18/02/2009
Pour l'autosuffisance alimentaire à Madagascar et dans le monde
Une information pratique, écologique et solidaire, que je relaie avec plaisir :
<< Je vous invite à consulter le site Internet de l'association Opération SRI Madagascar et à le faire connaître autour de vous : www.srimadagascar. org
En 2008 la production rizicole malgache s'élevait à 3 000 000 tonnes, avec un rendement moyen de 2 tonnes par hectare, ne couvrant ainsi pas les besoins nationaux : Madagascar doit chaque année importer plus de 200 000 t de riz pour palier ses besoins nationaux. La grande île connait régulièrement des famines, et l'actuelle flambée du cours des céréales ne fait qu'aggraver la situation, quand on sait que plus de 80% de la population malgache vit avec moins de 1 euro par jour.
Dans les années 80, le Père Henri de Laulanié, agronome français, aidés des paysans, met au point à Madagascar une méthode qui révolutionne la riziculture traditionnelle, le SYSTEME DE RIZICULTURE INTENSIVE (SRI). Le SRI repose sur plusieurs principes très simples : repiquage des plants très jeunes, repiquage en ligne, assèchement partiel des rizières... De plus, ce système est entièrement bio, permettant ainsi aux paysans d'échapper à l'endettement par l'achat d'intrants chimiques de plus en plus coûteux.
Le SRI peut facilement doubler, voire tripler, la production locale, et est adopté à présent par plus de trente pays dans le monde.
A Madagascar, le SRI peine à se développer. Vous pouvez soutenir l'association Tefy Saina qui lutte depuis 20 ans à la diffusion d'un SRI totalement bio et au service des paysans les plus démunis et soutenant Opération SRI Madagascar, qui veut développer le réseau de centres de formation agricole de Tefy Saina.
Plus d'infos : www.srimadagascar. org >>
06:06 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écologie
Commentaires
Félicitations au Père Henri de Laulanié.
> L'association Téfy Saina peut-elle expliquer comment le pays ayant vu naître une nouvelle technique de production biologique de riz a du mal à l'adopter en vingt ans quand plus de trente autres pays l'ont fait dans le même temps sans avoir besoin d'y être aidé ?
Où est le problème ? Est-ce de la mauvaise volonté des pouvoirs publics, la pression des producteurs industriels, des semenciers, la corruption ?
Une explication semble être un préalable nécessaire si on veut aider utilement les populations qui souffrent et soutenir l'effort de l'Eglise en général et celui du Père Henri de Laulanié en particulier.
Il n'y a rien de plus déroutant que de soutenir des oeuvres caritatives et de voir, à la sortie de la Madeleine, le personnel des représentations diplomatiques des pays "pauvres" souffrant de la malnutrition faire leurs courses chez Fauchon (ou Hédiard, le Bon marché pour d'autres églises... )
Un tel comportement témoigne d'une grande insanité mentale par ce qu'il revient à se moquer de la charité des uns tout en méprisant la misère des autres, dont ils sont censé améliorer le sort. Voilà un bon sujet pour les paparazzis susceptible d'émouvoir les ménagères de 50 ans.
En attendant que cesse ce scandale permanent qui s'affiche sans aucune honte dans les rues de nos capitales, il me paraît préférable de donner qu'à l'Eglise et à elle seule. C'est le meilleur moyen de promouvoir un monde un plus juste, sans se se compromettre avec une politique sans scrupule.
http://www.vatican.va/roman_curia/secretariat_state/obolo_spietro/documents/index_fr.htm
Écrit par : Annie | 18/02/2009
ORGANISATION SOCIALE
> Il est paradoxal que ce système, inventé à Madagascar, n'y soit pas ou peu mis en oeuvre. Le SRI reprend les méthode de culture traditionnelles des deltas asiatiques où l'on arrive à faire trois récoltes par an. Mais cela demande beaucoup de travail, et une organisation sociale forte, reconnaissant la valeur du travail. Est-ce le cas à Madagascar ? Les famines ont lieu à l'occasion d'évènements climatiques négatifs mais ces évènements déclenchent les famines parce que les organisations sociales sont trop faibles ou trop peu intéressées pour les prévoir et s'en garantir.
Écrit par : Flouriot Jean | 18/02/2009
BRUXELLES
> Le commentaire est un message suite à la conférence donnée à Bruxelles;
je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier et de vous saluer avant votre départ et je tenais à le faire immédiatement.
Je vous remercie d'avoir accepté de nous donner cette conférence claire et agréable à suivre. Le public a été très content de votre intervention. Gageons qu'il mette en pratique ce que nous avons dit.
Je vous remercie aussi pour toute l'information que vous transmettez par votre blog.
En communion,
Véronique Bontemps
Écrit par : Bontemps | 18/02/2009
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