24/03/2008
Sondage : les Français veulent-ils réellement faire taire les religions (et elles seules) ?
Le sondage de La Croix soulève des interrogations sur le réel état d'esprit des Français :
m
« À méditer par les croyants et les autres ! », claironnait ce matin une radio. Il s’agissait du sondage de La Croix, dans lequel :
a) 79% des Français répondent que la laïcité doit considérer les religions comme « un atout pour la société »,
b) 77% ajoutent : « La religion relève de la vie privée et les autorités religieuses ne devraient pas prendre position sur les grands enjeux de société. »
Ces deux réponses sont mutuellement incompatibles. En effet, si les religions sont un atout « pour la société » (pas seulement pour les individus), elles ont le droit d’avoir un avis sur « les grands enjeux de société ». Leur dénier ce droit est incohérent.
C’est également étrange. Si l’Etat suivait l’avis des sondés, il réduirait au silence les religions et elles seules. Le débat serait ainsi réservé aux médias. En tout cas d’après le sondage… Or, quel est l’état d’esprit réel des Français lorsque les « enjeux de société » (abstraits) se transforment en vraies douleurs de l’existence (concrètes) ? Le 22 mars, Vincent Sébire et le reste de la famille ont prié les médias de se taire et de laisser les proches de la défunte « faire leur deuil ». C’est aux radios et aux télévisions que s’adressait cette demande, non aux religions. Et non, par exemple, au cardinal Vingt-Trois qui venait – quelques heures plus tôt – de poser publiquement des questions sur le projet de légalisation du meurtre…*
Une comparaison saute aussi aux yeux. Sachant que le GODF dit avoir joué un rôle dans la préparation de lois « de société » (et ne se cache pas d’en jouer un en faveur de lois sur les « nouvelles mœurs » et la mort légale), on aimerait savoir si les sondés font une différence entre lui et les religions. D’autant que les amicales philosophiques au Parlement ont, sur des élus de tous partis, une influence qui surclasse nettement les héritages religieux. Disant cela, je ne cherche à susciter aucune polémique : je pose simplement une question de sociologie des idées, dans un domaine d'objectivité légitime.
P.P.
____
(*) "Est-ce que nous voulons instituer que le corps médical va devenir l'arbitre de la prolongation de la vie ou de son interruption, est-ce que nous voulons instituer qu'il y aura dans notre société des gens qui pourront dire d'eux-mêmes, ou dont on pourra dire, qu'ils ne sont plus dignes de vivre (...) Quel va être le critère de jugement ou la limite?"
08:34 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : christianisme, laïcité
Commentaires
APRÈS LE COMA
> Oui, et ajoutons que les vingt ans de quasi-coma intellectuel et moral du catholicisme français (1970-1990) avaient installé les consciences dans l'idée que le catholicisme n'avait rien à dire sinon des banalités conformistes ou des bêtises passéistes, au choix. On est virtuellement sorti de ce coma aujourd'hui, mais le public ne le sait pas. Qui le lui fera savoir, sinon les catholiques eux-mêmes enfin réveillés ?
Écrit par : girolamo | 24/03/2008
INCULTES
> La position exprimée par le sondage est de toutes manières idiote :
- les positions catholiques, quoiqu'il arrive, peuvent être relayées par des laïcs (ex : le présent blog!). C'est même plus efficace parfois
- l'islam n'ayant pas de vrai clergé, mais une foultitude d'intellectuels "réformateurs" en carton, ses positions sont relayées par des laïcs, et l'islam radical est "débité en tranches" et enrobé dans un sucre "modéré".
75% de gens spirito-positivistes comme Sarkozy, 75% de laïcards intégristes voulant cantonner la religion à la sphère privée : on superpose, ça fait au moins 25% de Français incultes sur les questions religieuses, capables de refuser les religions, et en même temps d'accepter qu'elles pacifient les relations sociales. Mr Homais a eu beaucoup de descendants apparement. Hélas, si cette vision aberrante du fait religieux est minoritaire, elle est en position de monopole dans le milieu des medias...
Écrit par : LBDD | 24/03/2008
"ATOUT"
> La religion est un "atout" pour la société... Mais dans quel sens nos concitoyens comprennent-ils ce mot?
- Veulent-ils dire par là que la religion peut être un atout par ses actions caritatives ?
- Ou encore que la religion permet de faire le plein d'énergie pour "ensuite" se lancer dans la "vraie vie"; que la religion est bénéfique pour l'harmonie psychique et la quiétude intérieure ?
