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26/05/2008

Comment chrétiens et musulmans parlent-ils de Dieu ?

Un document des évêques français :


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D’emblée, un aspect s’impose : christianisme et islam (auquel il faudrait ajouter le judaïsme) sont des religions monothéistes. Le credo chrétien commence par ces mots : « Je crois en un seul Dieu » et les musulmans déclarent : « Pas d’autre dieu que Dieu » (Allah). Le décret du concile Vatican II sur les religions non chrétiennes déclare « l’Eglise regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, et qui a parlé aux hommes » (Nostra aetate n° 3).


1. Il convient d’emblée de préciser de quel point de vue nous parlons de Dieu. S’il s’agit de Dieu avec lequel la créature humaine est en relation par l’acte de foi, la prière, le désir d’accomplir sa volonté, de lui plaire et même de l’aimer (ce qui est vrai dans le courant mystique de l’islam), en tant qu’entité éternelle, créatrice, bienveillante … christianisme et islam peuvent se reconnaître sans trop de difficulté. De même, une approche métaphysique révèle de nombreuses similitudes.
Mais une convergence aussi apparente, soulignée par le choix des qualificatifs que retient le Concile, ne peut pas laisser dans l’ombre des différences et même des oppositions radicales. La façon dont chrétiens et musulmans parlent de Dieu est très différente.

- L’islam insiste très fortement sur l’unicité de Dieu et ne peut pas accepter la révélation du christianisme portant sur le fait que Dieu est Père, Fils et Esprit. La notion de Trinité n’est pas comprise. Elle est refusée au nom du rejet du polythéisme. Le texte du Coran est généralement compris par la tradition musulmane pour estimer que les chrétiens ont altéré, voire falsifié les Ecritures bibliques pour leur faire affirmer la Trinité (Coran 4,171 ; 5,116).
- Non seulement, il ne peut pas y avoir plusieurs personnes en Dieu, mais encore il ne peut pas y avoir d’incarnation. Celle-ci, pour l’islam, est une atteinte à la transcendance de Dieu. En effet, l’islam estime que Dieu est très proche de l’être humain, mais également d’une nature totalement différente de lui. Les musulmans refusent « d’associer » toute créature à Dieu. Il n’est donc ni possible ni sérieux d’affirmer qu’un être puisse être vrai Dieu et vrai homme (Coran 3,59 ; 5,72 ; 43,59).
Il faut bien dire que l’impression qui émane d’une lecture du Coran par les chrétiens est que son information concernant le christianisme est très pauvre et bien souvent inexacte.
- Le Coran refuse la mort de Jésus sur la croix. En réalité, dit-il, la crucifixion de Jésus fut pour les témoins de la scène une apparence ou une illusion (certains commentateur parleront plus tard d’un sosie qui aurait été crucifié à la place de Jésus, que Dieu a élevé auprès de lui). De ce fait, il n’y a plus de salut qui vienne par le Christ Jésus (Coran 4,157-159). Celui-ci est seulement un grand prophète, né de la Vierge Marie, qui est venu apporter aux hommes l’Évangile, un message provenant réellement de Dieu, mais qui a été déformé par les chrétiens. Jésus est donc un simple homme.
Pour l’islam, Jésus étant prophète, subit normalement des épreuves, mais puisqu’il est vraiment un envoyé de Dieu, il ne peut connaître d’échec final.
- L’islam ignore toute médiation et rejette ce qui lui semble être un obstacle entre Dieu et les hommes alors que pour le christianisme le salut est donné par le Christ, le seul médiateur entre Dieu et les hommes.
- Pour l’islam comme pour le christianisme, Dieu parle aux hommes et il existe des Écritures saintes. Mais les conceptions de la révélation sont très différentes : le Coran est le fruit d’une dictée de Dieu à Mohammed, il est la parole de Dieu telle que Dieu lui-même l’exprime et la prononce. On ira jusqu’à dire que le Coran est éternel et incréé. Mais cette position majoritaire est, aujourd’hui, l’objet de débats parmi les savants et croyants musulmans. Certains, parmi eux, n’hésitent pas à parler d’interprétation du Coran. Pour les chrétiens, c’est Dieu qui a inspiré les auteurs bibliques qui ont rédigé les livres de la Bible en se servant des mots et des formes littéraires de leur temps.
- Pour les musulmans, les affirmations du Coran ont l’autorité de la Parole de Dieu. De ce fait, le dialogue dogmatique est rendu bien difficile sur ces questions essentielles. Sans ignorer ces différences fondamentales, il faut noter que le dialogue est possible sur d’autres domaines de la foi, comme la prière, la vie morale, la création, le sens de l’homme …


