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04/12/2008

Le Réseau Cocagne organise son 10ème Forum annuel à Paris les 11 et 12 décembre 2008

logo[1].gifsur le thème « L’entreprise sociale et solidaire de demain » :


 

Communiqué

 

<< Le Réseau Cocagne est une tête de réseau nationale réunissant plus de 80 chantiers d’insertion par le maraîchage biologique. Les Jardins de Cocagne fonctionnent selon quatre grands principes, énoncés dans leur charte : une vocation d’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, la production de légumes cultivés en agriculture biologique, la distribution de ces légumes auprès d’un réseau d’adhérents, la collaboration avec le secteur professionnel.

Les Jardins de Cocagne sont des jardins maraîchers biologiques à vocation

d'insertion sociale et professionnelle. Ils accueillent des hommes et des femmes de tout âge, en situation précaire (allocataires du RMI, sans revenus, sans domicile, chômeurs de longue durée, n'ayant jamais travaillé.) et rencontrant des difficultés d'ordre professionnel, social ou personnel.

A travers la production de légumes biologiques, distribués sous forme de paniers

hebdomadaires à des adhérents-consommateurs, ces Jardins permettent à des adultes de retrouver un emploi et de (re)construire un projet professionnel et personnel. En développant une action sociale, économique, environnementale et en recréant du lien social dans la proximité entre les personnes investies (jardiniers - personnes en contrat d'insertion, maraîchers-encadrants, adhérents, voisins, agriculteurs locaux, partenaires institutionnels, etc), les Jardins de Cocagne se situent résolument au coeur de l'économie solidaire et du développement durable.

 

Le Réseau Cocagne, créé en juillet 1999, rassemble les jardins qui fonctionnent selon 4 grands principes énoncés dans leur charte :

l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté

la production de légumes cultivés en agriculture biologique

leur commercialisation auprès d’un réseau d’adhérents

l’intégration à la filière locale de l’agriculture biologique.

 

La force des Jardins de Cocagne est de participer à une dynamique de réseau national, et de contribuer ainsi à la mutualisation permanente en partageant acquis, expériences et outils.

 

Rassemblés au sein du Réseau Cocagne, les Jardins se donnent rendez-vous chaque année lors de leur Forum national, qui permet aux adhérents et partenaires publics et privés du Réseau de se retrouver et d’échanger sur des thématiques fédératrices.

 

Cette année, le thème est « L’entreprise sociale et solidaire de demain ». Dans le climat actuel où les périls environnementaux et sociaux sèment l’inquiétude, les initiatives solidaires et innovantes, telles que les Jardins de Cocagne, se doivent d’anticiper ce que sera leur futur. L’économie sociale et solidaire porte en elle les ferments permettant d’envisager l’avenir en associant développement, cohésion sociale et protection de l’environnement.

 

L’objectif de ce forum est de réfléchir aux chemins qui pourraient être empruntés dans les prochaines décennies, aux clés de réussite et atouts de nos initiatives, ainsi qu’à leurs limites. En nous appuyant sur des initiatives de terrain, en analysant les évolutions de nos sociétés, nous débattrons des conditions de mise en place et de survie de l’entreprise solidaire de demain.

 

Avec la participation, entre autres, de Hugues Sibille (président de l’AVISE), Claude Alphandéry (Président du CNIAE), Christian Sauter (président de France Active et ancien ministre), Patrick Viveret (philosophe et essayiste), Maurice Parodi (Université de la Méditerranée).

 

Ce forum marquera aussi le lancement du livre-photo Les jardiniers de Cocagne, avec les textes de Jean-Guy Henckel et les photos de Christophe Goussard, à travers le vernissage de l’exposition photo.

 

 

Réseau Cocagne

Siège social, adresse postale et accueil téléphonique :

2 Grande rue,

25220 CHALEZEULE

Tél. : 03 81 21 21 10

Fax : 03 81 47 42 58

Antenne de Paris :

21, rue du Val de Grâce,

75005 PARIS

rc@reseaucocagne.asso.fr

www.reseaucocagne.asso.fr

 

Depuis le 19e siècle, l’économie sociale et solidaire prévient des dégâts considérables, et substitue à des gains immédiats une productivité à plus long terme basée sur l’amélioration des relations humaines, la confiance, l’épanouissement des individus, la formation, la cohésion.

