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06/06/2008

Gazole très cher ! Ce n’est pas une crise : c’est le début d’une révolution copernicienne de l’économie

Oil_platform[1].jpg…quoi qu’en disent les irréalistes :


« Gazole: le gouvernement annonce des aides, les routiers restent mobilisés » (titrent les dépêches). Sous la pression des poids lourds, le gouvernement fait comme d’habitude :  des  promesses  au  coup par coup. Le secrétaire d'Etat aux Transports promet "un étalement du paiement des charges fiscales et sociales" et un versement anticipé de 100 millions d'euros au titre d'une "accélération du remboursement de la TIPP". Sur le plan européen, ajoute M. Bussereau,  l'harmonisation  fiscale  européenne  sur les carburants "doit être poursuivie jusqu'au bout" :  elle  sera  "à  l'ordre  du  jour  de la présidence française de l'Union européenne". Les routiers se disent évidemment "déçus" et envisagent une "action nationale reconductible" le lundi 16 juin sous la forme "d'opérations escargots sur l'ensemble du territoire". Le président de l'Organisation des transporteurs routiers européens, Jean-Pierre Morlin, juge que les aides gouvernementales sont du "pipeau". 

Ces mesures sont en effet du pipeau : mais pas au sens où l’envisage M. Morlin.

Le pétrole est devenu très cher. Il va le rester. Ce choc est irréversible, parce  que  le  pic  de  production  est  là et que les stocks décroissent. Le productivisme mondialisé est donc condamné. Il faut repenser toute l’économie : révolution copernicienne ! (Le productivisme aura bientôt l’air aussi obsolète que le géocentrisme). Dans cette perspective, la frénésie des transports routiers apparaîtra comme l’un des symptômes du passé.

Ainsi que l’écrit The Independent : « Le pétrole se fait plus rare alors que davantage de pays en veulent… Les subventions et les baisses de taxes ne font que retarder l’échéance : même si c’est douloureux, il va bien falloir se résoudre à reconfigurer nos économies pour fonctionner aux énergies renouvelables. Un peu partout dans le monde, les gouvernements vont devoir expliquer aux citoyens que le temps des carburants bon marché est révolu… Autrement dit, nous devons commencer à briser notre dépendance à l’égard des énergies fossiles. Les gouvernements et les entreprises doivent investir massivement  dans des sources d’énergie durables, comme l’éolien, le solaire et l’énergie marémotrice. Et nous devons tous faire un effort concerté pour économiser l’énergie. »

L’écologie n’est pas une utopie : c’est une urgence. Elle impose le courage (aux dirigeants) et le réalisme (aux citoyens).  Ceux qui refusent le réalisme et le courage en porteront la responsabilité aux yeux des générations futures.

 

 

PS -  Hors sujet (mais amusant) : le gouvernement affirme qu'il engagera "dans les jours à venir" une discussion avec les sociétés d'autoroute pour une "modération des péages autoroutiers" qui ont subi "une forte hausse, certainement trop forte ces dernières années". Phrase bouffonne, quand on pense que l’Etat a cédé ses participations dans les sociétés autoroutières : ce qui le prive de moyen de pression. Aujourd’hui le voilà contraint à demander poliment qu’on veuille bien ne pas délirer dans les augmentations ! Telles sont les beautés du libéralisme.

 

 

10:30 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (20)

Commentaires

SUBSIDIAIRES

> Attention: vous allez vous faire gronder par les catho-rangers, qui vont vous dire que les sociétés d'autoroute sont le fleuron du "principe de subsidiarité". Une augmentation abusive faite par le privé est plus morale qu'un prix raisonnable garanti par l'Etat : ne le saviez-vous point, que diantre ?

Écrit par : Girolamo | 06/06/2008

POURQUOI ?

> Les appels constants de l'Eglise catholique à changer de paradigme économique ne sont pas relayés par les médias. Pourquoi ?
Les postures "écologistes" de paléomarxistes héritiers du productivisme fou (Besancenot p.ex.) sont prises au sérieux par les médias. Pourquoi ?
Oui, je suis un naïf.