2. Il convient d’approfondir cette question en relevant avec soin des points d’appui pour un vrai dialogue. Vatican II a cette phrase : « Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour » (Lumen gentium n° 16).
Cette phrase du Concile utilise l’expression « adorent avec nous », ce qui montre une relation réelle entre les croyants tournés ensemble vers le Dieu Créateur. Les points communs sont soulignés également dans cette citation lorsqu’elle indique un certain nombre de caractéristiques dans lesquelles chrétiens et musulmans peuvent se retrouver.
Notre perception du mystère de Dieu n’est pas la même. Pour les chrétiens, l’incarnation du Fils de Dieu a transformé les choses : « Dieu, personne ne l’a jamais vu, le Fils Unique qui est tourné vers le sein du Père, nous l’a fait connaître » (Jean 1,18).
Le dialogue théologique portant sur Dieu se construit dans un climat dans lequel on se livre personnellement dans son intimité. Il demande de la sympathie entre les interlocuteurs. Mais il exige en même temps une réelle clarté de l’identité de la foi chrétienne. Ce que le Christ nous a fait connaître de Dieu est d’une exceptionnelle richesse : contempler la Trinité et en parler, c’est montrer comment elle est la source de notre vie spirituelle et de notre manière de nous comporter.
Il est bon de renvoyer à l’allocution du Pape Jean-Paul II à Casablanca pour de jeunes musulmans, le 19 août 1985 (voir DC 1985, pp. 942-946). En voici quelques extraits : « Je crois que nous, chrétiens et musulmans, nous devons reconnaître avec joie les valeurs religieuses que nous avons en commun et en rendre grâce à Dieu. Les uns et les autres, nous croyons en un Dieu, le Dieu unique, qui est toute justice et miséricorde ; nous croyons à l’importance de la prière, du jeûne et de l’aumône, de la pénitence et du pardon ; nous croyons que Dieu nous sera un juge miséricordieux à la fin des temps et nous espérons qu’après la résurrection, il sera satisfait de nous et nous savons que nous serons satisfaits de lui. La loyauté exige aussi que nous reconnaissions et respections nos différences. La plus fondamentale est évidemment le regard que nous portons sur la personne et l’œuvre de Jésus de Nazareth. Vous savez que, pour les chrétiens, ce Jésus les fait entrer dans une connaissance intime du mystère de Dieu et dans une communion filiale à ses dons, si bien qu’ils le reconnaissent et le proclament Seigneur et Sauveur. Ce sont là des différences importantes, que nous pouvons accepter avec humilité et respect, dans la tolérance mutuelle ; il y a là un mystère sur lequel Dieu nous éclairera un jour, j’en suis certain » (p. 945).
Enfin, dans son récent voyage apostolique en Turquie, le Pape Benoît XVI a déclaré aux responsables des affaires religieuses du pays : « Le pape Grégoire VII parlait de la charité spéciale que se doivent réciproquement les chrétiens et les musulmans puisque « nous croyons et nous confessons un seul Dieu, même si nous le faisons de manières diverses, chaque jour le louant et le vénérant comme créateur des siècles et souverain de ce monde » (Patr. Latine, 148, 451 – cf. D.C. 2007 p. 12).

† Pierre-Marie CARRÉ
Président de la Commission doctrinale

 

09:01 Publié dans Religions | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : christianisme, islam

Commentaires

MERCI AUX EVEQUES

> Un grand merci aux évêques de France pour ce document à la fois clair et concis ; on ne peut en effet oeuvrer au dialogue lorsque l'on n'est pas solidement enraciné dans sa propre foi. Ce texte est donc un véritable outil, accessible à tous.

