22/06/2009
L'Appel Bioéthique : signez avant fin juin !
http://www.adv.org/lactualite-de-lalliance/campagnes-de-lalliance/appel-bioethique/
" Les signataires de cet Appel Bioéthique souhaitent apporter leur contribution au grand débat citoyen des Etats généraux de la bioéthique. Ils expriment solennellement 4 demandes qu'ils considèrent comme urgentes et essentielles pour la paix sociale et le respect des droits de l'homme :
1. Préservons le sens de la maternité qui est d'accueillir la vie
L'accompagnement des grossesses doit protéger la maternité pour qu'elle reste une réalité naturelle et épanouissante, centrée sur l'accueil de la vie.
Pourquoi multiplier les examens angoissants, visant à traquer les anomalies du foetus qu'on n'envisage pas de soigner ?
Les diagnostics médicaux précoces doivent avoir comme objectifs de prendre soin de la mère et de son enfant et de préparer l'accueil des nouveau-nés, spécialement ceux qui ont un handicap ou une maladie.
2. Stoppons l’escalade vers le bébé zéro défaut
Avec l’explosion des investigations prénatales et du diagnostic préimplantatoire, la naissance d’enfants sans défaut tend à devenir une exigence : comme si certaines vies avaient moins de valeur que d’autres.
Au lieu d’empêcher de naître les personnes handicapées déjà conçues, la société doit les aider à y prendre leur place et soutenir leurs familles.
3. Priorité au droit de l’enfant sur le droit à l’enfant
La souffrance des personnes confrontées à l'infertilité doit être écoutée, mais elle ne légitime pas des modes de procréation contraires aux droits et à l'intérêt des enfants.
Un enfant a besoin de ne pas être privé délibérément d’un père ou d’une mère. Les moyens artificiels ne peuvent donc pas justifier qu'on le prive de son origine biologique ou qu'on lui impose deux pères ou deux mères.
De même, le système des mères porteuses est injuste car il programme, avant la conception, la rupture entre un enfant et celle qui l’enfantera.
4. Soutenons la recherche qui respecte l'embryon humain
L’embryon humain ne peut pas être traité comme un objet. Il n’est pas juste de congeler des embryons humains vivants. Il n’est pas juste de les utiliser pour des expérimentations ou des modes de procréation impliquant leur destruction.
Les moyens financiers doivent aller aux recherches thérapeutiques respectant les droits de l’homme : sang du cordon ombilical, cellules-souches adultes... C’est le moment de décréter un moratoire en faveur de l'embryon humain, autrement dit d'arrêter de le congeler et de l'utiliser comme matériel de laboratoire.
La Tournée Bioéthique : salles combles, participation active aux États généraux
La Tournée Bioéthique « Réconcilions la biomédecine et la vie » organisée par l' Alliance pour les Droits de la Vie en partenariat avec l'Office chrétien des personnes handicapées, le Comité protestant pour la dignité humaine et Convergence soignants soignés, a réuni plus de 5000 participants dans les 10 villes de France parcourues entre le 11 et le 27 mai 2009. L'Appel Bioéthique, qui sera adressé à l'issue des États généraux au président de la République et à Jean Leonetti, président du comité de pilotage des États généraux de la bioéthique, a été signé par une grande majorité des participants et circule actuellement sur Internet.
Inscrite dans la cadre du processus participatif des États généraux de la bioéthique, dont le gouvernement souhaite qu'ils soient « l'affaire de tous », la Tournée organisée par l'Alliance pour les Droits de la Vie, en partenariat avec l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH), le Comité protestant pour la dignité humaine (CPDH) et l'association Convergence soignants soignés a rassemblé plus de 5000 personnes dans toute la France, de 300 à Clermont-Ferrand jusqu'à 1300 à Paris. Dans plusieurs villes, certaines salles, choisies pourtant parmi les plus vastes, n'ont pu accueillir la totalité des personnes souhaitant participer.
La composition des plateaux a donné à chaque étape une tonalité différente, en fonction des intervenants et grands témoins : Xavier Mirabel et Caroline Roux, respectivement président et secrétaire générale de l'Alliance pour les Droits de la Vie, Philippe de Lachapelle, directeur de l'OCH, le pasteur Daniel Rivaud, délégué général du CPDH, ainsi que Sophie Lutz et Annie Alary, grands témoins. Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les Droits de la Vie, a animé leurs débats. De nombreux échanges avec la salle ont eu lieu à la fin de chaque soirée, sur ces sujets graves et intimes qui concernent la vie quotidienne.
La soirée était bâtie sur le témoignage de personnes directement confrontées aux questions bioéthiques. Trois modules, illustrés par une ou plusieurs vidéos, permettaient une approche vivante et pédagogique des différents sujets bioéthiques qui seront examinés par les Parlementaires :
· l'embryon et la recherche ;
· l'assistance médicale à la procréation et la gestation pour autrui ;
· les diagnostics prénatal et préimplantatoire.
Enfin, l'Appel bioéthique lancé au terme de chaque soirée a permis de répondre à la question systématiquement posée par l'un ou l'autre des participants : « Comment être acteur des États généraux de la bioéthique ? » En signant l'Appel, les participants peuvent en effet s'impliquer personnellement dans la démarche des États généraux mais aussi sensibiliser autour d'eux sur ces enjeux. Au terme des soirées, le docteur Xavier Mirabel a pris soin de souligner l'intention des organisateurs : « trouver un point d'équilibre, un ton conciliant un grand respect pour ceux qui souffrent et la prise en compte des droits universels de l'homme ». L'Appel Bioéthique peut encore être signé par Internet sur www.adv.org
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Etats généraux de la bioéthique
La « biomédecine » détermine l’avenir de l’humanité. Déjà elle a changé les repères de la procréation, de la filiation et de la recherche médicale avec les débats sur le clonage, les mères porteuses, le diagnostic préimplantatoire… C’est le moment de mettre en lumière les paradoxes bioéthiques, pour réconcilier la biomédecine et la vie.
Comment garder une vision positive de la grossesse, quand les examens prénataux provoquent de plus en plus d’anxiété ?
Pourquoi l’intérêt de l’enfant est-il négligé dans certaines techniques de procréation ?
Les personnes ayant un handicap peuvent-elles durablement prendre place dans une société où l’on propose si souvent de les empêcher de naître ?
L’utilisation des embryons humains pour la recherche est-elle compatible avec les droits de l’homme ?
Xavier Mirabel, cancérologue (Lille), président de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Philippe de Lachapelle, directeur de l’Office chrétien des personnes handicapées
Daniel Rivaud, délégué général du Comité Protestant pour la Dignité Humaine
Olivier Jonquet, professeur de médecine (Montpellier), porte-parole de Convergence Soignants Soignés
Annie Alary, cadre de santé (Manche), vivant avec une myopathie
Caroline Roux, secrétaire générale et coordinatrice de l’écoute de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Sophie Lutz, auteur de « Philippine, la force d’une vie fragile »
Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie, fondateur d’A Bras Ouverts. "
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