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07/10/2009

ObamaCare : un résumé de cette bataille américaine dans ''La Nef''

Extraits du (très intéressant) numéro d'octobre de la revue dirigée par Christophe Geffroy :


art_20090930184613_25098_120_[1].jpg La chronique du Pr François-Georges Dreyfus ("Obama face à la rentrée") signale : "Aux Etats-Unis, 50 millions d'habitants n'ont pas de protection sociale : on comprend parfaitement la nécessité d'une réforme profonde, mais nous n'en parlerons pas ici, Amaury Ollivier s'en chargeant dans ce numéro."   Voici ce qu'écrit Amaury Ollivier :


<<  En voulant réformer le système de santé, le président Obama se heurte à un mur qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais franchi. Explications.

Avec 47 millions de personnes vivant sans couverture santé et obligés de débourser 12 000 $ pour un accouchement (23 500 avec une césarienne, dont le nombre est beaucoup plus élevé qu'en France !), la réforme que Barack Obama est en train de défendre présente un grand intérêt. Dans le sillage de plusieurs de ses prédécesseurs démocrates qui s'y sont tous cassé le nez, le président américain veut en effet parvenir à créer un nouveau système de sécurité sociale. L'enjeu : permettre à de nombreux citoyens, notamment les plus pauvres, d'avoir accès aux soins à des coûts moins élevés. Aujourd'hui, seuls y ont droit les Américains assez aisés pour s'offrir une assurance privée. Pour les autres, c'est le système D. Il y a certes MediCare et MedicAid, des régimes destinés aux personnes âgées et aux indigents, mais ils sont loin de tout payer. Une réalité qui s'explique par le concept nord-américain (et protestant ?) du self-made-man et cette certitude qu'aux Etats-Unis, tout est fait pour réussir : ceux qui n'y parviennent pas sont des assistés et n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. En outre, le coût de la réforme explique aussi la levée de boucliers qu'elle a provoquée : la commission des finances du Sénat a tablé sur 856 milliards de dollars. Ce qui laisse craindre une augmentation des impôts pour les classes moyennes. Enfin, c'est le lobby des compagnies d'assurances, fortement mises à mal par une telle réforme (elles seraient notamment taxées à hauteur de 215 milliards de dollars), qui, en toile de fond, agite l'opinion.

Si, d'un point de vue français, cette « ObamaCare » semble plutôt bonne, il faut, d'un point de vue chrétien, rester vigilant sur certains points. En effet, des actes tels que l'avortement ou l'euthanasie seraient-ils remboursés dans le cadre de ce nouveau système ? Obama assure que non : « Pas un dollar fédéral pour l'avortement », avait-il promis devant le Congrès en septembre, s'engageant également à respecter la clause de conscience des médecins. Une déclaration qui a réjoui la conférence des évêques catholiques des Etats-Unis. Elle s'est cependant engagée à travailler avec le Congrès et l'administration pour s' « assurer que ces formes de protection apparaissent clairement dans une nouvelle loi, pour que personne ne soit obligé à payer ou à participer à l'avortement comme résultat de la réforme du système de santé. » Ce qui ne semble pas être le cas aujourd'hui. >>


 http://www.lanef.net/

Commentaires

CYNISME

> Je trouve gerbant le cynisme de la droite US qui manipule les chrétiens (protestants et catholiques) pour les dresser contre toute sécurité sociale, sous prétexte que l'ObamaCare pourrait inclure un financement de l'avortement. Les chrétiens sociaux américains ne se laissent pas faire. Ils refusent (si j'ose dire) de jeter le bébé avec l'eau du bain. Ils veulent une sécurité sociale enfin équitable et SANS financement de l'avortement.

Écrit par : E. Campion, | 07/10/2009

CEUX QUI DISCUTAILLENT

> Le plus "gerbant" c'est d'entendre des gens discutailler sur le nombre d'Américains non couverts médicalement. Et aussi que la polémique ne s'en est pas tenue à la question de l'avortement : elle est allée jusqu'à n'importe quoi. Des catholiques ont affirmé que... "le droit à la santé n'est pas théologique donc n'est pas chrétien", ce qui est jouer sur les mots : à ce compte là rien dans la doctrine sociale de l'Eglise ne serait "chrétien" !!!
Avec des sophismes du même genre ("saint Paul condamne les syndicats") les bourgeois catholiques du XIXe ont fait perdre la classe ouvrière à l'Eglise.