Écrit par : Ren' | 26/05/2008

COMMENT

> Si les musulmans voient effectivement dans le Coran une dictée de Dieu, les chiites ont néanmoins accusé pendant plusieurs siècles le calife ‘Uthmân de l'avoir falsifié. Donc la médiation passait par un autre Coran, "spirituel" celui-là, auquel seuls les Imams étaient sensés avoir accès.
Et aujourd'hui que l'idée défendue par les Califes d'un Coran créé refait surface, il n'y a plus de Califes en vue pour faire l'interprétation autorisée... Je me demande comment les partisans contemporains du Coran créé justifient théologiquement leur position.
Qui interprète, si on peut interpréter?

Écrit par : Blaise | 26/05/2008

CLAIR ET LUCIDE

> Voilà enfin un texte clair et lucide qui lève les hypothèques confusionnelles et permettra de dialoguer sans ambiguïté, en vérité, avec les musulmans.

Écrit par : Michel de Guibert | 26/05/2008

UN MANQUE ?

> Ce qui est écrit est bien entendu juste et à respecter puisque venant de nos évèques. Cependant et humblement, je me permets de dire qu'il manque au document un aspect fondamental. Il explique les différences du point de vue musulman: tel point dogmatique catholique est irrecevable pour le musulman pour cette raison; j'aurais aimé voir le corrollaire, à savoir ce qui pour un chrétien est inacceptable et radicalement autre dans l'islam. Ces points sont touchés du doigt, mais pas suffisamment clairs ni surtout développés. Or c'est urgent, à l'heure où l'islam paralyse et effraie, de libérer les Catholiques hésitants ou faibles en leur disant pourquoi un chrétien ne peut pas se dire musulman, pourquoi malgré des accents de vérité l'islam reste une erreur, une méprise sur la connaissance de Dieu. C'est important, et ce genre de document est urgent.

Écrit par : Aquinus | 26/05/2008

QUOI DE PLUS ?

> à Aquinus : pardon, mais je ne vois pas le sens de votre critique envers ce document.
Que vous faudrait-il de plus ? Le document pointe les divergences fondamentales. Elles y sont toutes indiquées, et elles sont essentielles. Je m'étonne que vous souhaitez autre chose. Etre offensif ne servirait de rien, puisque tout est balisé avec bienveillance mais avec fermeté par le texte des évêques.
Nous ne sommes pas là pour "combattre l'islam", comme disent les esprits amers, mais pour affirmer la foi chrétienne, et le document le fait très bien. Laissons la polémique aux gens à qui l'évangile ne suffit pas.

Écrit par : Quinta | 26/05/2008

> Je suis du même avis que Quinta. Pourquoi dire une deuxième fois et de façon belliqueuse ce qui a été dit une première fois d'une façon constructive, et que voudrait-on ajouter ? Pour plus de développements il y a le CEC, et pour plus d'érudition le livre du P. Jourdan ou celui des Urvoy.

Écrit par : Marité | 26/05/2008

> Ce qui est pointé comme irrecevable pour les musulmans dans la foi chrétienne est en miroir exact de ce qui est irrecevable pour les chrétiens dans la foi musulmane.
Le terrain est donc balisé très clairement !
Je suis pleinement d'accord avec Quinta et Marité.

Écrit par : Michel de Guibert | 26/05/2008

> On ne va pas chercher querelle aux évêques, non ? Ou alors quoi ? Marre, marre et re-marre de la mauvaise humeur permanente des ultras.