Dans ce cas, ils ne se contredisent pas, ils sont dans la ligne de l'idéologie libérale: c'est-à-dire la répartition binaire d'un partage des territoires entre l'Eglise et la sphère publique contrôlée par l'Etat. L'Eglise est refoulée complètement ou partiellement hors du débat public : on l'accuse toujours de trop en faire, de s'immiscer dans un domaine qui -paraît-il- sortirait de ses compétences. Les chefs de gang et les Etats laïques ne peuvent s'empêcher de penser par sphères d'influence.
Oui, bien sûr "la religion est un atout" du moment qu'elle ne prétend pas avoir d'engagement public -domaine réservé de la seule institution qui compte: l'Etat.
Et surtout pas la religion : W. T. Cavanaugh a bien montré que l'Etat libéral a fondé toute sa légitimité sur le mythe de la violence religieuse. Voilà pourquoi le GODF qui n'est pas étiqueté comme religion peut agir à son aise sans qu'on lui reproche de "prendre position sur les grands enjeux de société".
Écrit par : Blaise | 24/03/2008
LE SPIRITUEL ET LE CIVIL
> Il est indéniable qu’il y a un partage de responsabilité entre les autorités spirituelles et les autorités civiles ; il convient en effet de rendre à César ce qui est à César et à DIEU ce qui est à DIEU, car sauf à ce que j’ai mal compris, il me semble bien que c’est aussi une vérité de foi que l’homme est soumis - pour un temps, jusqu’au second avènement du Christ, avènement en gloire cette fois-ci - pour ce qui concerne le temporel à la juridiction civile de l’homme depuis le péché originel, lequel péché a consisté sous l’influence du Corrupteur en la volonté pour l’homme de vouloir découvrir tout seul ce qu’est le bien et le mal. Mais pour découvrir, il faut faire des tests et en subir les conséquences, car pour ce qui est du mal, il fait vraiment mal et force alors est de reconnaître en son intime la réalité de son existence et que ce n’est pas une plaisanterie. Cette prise de conscience, au moment où elle intervient féconde ce qui aura pu auparavant frapper l’oreille, en l’occurrence ce que l’on appelle la « bonne nouvelle », soit l’évangélisation et autrement dit, le dévoilement du réel, qui soudain apparaît vraiment comme le réel.
Aussi, il est du devoir de l’Eglise d’annoncer à temps et contretemps et selon les modalités liées aux circonstances, par sa voix officielle qui est celle du seul magistère en pleine communion avec l’évêque de Rome, ce qu’il en est en matière de foi et des mœurs. Son action se fait dans le domaine de l’éducation des consciences et aucune autorité n’est fondée à l’en empêcher et à usurper le nom de « catholique »..
Un des drames se fait jour quand il y a confusion des genres, c’est-à-dire quand certains hommes d’église – et sûrement pas tous - (par opposition à l’Eglise qui elle est sans tache ; les hommes sont les hommes, qu’ils soient clercs ou non – lire à cet effet ce qu’à écrit le Pape Jean-Paul II sur les hommes d’église qui dans l’histoire ont terni l’image du Christ) vont au-delà de leurs compétences et font obstacle par action directe à la liberté de gouvernance des princes de ce monde.
En résumé pour ce qui concerne la conduite des affaires temporelles des hommes, l’Eglise c’est l’action indirecte sur la culture et les Princes de ce monde, l’action directe. Il revient donc à chacun de prendre ses responsabilités.
L’Eglise n’a pas à être muselée par quelque pouvoir civil que ce soit. L’Eglise n’a pas à s’impliquer dans une action directe de gouvernement (se pose toutefois l’hypothèse du mandat – je fais allusion à l’époque où l’Eglise avait un pouvoir temporel sur les Etats Pontificaux ; mais là c’est un sujet difficile qui demande à être étudié attentivement par rapport aux réalités de l’exercice de la liberté ; intuitivement, je pense que la liberté des hommes a été respectée et donc que l’Eglise n’a pas ici commis d’abus de pouvoir. Sujet très intéressant, mais attention aux anachronismes et à ne pas raisonner sur des problématiques anciennes avec notre mentalité actuelle)
.
Quand on lit par exemple l’Osservatore Romano (il existe une édition en français), la chose apparaît clairement sur ce partage de compétences : les princes de ce monde dirigent sous leur responsabilité et impliquent la solidarité des peuples, l’Eglise éclaire sous sa responsabilité. Les discours prononcés notamment lors des remises de lettres de créances des ambassadeurs près le Saint-Siège sont très éclairants sur le sujet. L’Eglise, c’est aussi du tangible.
Le sentiment des Français ordinaires, non concernés par les jeux du pouvoir, dans la partie a) ce sondage de la Croix n’est donc pas étonnant, l’homme commun pressent bien l’indispensable nécessité de liberté de parole pour l’Eglise.