 

C’est ce capital social qui crée la vraie performance de ces entreprises. Si la société donne naissance à des initiatives solidaires qui obéissent à une autre finalité que celle du profit, c’est parce qu’elles renforcent les services publics, réduisent les inégalités et les risques environnementaux. Elles ne sont pas pour autant caritatives, elles se situent dans le marché ou dans des domaines délaissés ou innovants. Un certain nombre d’entre elles ont été précurseurs dans leurs domaines et sont en passe de devenir une référence, un modèle de développement.

 

Mais, depuis la fin des «30 glorieuses», le monde a changé, sous les effets conjugués de la mondialisation (nouvelles technologies, dérégulation des échanges …), d’États plus libéraux et moins interventionnistes, et d’un «laisser-aller» écologique. Les résultats sont tels, notamment en terme d’exclusion, de pauvreté, de violences et de délabrement de la planète, que l’on parle aujourd’hui de « trajectoire d’effondrement de l’humanité». La société civile, partagée entre la fascination de la consommation et l’inquiétude face aux risques naturels et sociaux, vit un profond malaise la rendant plus encline à renouer des liens de solidarité.

 

Dans ce contexte, ces initiatives solidaires évolutives et innovantes, au rang desquelles on peut ranger les Jardins de Cocagne, ne peuvent se contenter d’évoluer sur un modèle ancien sans anticiper ce que sera leur avenir. Dans notre domaine et dans d’autres, et parce qu’un doute récurrent plane sur notre secteur, des acteurs trouvent des voies de développement et de diversification garantissant au mieux leur autonomie économique et répondant à des besoins sociaux et environnementaux émergents et récurrents.

 

L’économie sociale et solidaire, et notamment le secteur de l’insertion par l’activité économique, doit se doter d’espaces de réflexion «recherche et développement» pour sortir de cette marche forcée et à l’aveugle, qui fait se camper sur leur acquis et certitudes ceux qui ont réussi, et qui cantonne dans une précarité récurrente ceux qui émergent, s’en remettant toujours à des solutions opportunistes ou providentielles.

 

Avec ses 10% du PIB, le seul rêve de l’économie sociale et solidaire est-il de gagner quelques parts de marché et de se donner bonne conscience en assistant impuissant à la dégringolade ? Ou plutôt celui d’imprégner le reste de l’économie dont la porosité actuelle laisse entrevoir des ouvertures (responsabilité sociale, écologie industrielle, financement privés…). Même minoritaire, l’économie sociale et solidaire porte en elle les ferments permettant d’envisager l’avenir en associant développement, cohésion sociale et protection de l’environnement. Leur modestie actuelle n’enlève rien à ce qu’elles représentent les laboratoires des pratiques de demain. >>

 

 

00:00 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écologie

Commentaires

FAISONS

> Excellente initiative que de parler du Réseau Cocagne. Voilà une entreprise à encourager, à soutenir. Il faut y adhérer. A elle et à tout ce qui se monte dans l'orbite de l'économie solidaire. Voilà des choses concrètes à faire, hors du système qui ruine la société, et hors des ghettos-cathos pharisiens. (Les pharisiens aussi croyaient être les Bons et les Vrais). "Tout ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait". Alors... FAISONS !

Écrit par : Amicie T. | 04/12/2008

N'EN RAJOUTEZ PAS, AMICIE

> On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre.
Je souhaiterais dire à Amicie T. que si je suis entièrement d'accord avec son commentaire, je crois que l'allusion au ghettos-catho pharisiens est de trop. Non pas sur le fond (réel) mais sur la forme. Je ne crois pas qu'en s'attaquant systématiquement à nos frères catholiques un peu pharisiens (comme nous tous, convenons-en) on parviendra à les convaincre que les réseaux d'économie solidaire, entre autres, ne sont pas forcément que des repères d'affreux gauchistes soixantehuitards; sauf à considérer que ces cathos un peu trop réacs sont définitivement perdus !
Au risque de me répéter, nous n'avons rien à gagner à "agacer" ces amis agaçants. On se fait plaisir mais cela n'apporte rien. En revanche, présenter tout simplement ce type d'innovation et montrer en quoi elles correspondent à la mise en oeuvre du message évangélique doit être suffisant ; sans en rajouter.
Bien à vous

Écrit par : gdecock | 04/12/2008

> Promis, je le ferai plus.

Écrit par : Amicie T. | 04/12/2008

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