Écrit par : Ostra, | 07/10/2009

LES COMPAGNIES D'ASSURANCE

> En fait c'est simple : la campagne a marché parce que couverte de dollars par les compagnies d'assurances qui sont, elles, le problème, puisque leurs tarifs monstrueux empêchent des millions d'Américains d'avoir une assurance santé. Alors franchement voir des chrétiens marcher dans cette infamie, ça m'a levé le coeur. Bien entendu il faut empêcher les démocrates de mettre l'IVG dans le budget de la nouvelle sécu. Mais empêcher cette sécu de naître serait criminel. Et le faire au nom de la religion serait sacrilège.

Écrit par : churubusco, | 07/10/2009

> En meme temps c'est la droite US, il fallait s'y attendre
Sofia

Écrit par : Des horaires de prières, | 07/10/2009

"ANATHÈME LÀ-DESSUS"

> La vérité c'est que la droite US hait Obama : déjà ce n'est pas une attitude chrétienne. Cette haine est pour des motifs non religieux dont certains condamnés par le Magistère constant de l'Eglise catholique. Mobiliser des chrétiens au service de motifs pareils est une imposture. Qu'on reproche à Obama ce qu'il FAIT de contraire à la morale sociale catholique ? oui, si c'est établi concrètement. Mais lui reprocher implicitement ce qu'il EST (et ce qu'il n'EST pas, ethniquement et politiquement), c'est épidermique : attitude du vieil homme. Anathème là-dessus.

Écrit par : gédéon, | 07/10/2009

ET ILS N'ONT PAS HONTE

> Cette haine c'est du n'importe quoi. Des manifestants n'ont pas hésité à assimiler Obama à Hitler. Ce qui ne les empêche pas de le traiter de "rouge". Impossible de trouver une once de cohérence dans toutes ces insultes. Ce qu'on peut retenir, en fin de compte, c'est l'égoïsme et le mépris affiché d'une certaine catégorie d'américains à l'égard de leurs concitoyens moins favorisés. Et le pire, c'est qu'ils n'ont pas honte.

Écrit par : Blaise, | 07/10/2009

LE CARDINAL COTTIER

> Il serait d'ailleurs bon de relire le texte du cardinal Cottier, op, ancien théologien de la Maison pontificiale, sur la politique d'Obama, texte que les cathos néocons' s'acharnent à passer sous silence...

Écrit par : JG, | 07/10/2009

> Dans ce même numéro de la Nef, comme l'illustre la une de couverture, un dossier sur Simone Weil.

Écrit par : Michel de Guibert, | 07/10/2009

PAS LE DROIT D'ÊTRE BÊTE

> Je peux comprendre (et non pas accepter) les réactions de la droite américaine contre le projet de M Obama. Elle est dans la droite ligne de cette conception du monde anglo-saxonne protestante et libérale dans la quelle la réussite est un signe de la faveur divine (c'est un peu court mais avec un fond de vérité !).
En revanche, je reste interloqué sur la crise d'hystérie maladive de quelques bien-pensants cathos dès que le nom de ce président apparait. Qu'on soit clair, il ne me plait pas plus que son adversaire McCain. Mais ces réactions de certains de mes amis sont-elles guidées par la stricte recherche de la Vérité et du bien commun ? Je vais être dur (on peut être dur avec ses amis). Mais je crois qu'il y a derrière tout celà des arrière-pensées inavouées sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais qu'on peut deviner. Le combat pour le respect de la vie, dans ce cas particulier, est l'arbre derrière lequel certains se cachent et d'autres hurlent bêtement avec les loups.
Comme le dit un des commentaires précédents, vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain est d'une inconséquence affligeante. On n'a pas le droit d'être bête et borné quand on est chrétien.