Écrit par : Jean-Michel | 06/06/2008

À JEAN-MICHEL

> Tu peux même y inclure des "décroissants" qui se réclament des Lumières et de l'idéologie du Progrès subséquente, alors que cette pensée est l'origine du saccage de la planète par le prométhéisme capitaliste occidental aux XIXe-XXe. Le plus beau étant que ces "décroissants" se posent en seuls vrais écologistes, tous les autres étant de la zoubia.

Écrit par : Torbenn | 06/06/2008

AJUSTEMENTS

> Il est plus que probable que nous allons vers des ajustements assez brutaux : les entreprises artisanales de transport ne peuvent pas survivre longtemps avec un gas oil à 1.5 € le litre . Ce qui signifie pour les entreprises l'abandon progressif de la gestion des stocks à flux tendu .Cela devrait aussi relancer le fret ferroviaire et le transport fluvial .
Cela va aussi changer le comportement des ménages en matière de logement : habiter en lointaine banlieue ou à la campagne à + de 30 Km du lieu de travail va devenir moins rentable. Globalement nous allons produire moins de CO2 .

Écrit par : HORUS | 06/06/2008

CONCLUSIONS

> Je commence à croire que beaucoup vont enfin tirer les conclusions qui, à l'aune des réalités énergétiques impliquées par la géologie, auraient depuis des années déjà dû faire l'objet d'une réflexion chez nos imbéciles heureux de journaleux.
Il n'y a plus de pétrole - en tous cas pas assez pour contenter tout le monde. Les pétroliers néo-cons américains le savent depuis des lustres - et s'y préparent depuis 2000 au moins...
En France, plusieurs sommités du monde pétrolier, issues de la recherche et de l'exploration et non des conseils d'administration intéressés au seul cours de l'action, tirent la sonnette d'alarme depuis longtemps : Jean Laherrère, Olivier Appert, etc, notamment via l'ASPO.
De rares journalistes, tels Eric Laurent dans son incontournable "La face cachée du pétrole", Plon, 2006, ont tenté d'attirer l'attention de l'opinion sur le sujet.
Canal+ et Planète ont récemment coproduit un excellent docu-fiction intitulé '2012, la fin du pétrole', que je conseille à ceux qu'intéresse le sujet. De même leur conseillé-je de jeter un oeil à ce documentaire également accessible via Dailymotion : 'Oil, Smoke & mirrors'.
Bonjour à tous et encore merci à P de Plunkett pour son blog de "réinformation" engagé.