Par contre pour la partie b), les Français ne voient pas clair, mais est-ce étonnant car qui a été capable de leur expliquer de façon simple et claire de ce qu’il en est ? Ce devrait à mon sens être aussi un point à développer avec précision dans l’action d’évangélisation qui devient urgente de mener avant que tout parte en catastrophe, c’est-à-dire, avant que les adversaires (savent-ils seulement pourquoi ils sont adversaires ?) de la civilisation judéo-chrétienne arrivent à leurs fins : soit rejeter le décalogue et le remplacer par une autre loi où l’on pourra tuer à sa guise, toujours par charité bien sûr. Cela ne rappelle-t’il pas quelques souvenirs aux grands apôtres du « devoir de mémoire » ?.
Écrit par : roxane | 24/03/2008
QUESTION
> J'ai une question pour vous qui êtes journaliste, cher Patrice. Quelle crédibilité peut-on accorder à ce genre de sondage? Ce sondage contradictoire est vraiment étrange. Ou le sondage est mal fait ou nos concitoyens sont cinglés.
VF
[ De PP à VF - C'est plus simple, hélas. La pression mentale de la société de consommation défait les liens logiques. Elle pousse à la dislocation de l'esprit en pulsions contradictoires. Ceci retentit non seulement sur les pulsions commercialisables, mais sur l'activité intellectuelle en général. Le principe de non-contradiction est zappé. On répond donc (par exemple) à un questionnaire de sondage sans chercher à mettre une cohérence entre les réponses successives, mais simplement en réagissant (de façon pavlovienne) à des influx successifs qui sont les questions. Chaque question est perçue isolément et suscite une réponse automatique, de type affectif, sans qu'il y ait de coordination avec la réponse précédente... ]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : vf | 24/03/2008
RIEN À CRAINDRE
> Je suis curé de paroisse et vous envoie ci-après l'homélie faite un 11 novembre lors d'une messe devant les autorités civiles et militaires de ma ville :
On fait beaucoup allusion, ces temps-ci, dans notre pays, au port ostentatoire d’un signe religieux.
Pour mieux réfléchir aux problèmes qui se posent, sans prétendre les résoudre, je suis allé chercher, dans le dictionnaire Robert, la définition du mot « ostentation », et j’ai lu :
ostentation : mise en valeur excessive et indiscrète d’un avantage
J’ai cherché alors la définition du mot « avantage », et j’ai lu :
avantage : ce par quoi on est supérieur
Je me suis alors posé la question : pour moi, chrétien, est-ce vraiment un avantage d’appartenir au Christ ?
Il est très important que je réfléchisse à cet avantage, à cette supériorité, non pas tant par rapport aux autres, mais par rapport à moi-même, tout simplement :
est-ce que la connaissance du Christ, l’amour de sa Personne, de sa Parole, de ses gestes, me font grandir ?
est-ce que je me sens meilleur, mieux, si je me laisse attirer par lui, Jésus ?
Question fondamentale qui se pose à tous les chrétiens : la connaissance du Christ est-elle vraiment pour toi un avantage ?
Si oui, non seulement tu peux, mais tu dois mettre en valeur cet avantage.
La foi chrétienne n’appartient pas à la seule sphère privée.
Si le Christ change ta vie, s’il est vraiment pour toi un avantage, alors il soufflera sûrement à ton cœur : fais-moi connaître à tes frères, pour que eux aussi puissent connaître cet avantage.
Cela s’appelle la mission, l’évangélisation.
Aucun pouvoir, aucune loi, ne pourront jamais interdire à un chrétien d’être missionnaire, de mettre en valeur, au sens fort, cet avantage qu’est la connaissance du Christ.
Mais, car il y a un « mais »… et le dictionnaire Robert nous aide à approfondir : cette mise en valeur d’un avantage, pour n’être pas de l’ostentation, ne doit être ni excessive ni indiscrète :
excessif : qui dépasse la mesure souhaitable ou permise
indiscrète : qui manque de retenue, de réserve, de délicatesse, de tact
S’il fallait prendre un terme du langage chrétien pour désigner la bonne attitude, c’est le mot « humilité » qui me vient à l’esprit…
…cette humilité qui n’écrase pas l’autre, mais au contraire se met à son écoute et à son service….
… cette humilité qui considère l’avantage qui est le sien non comme un trésor dont il doit se vanter, mais comme un cadeau qu’il sait devoir partager…
… cette humilité qui prend patience, qui ne cherche pas son intérêt, qui fait confiance…
Chers amis, les sociétés n’ont rien à craindre des religions dont les membres mettent en valeur humblement, jour après jour, leurs propres trésors, avantages. En revanche, elles ont tout à craindre de l’excès, de l’indiscrétion, du mépris, en un mot de la violence.