Écrit par : gdecock, | 07/10/2009

L'ANALYSE DU CARDINAL COTTIER

> ROME, Vendredi 10 juillet 2009 (ZENIT.org) - Il y a dans la pensée politique du président des Etats-Unis, dans son « réalisme humble », des aspects que l’ « on peut utilement confronter avec des éléments fondamentaux de la doctrine sociale de l’Eglise catholique ».

C’est en substance ce que le cardinal Georges Cottier, op, théologien émérite de la Maison pontificale, développe dans un article publié dans le dernier numéro de la revue « 30 jours », en commentant les deux discours du président Obama à l’Université Notre-Dame, le 17 mai, et à l’université islamique Al-Azhar du Caire, le 4 juin.

« Dans le discours de Notre-Dame, souligne le cardinal Cottier, j’ai été frappé par les paroles qu’Obama adresse dès l’incipit à la jeunesse. Le président américain avertit que nous sommes en train de traverser un moment historique particulier et il considère cette circonstance comme un privilège et une responsabilité pour les jeunes ».

« Il y a déjà dans cette approche positive quelque chose de chrétien, relève-t-il. Les tâches de chaque génération sont des tâches dont la providence de Dieu n’est pas absente ».

Le cardinal poursuit sa réflexion, relevant dans le discours du président à l’université de Notre-Dame beaucoup de références reprises à la tradition chrétienne. « Il y a par exemple, explique-t-il, une expression qui revient fréquemment, ’terrain commun’, qui correspond à un concept fondamental de la doctrine sociale de l’Eglise, celui du bien commun ».

« Dans la mentalité courante, précise-t-il, il existe une tendance à penser que la morale regarde seulement le domaine de la vie et des rapports privés. Mais en fait, la recherche du bien commun suppose la référence à des critères et à des règles morales ».

Sur le problème de la recherche du bien commun, le cardinal Cottier se dit d’accord avec la façon de procéder du président américain qui, souligne-t-il, "prend pour point de départ une donne toujours reconnue et prise en considération dans la tradition chrétienne : les conséquences du péché originel ».

« Une partie du problème, avait affirmé Barack Obama, réside dans les imperfections de l’homme, dans notre égoïsme, dans notre orgueil, dans notre obstination, dans notre avidité, dans nos incertitudes, dans nos égoïsmes : toutes nos cruautés grandes et petites que l’on considère dans la tradition chrétienne comme enracinées dans le péché originel ».

« Dans la doctrine chrétienne, précise le cardinal Cottier, tenir compte des conséquences du péché originel ne veut pas dire devenir complice du péché ou renoncer à proposer aussi à tous les hommes les vérités morales dont la connaissance, dans les conditions historiques concrètes vécues par les hommes sur cette terre, apparaît à beaucoup d’entre eux comme obscurcie ».

« Obama, dans son discours, ne suggère pas, lui non plus, de cacher ses propres certitudes morales, comme si l’on devait considérer comme impossible ou pour le moins inopportun de soutenir l’existence de vérités objectives dans le contexte d’une société pluraliste », poursuit le cardinal.

« Il fait seulement remarquer que l’expérience de nos limites, de notre fragilité, de notre misère, ’ne doit pas nous éloigner de notre foi’, mais doit simplement ’nous rendre plus humbles’ » et nous inciter à rester ’ouverts et curieux’ même dans des situations de confrontation et d’opposition sur des thèmes éthiquement sensibles ».

Dans son discours, relève encore le cardinal Cottier, Obama décrit « une manière démocratique de vivre les tensions, les contradictions, les divisions sur ce qui est juste et ce qui est injuste », propre à toute société pluraliste, « qui, selon lui, peut être en accord avec une conception chrétienne des rapports entre les hommes ».

« Obama dit, explique-t-il : Nous devons être persuadés, et ce doit être un pré-jugé (il donne pour une fois une acception positive à ce mot), que l’autre est de bonne foi. Même celui qui ne pense pas comme moi. Nous devons éviter la caricature de l’autre, respecter l’autre, ne pas le diaboliser ».

« La démocratie vit de cette disposition d’esprit de nature profondément chrétienne », souligne-t-il.

En lisant les discours du président américain, le cardinal Cottier reconnaît « avoir immédiatement pensé à l’encyclique de Paul VI, Ecclesiam Suam, où le pape écrit que la voie des rapports humains dans la société est celle du dialogue, même quand il est question de vérités vitales pour lesquelles on peut aller jusqu’à donner sa vie ».