Écrit par : Guit'z | 06/06/2008

TRANSPORTS, ENERGIE ET AVENIR

> La « frénésie » des transports routiers est effectivement un fléau en France, en Europe et partout ailleurs... encore devrait-on s’interroger sur l’éventuel remplacement de ces transports qui saturent nos paysages, nos routes et notre atmosphère ! Il faudra, me semble-t-il, plusieurs décennies pour mettre en place un nouveau mode de transport, et cela à partir du moment où une solution « technologique » aura été trouvée... Le train, peut-être ? Pour ce qui est de notre pays ce choix serait surréaliste puisque voici plus de 15 ans que l’on s’acharne à détruire (avec efficacité) le réseau de chemin de fer traditionnel qui irriguait les régions (cf. les transversales en Auvergne transformées en lieu de « balade » pour cyclistes et autres randonneurs...).
Pour l’heure, pas d’énergie fossile, pas de déplacement des hommes et des marchandises et ce problème n’a rien à voir avec un éventuel investissement « massif » dans « l’éolienne, le solaire et l’énergie marémotrice » ! Le pétrole est pour ainsi dire irremplaçable dans le domaine des transports (excepté le couple TGV/énergie nucléaire... à ce sujet juste une question : combien de bataillons d’éoliennes pour propulser notre trafic d’aujourd’hui ?). La solution : mettre un terme à l’obsession du déplacement qui anime sans fin toute notre planète ? Le problème mérite d’être posé. Et cette hystérie du mouvement n’est pas vraiment un « symptôme du passé » mais encore et toujours la triste réalité de notre avenir...
L’écologie est une « urgence », c’est une évidence ; mais, pardonnez mon scepticisme, cette « urgence » est, aujourd’hui, soumise à une pathologie de la peur, à une dictature du catastrophisme qui imposent utopies et leurres : pendant ce temps les choses s’aggravent et aucune solution « rationnelle » ne voit le jour à l’échelle planétaire.
L’énergie est un problème économique, sanitaire, géopolitique et scientifique... On ne produira jamais de l’énergie à partir de rien et, pour ma part, je pense qu’une énergie « renouvelable » n’existe pas et encore moins une énergie « durable » : une énergie consommée l’est définitivement et, si l’on réfléchit un peu, cette idée de « renouvellement » doit être recherchée dans le phénomène physique qui nous permet de capter l’énergie, de transférer l’énergie d’un système à un autre en tenant toujours compte d’un point capital : fabriquer de l’énergie nécessite de l’énergie (cf. l’hydrogène) ! De ce point de vue, à l’échelle mondiale, l’éolienne est réellement une ahurissant utopie : rien à dire sur l’éolienne façon « Far West » plantée à côté de sa maison pour les petits besoins domestiques de tout un chacun... l’inquiétude surgit lorsque l’on croise du regard ces champs d’éoliennes (qui, comme chacun sait, nécessitent, pour être opérationnels, d’être doublés par des centrales classiques - charbon, pétrole ou gaz - car le nucléaire n’est pas fait pour s’adapter à leurs fluctuations brutales !)... enfin l’horizon s’assombrit fortement si l’on tente d’imaginer une planète « éoliennisée » de la Chine à l’Afrique via l’Inde et l’Amérique du Sud...
La fin des utopies, le début de la fin de ces pollutions qui nous étouffent et nous dégradent (car l’écologie est aussi un problème esthétique) sont vitales pour la survie de notre monde. Les solutions qui ne tiendraient pas compte de toutes les données (économique, sanitaire, géopolitique, scientifique et esthétique) ne sont pas acceptables. Seule une collaboration de tous aura un impact (les petites choses réparatrices ne sont rien si elles cohabitent à coté de grandes choses destructrices) et c’est bien du côté du soleil (son énergie ou son principe) qu’il nous faut nous tourner ; le projet ITER suggère cette démarche et ce choix, mais il est étonnant de constater qu’il n’est réellement une « urgente » priorité pour personne (qui a parlé sérieusement du rapport législatif du 5 février 2008 ?)... peut-être que le capitalisme « dégénéré » que nous condamnons si vivement n’y voit pas comment « y gagner de l’argent »... trop complexe, trop scientifique pour spéculer à court (et moyen) terme. Pour les éoliennes, pas de problème : la manne est colossale ; raison de plus pour s’en méfier !

Écrit par : Martial P | 06/06/2008

@ MARTIAL

> C'est vrai que ces champs d'éoliennes posent problème au niveau esthétique ; je connais un coin magnifique du sud de l'Aveyron où les crêtes des montagnes ont été copieusement garnies de ces éoliennes...
J'entends dire que ce sont nos moulins à vent du XXIème siècle... hum... sur le plan esthétique, cela ne tient pas la comparaison.
On dirait plutôt des sortes de derviches tourneurs !

Écrit par : Michel de Guibert | 06/06/2008

OÙ EST LE GAIN ?

> On pourrait s'accommoder des champs d'éoliennes s'ils pouvaient réellement réaliser une solution de transition, si l'on pouvait se dire "c'est laid, mais ce n'est que pour quelques années en attendant d'avoir mieux comme source d'énergie". Malheureusement même en couvrant la France d'éoliennes on ne couvrirait pas nos besoins énegétiques et en plus leur fonctionnement est aléatoire puisqu'il faut un vent suffisant mais pas trop violent non plus. Alors quand elles ne tournent pas, il faut une centrale thermique pour prendre le relais. Et la centrale thermique, elle marche avec quoi ? Avec une énergie fossile. Où est le gain écologique ?

Écrit par : Barbara | 06/06/2008

LE BON CÔTE

> Il faut voir le bon côté de la chose.
La pollution automobile va baisser.

