrêté"). C'est pourquoi j'aime mieux votre terme de "négateur" plutôt que de "négationnistes" à propos des scientifiques sceptiques envers les thèses officielles, et qui ont toute légitimité de l'être si leurs doutes se veulent honnêtement scientifiquement fondés. D'ailleurs vous dites que les Anglo-Saxon les désignent par le terme "denier", alors que le mot "negationnist" existe en Anglais et fut par exemple parfois employé dans la presse pour qualifier les propos de l'inénarrable evêque Williamson. De toute façon in fine seule la vérité compte, et elle finira par s'imposer à tous, de même que la pluie tombe à la fois pour les bons et pour les méchants. Ca ne change rien à une certitude que tout le monde connait : la pollution tue.
- L'autre grave erreur dans ces deux affaires, Galilée et climat, c'est de nous faire prendre des incertitudes pour des certitudes. Voilà l'arrogance d'une certaine science qu'il faut combattre sans état d'âme.
La science peut se tromper : c'est ce que nous apprend l'histoire même récente de la science, et il est donc hors de question d'instaurer de nouveaux oracles ou une sorte d'épistémocratie qui dicterait sa loi à la société sur les bases de ces incertitudes assénées en certitudes. On voit déjà en matière de bio-éthique ou cela mène : une haine du genre humain assez peu connue dans l'histoire.
Autre chose : la dette de la science envers le Christianisme, malgré des errements toujours ponctuels, est incommensurable. Affirmer que l'Eglise a maintenu les peuples dans l'obscurantisme est simplement démontrer sa propre ignorance crasse de l'histoire de la science. L'Eglise incuba la science comme aucune autre institution avant elle. Copernic et Galilée ne sont pas une génération spontanée.
La conclusion du cardinal Poupard dans le compte-rendu des travaux de la Commission pontificale d'études de la controverse ptoléméo-copernicienne est très instructive, y compris pour les débats scientifiques actuels. Elle nous apprend que la clé vers le chemin de la vérité, scientifique ou religieuse, il n'y a pas incompatibilité, c'est l'humilité.
Désolé d'être long comme un discours de Chavez, mais l'affaire Galilée doit nous aider à ne pas commettre les mêmes erreurs de méthodes quant à la recherche de la vérité. Question de probité.
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Écrit par : Lucio / | 24/05/2010
LES DEUX
> Manifestement, l'auteur de cet article n'a pas su choisir quelle version de l'histoire lui plaisait le plus; alors il a mis les deux; le Copernic persécuté par les autorités de l'Eglise; le Copernic adulé par ces mêmes autorités. Un peu comme "Hercule à la croisée des chemins", il laisse ouvert le champ des possibles : à droite la vérité historique, avec la tranquillité de la conscience que celle-ci procure; à gauche, la reconstruction militante des faits passés, avec toute la violence des passions qui l'accompagne... Nous sommes dans le relativisme absolu!
Intéressante, l'opinion de l'auteur sur les polonais "loin des grands centres européens", très révélateur de notre psychologie. Le choeur de l'Europe c'est l'Italie, continuée par la France. Mais nous verrions volontiers le monde germanique comme la zone tampon avec les étendues asiatiques. Quant à la péninsule ibérique, une fois franchie la chaîne des pyrénées, Victor Hugo se croyait déjà en Afrique. Et que penser des nombreux commentateurs réticents à reconnaître dans la Grande-Bretagne un pays européen à part entière?
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Écrit par : Blaise / | 24/05/2010
LES FAITS
> Effectivement, la réforme du calendrier julien en calendrier grégorien en 1582 prend appui sur l'héliocentrisme. Il est donc difficile de dire que quelques dizaines d'années plus tard l'Eglise ne jurait que par le géocentrisme. Les faits sont têtus !
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Écrit par : B.H./ | 24/05/2010
DEPUIS QUAND
> "Mgr Jozef Kowalczyk, nonce apostolique et Primat de Pologne?" Depuis quand un ecclésiastique est-il les deux à la fois?
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Écrit par : françois / | 25/05/2010
SUCCSSIVEMENT
> Je rectifie ce qu'll convient de rectifier dans la dépêche: Mgr Jozef Kowalczyk a été successivement nonce apostolique et Primat de Pologne.
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Écrit par : françois / | 25/05/2010
ONFRAY
> Vous avez tout fait rater... Grasset s'apprêtait à publier un ouvrage d'Onfray dans lequel il soutient que Copernic n'a jamais existé.
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Écrit par : Patrick / | 25/05/2010
FALSIFIEE ?
> Je crois qu'en réalité vous biaisez la polémique sur le thème de l’histoire falsifiée, faisant taire ainsi ce qui est fondamentalement reproché à l’église et à la papauté, son statut d’infaillibilité divine prétendue qui écarte d’emblée la possibilité d'un aspect politique de son discours.
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Écrit par : benroll / | 27/05/2010
L'Eglise reprendra son souffle lorsqu'elle renoncerat à la vérité révélée ( en acceptant la bien humaine symbolique et parabole biblique) et en adoptant une attitude plus constructive en reconnaissant que son rôle n'est pas la recherche ni la révélation d'une vérité mais la recherche renouvelée d'une morale de société et d'un consensus autour de ce qui constitue, représente et incarne le bien, Dieu.
V
[ De PP à V. - En somme, qu'elle renonce à ce qui est sa raison d'être. ]
cette réponse s'adresse au commentaire
Elle pourrait ainsi assumer ses erreurs politiques et intégrer simplement les vérités scientifiques.
Pour discuter cet aspect:
http://vraissemblance.20minutes-blogs.fr/archive/2010/05/27/copernic-et-gallilee-une-polemique-historique.html
Écrit par : vraisemblance / | 19/06/2010
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