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18/05/2009

Allègre re-ministre ? Malaise chez les scientifiques, les enseignants et les défenseurs de l'environnement

d0990bee-83d5-11dc-9faa-198dd7b2342b[1].jpg...à l'annonce d'un retour                      de ce personnage au gouvernement     (Le Monde, 17-18 mai) :


 

  

La chose se ferait après les élections européennes. Nicolas Sarkozy veut qu'Allègre (72 ans) redevienne ministre... Parce qu'il est compétent ? Non: parce qu'il fut de gauche. Il ne l'est plus, d'ailleurs ! Il a cessé de payer sa cotisation au PS en janvier 2008. Mais surtout, ses haines plaisent à la droite d'affaires. Aux yeux de celle-ci Allègre a deux mérites : il vomit l'écologie. Il méprise les enseignants.

 Quant aux scientifiques, il ne cesse de régler avec eux des comptes obscurs dont le public n'a pas le fin mot ; peut-être cela remonte-t-il à 1999 et à la pittoresque polémique sur la boule de pétanque et de la balle de tennis [1], où Allègre se prit les pieds dans le tapis – à sa façon brutale et péremptoire.  

 

On se souvient aussi de son goût pour la dénégation virulente, manifesté notamment par :

a) son hostilité au projet de synchrotron français, auquel il préférait étrangement le projet anglo-saxon,

b) son opposition au désamiantage de la faculté de Jussieu (le danger de l'amiante étant d'après lui « une psychose collective ») ,

c) son mépris du principe de précaution, dont il dit – à la façon de M. Homais – que c'est « une arme contre le progrès »,

d) et son allergie aiguë à l'idée du changement climatique, puisque le facteur anthropique est d'après lui du pipeau. Cette négation a soulevé un tollé dans les milieux compétents : autrement dit les climatologues, dont le géochimiste Allègre ne fait pas partie. Hervé Le Treut et Edouard Bard (professeur au Collège de France) se sont montrés particulièrement sévères à son encontre.

Tel est l'homme auquel Sarkozy confiera, selon le buzz, un ministère de l'Innovation et de l'Industrie. Compte tenu de la mentalité d'Allègre, c'est la guerre annoncée entre ce ministère-là et celui de l'Ecologie... Guerre que l'Elysée arbitrera dans le sens qu'on devine : ce qui aura le mérite (enfin) de dissiper les faux-semblants. On saura clairement de quoi la droite est le nom.

 

____________

[1] Le 21 février 1999 dans l'émission Public de TF1, Allègre affirme : « Vous prenez un élève, vous lui demandez une chose simple en physique : ''vous prenez une boule de pétanque et une balle de tennis, vous les lâchez, laquelle arrive la première ?'' L'élève, il va vous dire : ''la boule de pétanque.'' Eh bien non, elles arrivent ensemble, et c'est un problème fondamental, on a mis 2000 ans pour le comprendre. Ça, c'est des bases, tout le monde doit savoir ça. » Le 24 février, Le Canard enchaîné réfute l'erreur d'Allègre, puis fait confirmer cette réfutation par le prix Nobel de physique Georges Charpak. Allègre ne le pardonnera pas à Charpak. Ni au Canard. Ni à personne.

 

 

12:22 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : écologie

Commentaires

LE CIRCUIT DE F 1 SUR LA NAPPE PHREATIQUE

> Oh oui, puisque Allègre a des opinions sur tout, je serais intéressée de savoir ce qu'il pense du monstrueux projet de circuit de F1 à Flins, au dessus de la nappe phréatique qui alimente en eau 600 000 Franciliens ! Psychose collective ? Refus du progrès ? Et les vaillants culs-de-plomb vont dire comme lui, vive la F1 bleu-blanc-rouge ? Elle est plutôt dorée sur tranche et sous le blason de M. Ecclestone, auquel la droite parisienne ne veut faire nulle peine.

Écrit par : Amicie T. | 18/05/2009

ET BIGARD ?

> Je ne dirais rien sur ce triste personnage, incompétent et menteur car mes mots dépasseraient vite ce que la bienséance peut accepter. Mais qu'il soit de nouveau rappelé à des fonctions gouvernementales montre bien à quel niveau la vie politique française est descendue. Vous avez raison, cher patrice, de dire pourquoi il est adulé par les néo-cons français: il hait l'écologie et l'éducation nationale. Cela leur suffit pour en faire un héros incompris, un saint martyr de l'establishment selon eux. Cela démontre bien leur niveau intellectuel et leur honnêteté intellectuelle. Pour continuer dans ce style, pourquoi pas Bigard à la culture?