Écrit par : Qwyzyx | 06/06/2008

D'UN ESPRIT SUBTIL

[ Nouvel échantillon de la prose libérale (on appréciera la finesse de l'argumentation) ]:

> C'est quoi un catho-rangers ?
Girolamo est un trou du cul qui juge les gens sans savoir de quoi il retourne. Le libéralisme n'existe pas en France, alors vos critiques à la mord-moi l'noeuds, vous pouvez vous les fourrez où je pense ! Vous jugez les gens commes des imbéciles.
Vous êtes des idiots. Critiquez tant que vous voulez le libéralisme. Le LIBERALISME N'EXISTE NI EN EUROPE NI EN CHINE. Mettez vous cela dans la tête.Et allez prendre des cours d'économie.

khj


[ De PP à KHJ - Ne vous demandez pas plus longtemps ce qu'est un catho-rangers: regardez-vous dans la glace, et faites-vous un shampooing à la graisse de phoque. ]

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Écrit par : khj | 07/06/2008

HYDROGÈNE

> je ne connais rien à tous ces problèmes écologiques, et je lis souvent PP écrire sur ce sujet. Quelqu'un (PP sans doute)pourrait-il m'éclairer sur le moteur à hydrogène, qui fonctionne déjà en commercialisation pour une seule voiture (non française). Si tel est le cas, le moteur à hydrogène qui ne rejette que de ... l'eau (eh oui, H2O vient de H+ et 0²), est une énergie renouvelable au sens où vous tous ici vous en parlez, et en plus infinie puisque l'hyrogène constitue 99% de la matière de notre univers...mais quelle proportion de notre planète? Allez, dites nous ici cher PP, et vous tous amis de ce blog, quelle appréciation vous avez de l'énergie hydrogène en remplacement de l'hydrocarbure. est-ce crédible ou pas?

Écrit par : jean christian | 07/06/2008

URGENCE

> depuis l'envoi du dernier commentaire le baril a pris 10 $ de mieux et se situe à 136.5 US $ .Le marché se charge tout seul de rappeler l'urgence de la situation .

Écrit par : horus | 09/06/2008

UN MOYEN DE STOCKER

> Je n'appelle pas l'hydrogène une énergie renouvelable, car pour la produire il faut de l'électricité. En fait, l'hydrogène n'est qu'un moyen de stocker de l'électricité. Et nous sommes donc renvoyer au problème de la production de l'électricité.
C'est toujours mieux de rejeter de l'eau que du CO2 et des particules, mais je crois que la révolution écologique attendue consiste avant tout à consommer moins d'énergie en évitant les moyens de transports gourmants (avion et voiture).

Écrit par : Ludovic | 09/06/2008

TRES POLLUANT

> Girolamo explique: les sociétés d'autoroute sont le fleuron du "principe de subsidiarité".
Je ne sais pas où il a vu cela, mais en tant que chrétien je suis extrêmement attaché à ce principe puisqu'il est essentiel dans la DSE et je ne vois pas en quoi les société d'autoroute en sont un fleuron.
Ces autoroutes ont été construites par la puissance publique. Maintenant elles sont exploitées par des sociétés privées, ce qui n'est pas choquant si leur mission n'est pas d'intérêt commun (cf. le point suivant).
"Une augmentation abusive faite par le privé est plus morale qu'un prix raisonnable garanti par l'Etat : ne le saviez-vous point, que diantre ?"
Encore faut-il que la cause soit juste. L'Etat a-t-il vraiment vocation à faire supporter à la collectivité le coût d'un moyen de transport très polluant et dangereux (en particulier le transport de marchandises !!!!) ?

Écrit par : Ludovic | 09/06/2008

HYDROGENE

> merci ludovic pour ta réponse, elle m'a mis l'eau à la bouche, mais elle est un peu courte;
peux-tu complèter par tes connaissances?
un question suite à ta réponse : si il faut de l'électricité pour faire marcher l'hydrogène, le solaire, le vent donc (avec ses contraintes relevées par d'autres dans ce post), où...le nuclèaire, ne sont-ils pas des moyens suffisants pour mettre la mêche au moteur à hydrogène, et ensuite ne fonctionne-t-il pas tout seul?
ce n'est pas clair du tout pour moi; je suis un ignare dans le domaine, et un novice dans l'approche écologique-catholique, même si je sais bien, je ne suis que de passage sur cette belle terre, et je devrai la rendre aussi propre qu'on me l'aura confiée!
merci pour vos éclaircissement à tous, et à toi ludovic; et votre avis PP?