« Le discours à l’Université de Notre-Dame m’a rappelé aussi Dignitatis humanae, grand texte de la doctrine sociale de l’Eglise, où l’on reconnaît le devoir des personnes de rechercher la vérité, qui est un devoir devant Dieu et qui découle de la nature humaine. Ainsi donc, quand je respecte l’autre, je respecte en lui cette capacité de vérité ».

« J’ai été frappé par le fait qu’Obama n’ait pas cherché à éviter la question la plus épineuse, poursuit le cardinal Cottier, celle de l’avortement, question qui lui a valu tant de critiques de la part, entre autres, des évêques américains ».

Des réactions qui, d’un coté, estime-t-il, « sont justifiées », car « dans les décisions politiques relatives à l’avortement sont impliquées des valeurs non négociables ». Le cardinal précise toutefois que, dans son discours, le président Obama ne revendique pas l’avortement comme un droit.

En effet, il lui semble qu’il propose « la recherche d’un terrain commun » qui consiste à « travailler tous ensemble pour réduire le nombre des femmes qui cherchent à avorter ».

« Sa position n’est pas celle du relativisme mal compris qui consiste à dire qu’il s’agit d’opinions contraires et que toutes les opinions personnelles étant incertaines et subjectives, il convient de les mettre de côté quand on parle de ces sujets » , explique le cardinal.

« En outre, poursuit-il, Obama reconnaît la gravité tragique du problème », et il ajoute que « toute règlementation légale de cette matière doit garantir de manière absolue l’objection de conscience pour les opérateurs sanitaires qui ne veulent pas donner leur assistance à des pratiques abortives ».

« Ses paroles vont dans le sens d’une diminution du mal », souligne-t-il.

« Saint Thomas, lui-même, rappelle alors le cardinal Cottier, qui n’avait pourtant pas de doutes sur le fait que la loi doit être morale, dit que l’Etat ne doit pas se doter de lois trop sévères ni ‘trop hautes’ parce que celles-ci seront méprisées par les gens qui ne seront pas capables de les appliquer ».

« Le réalisme de l’homme politique, ajoute-t-il, reconnaît le mal et l’appelle par son nom. Il reconnaît qu’il faut être humble et patient, qu’il faut combattre le mal sans prétendre l’éradiquer de l’histoire humaine par des moyens de coercition légale ».

A ce propos, le cardinal Cottier rappelle que « l’Eglise a toujours elle aussi perçu comme lointaine et périlleuse l’illusion d’éliminer totalement le mal de l’histoire par voie légale, politique ou religieuse ».

D’ailleurs « l’histoire, même récente, est parsemée de désastres produits par le fanatisme de ceux qui prétendent tarir les sources du mal dans l’histoire des hommes et qui finissent par tout transformer en un vaste cimetière ».

« Les régimes communistes suivaient exactement cette logique, souligne-t-il, de même que le terrorisme religieux qui en arrive même à tuer au nom de Dieu ».

Dans son intervention à l’Université islamique Al-Azhar du Caire, explique le cardinal Cottier, le président Obama a cherché, en se référant particulièrement aux Etats-Unis, à trouver « un ’terrain commun’ sur lequel faire progresser les rapports compliqués entre islam et monde occidental ».

« Dans cette recherche, selon le président américain, chacun est appelé à regarder à l’intérieur de sa tradition pour retrouver les valeurs fondamentales et les intérêts communs sur lesquels construire le respect réciproque et la paix ».

« Une telle approche constitue un démenti radical des thèses sur le choc des civilisations et un antidote à la tendance à appliquer des stéréotypes négatifs aux autres ».

Dans son discours au Caire, le président Obama a aussi rappelé que « la démocratie ne peut s’imposer de l’extérieur et que, dans le chemin qui y mène, chaque peuple doit trouver sa propre voie ».

Le cardinal Cottier a ensuite reconnu avoir été « frappé » par le choix d’Obama de citer le Discours de la montagne, un discours, explique-t-il, « adressé directement aux disciples du Christ », qui « n’est pas fait, d’abord pour la société temporelle, politique et civile ».