Écrit par : vf | 18/05/2009

TOUS CEUX QU'IL DETESTE

> Par curiosité, je suis allée lire l'article du Monde sur le sujet. Morceau choisi:
"L'homme ne serait pas brouillé avec les scientifiques, estiment plusieurs responsables de droite, en dépit de sa contestation du réchauffement climatique. "Sur le climat, vous n'avez qu'à regarder dehors, persiste M. Allègre. Vous sortez en short ? On n'est pas en Union soviétique, on peut contester une thèse scientifique."
Non, juste brouillé avec tous les scientifiques sérieux, avec tous ceux qui travaillent dans la protection de l'environnement, en employant pour cela une démarche scientifique (on oublie trop souvent que l'écologie est une science qui étudie, si je me souviens bien de la définition qu'on m'a donnée, les relations des êtres vivants entre eux et avec leurs milieux), avec tous les enseignants, avec les chercheurs et les défenseurs d'une certaine idée de la recherche et de la culture française (mais ça, c'est déjà le cas de madame Pécresse).
Alors oui, il est droito-compatible, en tout cas avec cette droite qui met l'économie au sommet de tout et l'homme tout en bas de la pyramide, il est compatible avec tous les partisans de "après moi, le déluge", et en plus il est tellement médiatique qu'il arrive à faire naître le doute dans la tête des gens sur la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, puisqu'il passe à la télé et que ses livres se vendent.
Par contre, ça ne sera pas forcément la guerre entre son ministère et celui de l'écologie, vu que l'écologie sérieuse reste la priorité n°3497 du gouvernement, et que lorsque des considérations écologiques et des considérations économiques sont en conflit, actuellement, les considérations écologiques doivent sévèrement batailler pour l'emporter.
Et d'un point de vue tactique, ils sont si sûrs que ça, à droite, d'avoir définitivement perdu toutes les voix des scientifiques, des enseignants, de tous ceux qu'Allègre déteste et qui le lui rendent bien, pour lancer une telle info à trois semaines des élections européennes?

Écrit par : Mahaut | 18/05/2009

DANS UN DOMAINE

> Incompétent, Allègre ? Non, très compétent, malheureusement, mais dans un domaine bien ciblé : le buzz médiatique et le pistonnage politique...

Écrit par : Ren' | 18/05/2009

CA SUFFIT

> Allègre II, le retour ! Lire ce que qu'expose Jean-Marc Jancovici (sur son site) sur l'approche scientifique de M. Allègre ... En tout cas à 72 ans ne serait-il pas temps de laisser la place ? Ca suffit tous ces vieux chevaux de retour recasés ici ou là, alors que toutes leurs politiques (ou celles des gouvernements auxquels ils ont appartenu) ont abouti à brader le patrimoine industriel et scientifique de la France, et à faire dégager tous les plus de 50/55 ans ! Toutes ces combines politiques nous insupportent de plus en plus, et la prochaine fois, à choisir entre deux grands égotistes, il sera temps d'avoir le courage de s'abstenir.

Écrit par : Carrier, | 18/05/2009

LE PROBLEME

> Ce n'est pas tant Allègre le problème que celui qui a choisi de le nommer malgré tout ce qui est dit dans la note.

Écrit par : Annie, | 18/05/2009

ALLEGRE FACE AUX SCIENTIFIQUES

> Intrigué par ceux qui prennent la défense d'Allègre (plus personne à gauche, mais à droite j'en connais beaucoup), j'ai investigué sur la Toile. Voilà ce que j'ai trouvé ici et là :

" La boule de pétanque et la balle de tennis

C’est devenu un jeu chez les esprits les plus pointilleux : repérer les erreurs qui parsèment les livres publiés par Claude Allègre. Par exemple dans 'Un peu de science pour tout le monde' (2003, 60 000 exemplaires vendus), Joël Martin, ex-physicien du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), a constaté :
- une mauvaise définition du joule, unité de mesure énergétique, pourtant enseignée au lycée ;
- le mauvais calcul de l’unité astronomique qui confond une distance traversée par la lumière en huit minutes et une parcourue en… 3, 26 années. (Erreur qui a valu à Claude Allègre le 'gluon d’honneur' de 'Scintillations', journal de l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers).
- une vision approximative de l’atome ;
- une mauvaise interprétation astronomique : "la Lune tourne autour de la Terre parce que cette dernière exerce sur elle une force d’attraction de type gravitationnel", alors que c’est parce qu’elle tourne autour de la Terre que la Lune ne tombe pas sur elle malgré l’attraction gravitationnelle ! (Le mouvement de la Lune est la somme de deux composantes : 1. attirée par la gravité, la Lune tombe vers la terre ; 2. sa vitesse initiale la déplace dans une direction perpendiculaire à la précédente ; quand on fait la somme des deux composantes, on obtient un mouvement selon une conique. Selon le niveau d'approximation effectué, on peut considérer le mouvement de la Lune comme circulaire, ou elliptique ; en réalité, il n'est ni l'un, ni l'autre mais plus complexe) ;
- une définition erronée de la lumière "constituée de sept couleurs fondamentales" alors qu’elle est faite d’un dégradé de couleurs du violet au rouge.... Etc.