Écrit par : jean christian | 09/06/2008

H20

> En fait je n'ai pas été assez clair: l'électricité permet de produire de l'hydrogéne á partir de l'eau.
Ensuite l'hydrogéne est utilisé comme carburant.

Écrit par : ludovic | 12/06/2008

GISEMENTS

> il me semble
qu il y a en Alaska des schismes bitumeux pour encore quelques decennies
et que l on vient de decouvrir au Brésil du petrole en quantité comparable à celle de l'Arabie Saoudite
enfin le petrole irakien n'est pas tellement extrait en ce moment
conclusion ily a encore du pétrole pour tres longtemps

W.

[ De PP à W. - Plusieurs des gisements en perspective coûteraient trop cher à exploiter, et cette exploitation consommerait... trop d'énergie. Les experts sont clairs sur ce point. ]

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Écrit par : de woillemont | 12/06/2008

REPOUSSER LA DATE BUTOIR

> Travaillant pour les sables bitumineux de l'ALBERTA, je peux vous confirmer que les réserves sont énormes (le canada possède les 2eme réserves prouvées du monde) et que les coûts sont relativement limités, entre 28$ et 35$ par baril il y a deux ans, et entre 40$ et 42$ actuellement (pour des méthodes de lavage extrayant jusqu'à 99% du pétrole contenu dans les schistes); avec la méthode SAGD (injection de vapeur à haute pression) , on descend à 20$ environ mais en extrayant entre 20 et 40% seulement.
A comparer avec les 8 à 11$ des pays du golfe et le prix du baril à 130$, il y a encore de la marge (mon client réalise 1 million de dollars de bénéfice par jour sur une usine !!!)
Les investissements réalisés là-bas sont collossaux (plusieurs dizaines de milliards de dollards par an) mais la production est limitée par les capacités de raffinage américaines qui associée à une spéculation sur le brent maintient artificiellement les prix élevés.
Rappel :
Si les conducteurs Nord Americains achetaient des voitures aux standard européens en matière de consommation (7L/100km) on pourrait arrêter la production en l'Arabie Saoudite, un gain de 1% sur la consommation américaine permet de repousser de 5 ans la date butoir d'épuisement des réserves... Bref, il y a de la marge aussi bien en production qu'en réduction de consommation.

Écrit par : Louis | 12/06/2008

Cher PP

je maintiens ma position
ma refence le site polemia
le reference de ce site F Willliam Endgahl auteur de
A century of war Anglo Americans Oils politics and the New World Order
ce qui est dit
60 % du prix du baril est du à la spéculation
la demande petroliére est plate
OPEP prevoir en gros la meme demande petroliere mondiale en 2008 qu'en 2007 87 milions de barils par jour
nouveaux champs petroliers en Arabie Saoudite au Bresil aux Etats Unis Baakken (Dakota du Nord et Montana)
donc
le petrole n est pas cher à extraire
les reserves sont conséquentes
pas d'alarmisme
mais urgence à controler le marché du pétrole !!

W.

[ De PP à W. - Si vous le dites ! Mais :
a) vous citez un site... polémique ;
b) une masse d''experts tiennent un langage diamétralement opposé.
L'avenir tranchera techniquement. ]

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Écrit par : de woillemont | 13/06/2008

En référence au dernier commentaire de woillemont et à la remarque qui vous lui faites et à mon post plus haut, pourriez vous faire une rectification de votre article ou je cite : "Le pétrole est devenu très cher. Il va le rester".
Il semble que ça ne soit pas le cas et qu'un fois que la spéculation aie déserté le marché du pétrole, les prix se sont effondrés, ceci bien avant l'annonce d'un récession et du niveau des stocks. Ce aurait tendance à confirmer ce que nous annoncions.
Le temps a jugé (pour l'instant, je vous l'accorde).

Louis


[ De PP à L. - La spéculation s'évaporant sous l'effet de la crise, le prix du pétrole s'effondre. Il remontera dès la sortie de crise, pour des raisons structurelles... ]

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Écrit par : Louis | 02/12/2008

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