Écrit par : Micaela | 26/05/2008

DIALOGUE DE SOURD

> Très beau texte de la part des autorités religieuses catholiques, mais qui, pour moi, ne facilite en rien le dialogue mais uniquement le respect de la religion musulmane. Pour que le dialogue ne soit pas un dialogue de sourd, il y a un point essentiel à lever, c'est que les chrétiens ne soient pas considerés par les musulmans comme des menteurs. Mais malheureusement, le Coran, texte dicté par Dieu, l'affirme!!!
"Le texte du Coran est généralement compris par la tradition musulmane pour estimer que les chrétiens ont altéré, voire falsifié les Ecritures bibliques pour leur faire affirmer la Trinité (Coran 4,171 ; 5,116)."
La véritable pierre d'achoppement se trouve dans cette phrase. Les chrétiens ont dû aussi pour avoir un dialogue réel avec les juifs supprimer l'idée qu'ils ont été un peuple déicide.

Charles Ingorgia


( De PP à CI - Mais heureusement qu'ils ont supprimé cette idée ! Elle faisait mentir Jésus-Christ ("Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font") et saint Pierre ("je sais bien que vous avez agi dans l'ignorance, vous et vos chefs"). Servir l'évangile en trahissant l'évangile ne serait pas l'attitude la plus cohérente.
Je ne vois pas quant à moi ce qu'il y aurait de chrétien à se gourmer dans une attitude vindicative. Ce serait le mal sous apparence du bien.
Je ne saisis donc pas ce que vous voudriez. Ou je crains de le saisir. Et je redis ce qui a déjà été dit à plusieurs reprises ici, dans cette colonne même : le texte des évêques est dense et complet pour qui le lit sans animosité, avec l'oeil clair et l'esprit libre. Il ne déplaira qu'à ceux qui prennent une posture belliqueuse, en rupture avec leur Eglise. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Charles Ingorgia | 26/05/2008

Réponse à PP

> Je suis parfaitement d'accord avec le texte des évêques, il est juste et complet. De plus je suis très heureux de la position fraternelle et positive que l'Eglise adopte. Je tenais tout simplement à signaler mon espoir de voir les musulmans opter pour la même démarche afin d'avoir un véritable dialogue.

Écrit par : Charles Ingorgia | 26/05/2008

@ PP et @ Charles Ingorgia

Une fois n'est pas coutume, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, Patrice de Plunkett, dans votre commentaire au message de Charles Ingorgia.
Je pense que le dialogue entre chrétiens et musulmans ne peut se faire que dans la bienveillance et la vérité.
C'est le sens du texte des évêques !
Il est donc indispensable que le dialogue se fasse en vérité, en connaissant sa foi et la foi de l'autre, c'est-à-dire ce que l'autre dit de sa foi.
Il est indispensable que ce dialogue se fasse avec bienveillance, sans suspicion délétère sur la foi de l'autre.
L'accusation d'avoir falsifié les Saintes Ecritures pose un réel problème et est intrinsèquement lié au caractère intouchable d'un Coran incréé.
La question qui est derrière est celle de la licéité pour l'Islam de l'interprétation de leurs saintes Ecritures par les musulmans eux-mêmes ; le texte des évêques y fait allusion : "Cette position majoritaire [un Coran éternel et incréé] est, aujourd’hui, l’objet de débats parmi les savants et croyants musulmans. Certains, parmi eux, n’hésitent pas à parler d’interprétation du Coran."

Écrit par : Michel de Guibert | 26/05/2008

MARIE

> Je trouve ce texte très équilibré, pourtant je m'étonne que Marie ne soit citée qu'une seule fois. Il me semble pourtant que Marie a bien un role central.
Cordialement

Écrit par : iader | 27/05/2008

FAIRE AVEC ?

> Mais pouvons-nous imposer aux musulmans des conditions d'ordre doctrinal au dialogue ?
La majorité écrasante croit à la dictée directe du Coran par Dieu ? il vaut mieux faire avec. C'est aux musulmans eux-mêmes de changer leurs positions. Si nous nous permettons un droit de regard sur un dogme aussi central (pour lequel de nombreux musulmans ont accepté de mourir, au IXe s.), le dialogue risque fort d'être perverti. Ce serait d'ailleurs établir une hiérarchie contestable entre les "bons" musulmans -ceux avec qui l'on peut discuter- et les autres.