- Mais surtout se joue dans ce livre de Claude Allègre un nouvel épisode de la controverse de la balle de tennis et de la boule de pétanque qui va opposer quatre ans durant Allègre au 'Canard enchaîné'. Cette affaire débute en 1999 à TF1, quand Allègre (ministre) déclare que la balle et la boule "arrivent ensemble". La semaine suivante, l’hebdo satirique corrige le membre de l’Académie des sciences : le principe énoncé n’est valable que dans le vide total. Dans l’air, "environnement le plus fréquent pour un ustensile sportif", la boule de pétanque touche terre la première. Mais le colérique Allègre ne reconnaît pas son lapsus. Il écrit au 'Canard'. D'où nouveau démenti de l’hebdomadaire, lui-même suivi, en 2003, d’une nouvelle autojustification par Claude Allègre dans son livre : en prenant cette fois l’exemple d’une boule de papier et d’un objet lourd. C'est alors que le prix Nobel de physique Georges Charpak, dans un fax envoyé au 'Canard', confirme l’exactitude des propos du journal.

Pour Joël Martin, "prise une à une, ces fautes passeraient inaperçues. Mais ce qui est remarquable, c’est la densité d’erreurs par ouvrage, et le refus de les corriger".

Raymond Pierrehumbert, professeur de géosciences à l’université de Chicago, a corrigé sur le site 'real climate' un autre best-seller de Claude Allègre, 'Ma vérité sur la planète' (2007,
90 000 exemplaires vendus) dans un article ironique : 'Les chevaliers de la terre plate'.
Il y relève lui aussi des erreurs de base sur lesquelles repose l'écolophobie de l'ex-ministre :
- confondre l’imprévisibilité de la météorologie avec la détermination de l’évolution du climat (Allègre ose écrire : « j’ai peine à croire que l’on puisse prédire avec précision le temps qu’il fera dans un siècle alors qu’on ne peut pas prévoir celui qu’il fera dans une semaine ») ;
- manifester une ignorance patente des méthodes de calcul du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ;
- affirmer que la disparition des glaciers du Kilimandjaro est due à un soulèvement tectonique et non au changement climatique ;
- contester le rôle du CO2 sur le climat en ignorant un siècle de physique des gaz...
"Avec sa litanie d’erreurs, d’idées fausses et de déformations de la réalité, il a renoncé à toute prétention d’être considéré sérieusement en tant que scientifique lorsqu’il parle du changement climatique", conclut le chercheur.

Un autre ouvrage d'Allègre, 'Dictionnaire amoureux de la science' (2005), recèle lui aussi de gros impairs sur des points fondamentaux : notion de relativité grossièrement réduite à "tout est relatif" ; erreurs biographiques sur Albert Einstein ; explication inexacte du principe d’indétermination en mécanique quantique ; mauvaise explication de l’accident de la navette américaine Challenger. Là encore, la liste pourrait se poursuivre.

« Ce n’est qu’un modèle, ça va passer de mode »

En 1994, se crée un comité anti-amiante à l’université de Jussieu, après les premiers cas de maladie professionnelle sur le campus. Un diagnostic recommande des mesures d’urgence. Par ailleurs, un rapport de l’Inserm évalue à au moins 1950 le nombre général de décès par cancer dû à l’amiante en 1996, ce nombre étant appelé à croître dans les années futures. Mais Claude Allègre, ex-directeur de l’Institut de physique du Globe (l’un des trois établissements du site), entame une campagne contre le désamiantage de Jussieu, au nom du risque "minime". La position d'Allègre se fonde sur " la philosophie du risque": "une société qui n’assume pas les risques est une société vouée à la mort car seule la mort est sans risque", écrit-il en 1996 dans 'Le Point'. Il compare Jussieu aux plages du Nord qui n’exposent, dit-il, pas plus les vacanciers à la silicose que Jussieu n'expose les étudiants et enseignants aux pathologies de l’amiante. Réaction indignée de Michel Parigot, chargé de recherche en mathématique à Paris 7 et fondateur du comité anti-amiante : "C’est une erreur scientifique majeure ! La silicose se compare à l’asbestose, grave affection des poumons causée par l’inhalation d’amiante à haute dose, liée à la quantité de poussières dans l’environnement. Ce n’est pas du tout la situation de Jussieu, où existent des risques de cancer (et non d’asbestose), qui sont, eux, indépendants de la quantité d’amiante dans l’air..." En 1998, le Pr Claude Got rend un rapport au ministre de la Santé, Bernard Kouchner, indiquant qu’à Jussieu, le niveau d’exposition à l’amiante, bien qu’inférieur à 5 fibres par litre, "impose aux yeux des experts un enlèvement rapide et complet". Pourtant Allègre écrit toujours en 2007 dans 'Ma vérité sur la planète' que l’amiante à faible dose ne présente pas de danger avéré.
Pour le mathématicien Michel Broué, Allègre est "doublement a-scientifique : d’abord parce qu’il méprise la théorie, parce qu’il est totalement rétif à la dialectique du concret et de l’abstrait. Ensuite parce que, en tout cas dans la manière dont il pratique la politique, il a tendance à adapter les faits à ses besoins, la réalité à son baratin, ce qui a peu de choses à voir, je dois dire, avec la méthode scientifique."