Mais Obama, commente-t-il, a su percevoir « son reflet positif sur la vie de la civitas et la possibilité pour celle-ci de s’en inspirer ».

Un fait, reconnaît le cardinal Cottier, qui lui a rappelé l’intuition de Jean-Paul II sur « le reflet politique du pardon et des demandes de purification de la mémoire ».

« On ne voit pas en effet, conclut le cardinal, comment on pourra sortir de situations intolérables comme celles qui sont vécues au Moyen-Orient si les douleurs des hommes causées par les méchancetés et les torts subis ne sont pas embrassées et dissoutes par la force réconciliatrice du pardon ».

Écrit par : L'analyse du cardinal Cottier, | 07/10/2009

"NEGOCIABLE ?"

> Merci d'avoir donné la dépêche sur l'analyse du cardinal Cottier. C'est éclairant. La vraie intelligence catholique, qui voit le bien là où il est, même quand il est mêlé de mal !
Les "hystériques" dont parle gdecock existent, j'en ai rencontrés et ils m'ont fait l'effet d'être de faux catholiques : vrais petits serpents déguisés en chrétiens pour "avoir le dernier mot" dans les milieux bien-pensants. La meilleure preuve est leur grande affection envers les néopaganistes "identitaires" qui revendiquent leur filiation antichrétienne. Fréquenter ceux-là ne gêne pas nos soi-disant "supercathos" qui par ailleurs ne voudraient pas se commettre une minute avec des chrétiens votant à gauche ! En somme l'école "libre" c'est "non-négociable", mais les solstices ("Les esclaves de la messe / ont bafoué la raison...") c'est négociable ?

Écrit par : Hoiotoho, | 07/10/2009

A LIRE

> Avec ces libéraux qui se disent chrétiens, je reviens toujours à la même chose: ont-il lu les Evangiles et notamment la parabole du bon Samaritain? Si oui, comment peuvent-ils accepter que l'on soigne quelqu'un uniquement après avoir vérifié sa solvabilité à la banque?

Écrit par : vf, | 07/10/2009

à Hoiotoho

> Merci de ce témoignage vécu qui vérifie ce que j'ai pu lire par ci par là. Malaise devant
ces gens qui utilisent le discours de l'Eglise comme couverture pour passer en douce des sous-chargements d'idées pas chrétiennes. D'ailleurs est-ce qu'on peut se dire catholique quand on zappe la moitié de ce que dit l'Eglise ? Démasquons ces pèlerins de carnaval !

Écrit par : Bernard Gui, | 07/10/2009

LA GAUCHE U.S. DEVANT OBAMA

> " La gauche américaine et Obama : entre attentes et action - Rencontre du mardi 6 octobre 2009, avec Mark Kesselman, professeur de sciences politiques à l’université de Columbia (New-York), Jean-François Jousselin, directeur de la rédaction de NVO, La Nouvelle Vie Ouvrière, et Daniel Cirera, secrétaire du conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri. Alors que la question sociale, notamment la réforme de la santé, constitue un des principaux défis de la nouvelle présidence américaine, le débat sur les choix politiques de Barack Obama est vif. Outre le clivage traditionnel entre les Démocrates et les Républicains engagés dans une lutte sans merci contre celui qu’ils appellent le « socialiste », les discussions sont ouvertes au sein de la gauche américaine, sociale et politique. Barack Obama se donne-t-il les moyens de répondre aux attentes des Américains qui l’ont élu ou procède-t-il à de simples retouches du système ? Comment la gauche américaine, une entité qui reste à définir, peut-elle peser sur les choix politiques ?"
(C'était le thème de la rencontre d'hier soir à la Fondation Gabriel Péri, à Pantin, 93).

Écrit par : Chimneysweep, | 07/10/2009

OUI MAIS

> Oui mais enfin, on sait qu'Obama est pour l'avortement, donc les Américains pro-life se sont mobilisés contre son plan.
Patrick Amblard


[ De PP à PA - Certes. Et c'est de cela que traitent tous les commentaires que vous pouvez lire ci-dessus. ]

Écrit par : Patrick Amblard, | 07/10/2009

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