Écrit par : Blaise | 27/05/2008

IL FAUT ESPERER MAIS C'EST DUR

> Je m'aligne sur la position de Michel de Guibert.
De mon côté, je suis profondément meurtri par l'accusation d'altération des textes, de falsification des Ecritures portée par les musulmans. Etre meurtri est un sentiment humain qu'il faut savoir dépasser mais il est un peu là. Je suis choqué par la tentative de récupération de la personne de Jésus reconnue par les musulmans comme un des leurs et qui, de plus, aurait annoncé la venue de Mahomet.
Pour l'instant, il faut croire que nous n'avons pas vu le même film !
Et que ceux qui font un parallèle entre cette vision du christianisme par les musulmans et la conception chrétienne des juifs déicides n'oublient pas que dans le Coran, c'est Allah Tout Puissant qui dit : Les chrétiens et les juifs ont falsifié les textes. Les mots dits par Allah pèsent d'un autre poids !
D'emblée, l'Islam s'est inscrit contre le christianisme et le judaïsme, il faut admettre cette vérité toute bête que nous hurlent tous les événements historiques et les textes sacrés de l'Islam, au-delà de quelques versets qui semblent s'opposer. Tout le défi est d'arriver, si possible ensemble comme le souhaitent les évêques, à ce que cette religion se positionne dans un lignage différent, une perspective plus clémente envers ses prédécesseurs.
Le rythme sera peut-être très lent, comme celui de deux plaques tectoniques qui avancent l'une vers l'autre mais les évêques sont là pour rappeler l'Espérance.
Personnellement, je vais chercher un Islam auto-critique (je ne dis pas modernisant car même ce terme est ambigu) chez des gens comme le philosophe Abdennour Bidar, auteur de Self Islam, Fethi Benslama, auteur de Devoir d'insoumission ainsi que de la pétition : Le Manifeste des Libertés, visible sur www.manifeste.org/article.php3?id_article=113 ou encore Hamadi Redissi, auteur d'un excellent livre sorti il y trois ans déjà : L'exception islamique.
Et bien sûr, je pense, si je me déplace sur le champ de la culture arabo-islamique, aux bouleversants témoignages de femmes comme Chaddort Djavan (bas les voiles), Ayaan Hirsi ali, Wafa Sultan ou Souad. Voilà vers qui se tourner pour trouver des musulmans ouverts au dialogue. Ouverts parce que capables d'auto-critique.
Il faut que la petite graine germe.

Écrit par : sombre héros | 28/05/2008

D'UN MUSULMAN SOUFI

> Bonjour à tous,
je suis musulman et suis la voie soufie (la voie mystique de l'Islam).
En effet beaucoup de musulmans se trompent radicalement dans l'interprétation des textes sacrés.
La voie soufie nous enseigne que Dieu n'est qu'Amour et compassion.
Le combat que doit mener chaque être humain est le combat contre "cette âme très instigatrice au mal".
L'égo est l'enemi principal de l'homme.
En tant que soufi, les chrétiens sont des créatures commes les athées.
Il n'appartient à aucune créature de juger une autre parce que personne ne connait ce que les coeurs cachent.
Nous devons nous tous se consacrer à l'amour du Créateur Unique et Tout Puissant quelque soit le noms qu'on lui donne car lui seul connaît " ce que les coeurs cachent".
Rappelons-nous que nous avons tous le souffle Divin en nous et que nous serons jugés que par les intentions de nos actes.
Laissons les séparateurs et les polémistes satisfaire leurs égo.
Au jour du Jugement Dieu révélera alors les créatures du droit chemin et les égarés.
Aimons-nous et effaçons les préjugés, Dieu en sera que plus Glorifié et Satisfait.
Gloire au Seigneur des mondes, Lumière des Lumière Eternelle.
______

Écrit par : Mohamed / | 16/05/2010

D'UN MUSULMAN

> je suis musulman chercheur theologien à la religion comparès mes freres chretiens sont devenus actullement aveugles physique par leur doctrine "la seule religion qui fait borner.

MBE

[ De PP à MBE - Dites-nous en plus, je ne vois pas ce que voulez montrer. ]

réponse au commentaire

Écrit par : mbe / | 30/07/2011

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