« Négationnisme écologique »

Claude Allègre abuse-t-il de son autorité scientifique ? Les propos qu’il a tenus en diverses occasions, contestant le rôle de l’activité humaine dans le changement climatique, lui ont valu de sévères réprimandes de la communauté scientifique.
Pierre-Henri Gouyon, directeur du laboratoire UPS-CNRS d’Ecologie, Systématique et Evolution : "Cela fait des dizaines d’années que les chercheurs qui travaillent sur le climat supposent que l’activité humaine est responsable du changement climatique. Mais ils ont attendu patiemment d’en avoir la preuve (rapport du GIEC) avant de le dire. C’est remarquable. Il est inadmissible qu’Allègre remette tout cela en doute pour vendre un livre. Je suis horrifié. C’est du négationnisme écologique : que la même personne nie en bloc les problèmes posés par l’amiante à Jussieu, l’action humaine sur le réchauffement climatique et les problèmes que posent les OGM, ça finit par faire beaucoup. Il est aveuglé par son idéologie. Le danger qui guette tout scientifique, c’est de ne pas accepter qu’on lui dise qu’on n’est pas d’accord avec lui."
Hervé Le Treut, directeur du laboratoire de météorologie dynamique de l’Ecole normale supérieure, membre de l’Académie des sciences et expert du GIEC : "Ce qui m’ennuie le plus, ce n’est pas tant qu’Allègre se prononce sur des sujets en dehors de son domaine scientifique, c’est la place que cela a pris."
Bernard Legras, directeur de recherche au laboratoire de météorologie dynamique de l’Ecole normale supérieure : "Tout le monde a le droit d’avoir une opinion mais un scientifique qui s’exprime comme scientifique sur un sujet scientifique ne peut pas s’exprimer sur des sujets auxquels il ne comprend rien. Ce serait une imposture et un abus d’autorité. Le risque, avec Claude Allègre quand il pose au grand chercheur incompris, c’est que des gens qui n’ont pas de formation scientifique croient à ses inepties."

Écrit par : Tycho, | 19/05/2009

TROUBLANT

> L'argumentaire de M. Allègre est des plus troublants en effet. Et plus encore son acharnement à nier l'évidence. Il me fait penser à ces fonctionnaires et pseudo-scientifiques décrits dans "Le monde selon Monsanto" qui ont fait passer l'agent orange, les hormones de croissance, le round-up et les OGM aujourd'hui comme des bienfaits pour l'humanité. Toutefois, à 72 ans, je l'imagine mal jouer les "portes tournantes" (je n'ai plus l'expression anglaise). Ce blog a de beaux jours devant lui... Merci de son existence.

Écrit par : DLC, | 19/05/2009

BOULE ET BALLE

> Allègre a écrit de très nombreux ouvrages de vulgarisation, traitant en particulier de sujets dont il n'est pas spécialiste. Ils sont truffés d'erreurs qu'on ne pardonnerait pas à un étudiant de DEUG scientifique, et les lecteurs non spécialistes en tirent nombre d'idées fausses.
De manière générale, les non scientifiques, intimidés par la stature scientifique passée d'Allègre, et surtout par sa stature médiatique contemporaine, n'osent mettre en doute sa parole. Mediapart a publié un article documenté sur le sujet. Voir les affirmations répétées d'Allègre sur les "boules de pétanque et balles de tennis" (cf le canard enchainé) qui témoignent d'une confusion entre force et accélération : il nie que la résistance de l'air influe sur le mouvement de chute des corps, or un ballon d'hélium tombe plus lentement qu'une bille de plomb !

Écrit par : Mogrow, | 19/05/2009

PREDATEURS MENTEURS

> L'argument d'Allègre contre le désamiantage me fait penser aux philosophades de François Ewald, qui fut l'idéologue du Medef dans les années 1990 à l'époque du baron. Lui aussi exaltait le "risque". On voit ce que ça cachait et ce que ça a donné : le capitalisme financier fou, salopant l'économie réelle et ruinant l'existence des gens ! Et dire que nous avons accepté de voir parader ces prédateurs menteurs, pendant vingt ans !

Écrit par : Verena Ludd, | 19/05/2009

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