Écrit par : bernard | 24/03/2008
@ Bernard
> Je pense en lisant votre homélie à la première Lettre de Saint Pierre :
"Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect."
(1 Pierre 3, 15-16)
Écrit par : Michel de Guibert | 24/03/2008
DENI
> La religion est une affaire individuelle et l'ensemble des individus forme la société. Refuser à la religion d'avoir de l'influence sur la société revient à en dénier également aux individus.
Écrit par : Annie | 24/03/2008
@ ANNIE
> La religion est une affaire individuelle ? Pas seulement ! Regardez (mais sans exclusive) les cités antiques : le sacrifice aux dieux était au centre de la vie publique. Et si le culte à l'empereur avait peu à voir avec notre rapport intime avec ce dernier, il n'en engageait pas moins les individus dans un culte d'allégeance -proprement politique- de la cité à son égard.
L'Eglise de Dieu n'est pas qu'une collection d'individus, mais un peuple. Dans le Christ nous sommes un. La religion (si vous entendez parler de l'Eglise) regarde les personnes, mais ne s'y réduit pas. Aujourd'hui on nous presse de ne parler qu'en notre nom propre. Sous-entendu, la seule véritable communauté publique serait la nation. L'Eglise n'aurait pas à s'exprimer en tant que telle. Mais une société dans laquelle seuls les individus auraient droit à la parole est-elle acceptable ? serait-elle une société de liberté ? j'en doute.
Rappelons que la Conférence Episcopale des Evêques de France aurait pu ne pas exister. C'est parce que les catholiques de l'époque ne se sont pas laissés faire que l'Etat a accepté de prendre en compte l'autorité des évêques. Nombre de laïcards de l'époque auraient été bien contents si la loi de 1905 avait permis de démanteler l'Eglise de France.
Écrit par : Blaise | 25/03/2008
SONDAGES, MEDIAS, FOI
> Les sondages sont ce qu'ils sont : un instantané subjectif d'une pensée (majoritaire ou minoritaire).
Les médias sont ce qu'ils sont : Il faut intéresser le plus grand nombre, même ceux qui pourraient être blessé par un article, ils l'achèteront par curiosité...
La foi répond à presque toutes les questions, mais il faut en faire l'expérience pour trouver une réponse satisfaisante. Ce n'est pas en réfléchissant ni en sondant sur le vif qu'on pourra comprendre quelque chose.
En exemple, je pourrais dire que moi-même, je suis atteint d'une maladie psychique (trouble bi-polaire), et je consulte pour cela un médecin depuis 10 ans. Au début, c'était la valse des médicaments (j'ai tout essayé), dans une entente parfaite avec le médecin (le meilleur clinicien de la région, un type qui connaît exactement jusqu'aux molécules mêmes des pillules. Par la force des choses, il a observé tous mes épisodes spirituels (retraites de Saint Ignace, pélerinages, etc.), et en tant que médecin neutre, il a prit note des évolutions de mon état moral. Agnostique certes, mais réaliste, il m'encourage aujourd'hui de persévérer dans ce qui me fait réellement du bien : - quelques jours de ressourcement spirituel de temps à autres.
Un psychiatre de son renom deviendrait sans doute une personne suspecte aux yeux de la société, qui veut écarter le fait religieux de tout le reste, mais a force d'observation, il m'encourage aujourd'hui à continuer sur ma voie, sur ce qui me fait du bien.
D'un autre côté, je comprends la société civile (décrite comme neutre), et, par rapport à certains sujets, je comprends ses griefs envers l'Eglise : pour le mariage des prêtres, pour l'avortement, pour l'euthanasie, etc.
La société nous pose des questions, et nous répondons comme nous pouvons le faire, avec des arguments que nous souhaitons rationnels.
Mais, il y a quelques jours, j'ai été à Paray le Monial avec un groupe de pélerins, et je vais y retourner avec ma famille en fin de semaine. Dans la foi, lorsqu'on se perd dans l'adoration du coeur du Christ, toutes les réponses à ces questions nous semblent évidentes. La foi, l'abandon dans la contemplation nous donne des réponse si nettes, si pures, qu'on aurait l'air con de devoir les ressortir face à un "envoyé spécial" ou autres journalistes. Dans la foi, on SAIT que le prêtre est un Jedi, un homme consacré à d'autres devoirs qu'un homme ordinaire dont je fais parie. Dans la foi on comprend mieux les choses, on les accepte, on sait la valeur qu'elles ont.
Le prêtre est un homme hors de l'ordinaire, un Jedi, un guerrier du Christ, ... et pour comprendre quel guerrier fut le Christ, il faut le vivre d'une certaine façon, ... dans notre coeur.
Et là je vois le fossé qui sépare la société civile, engoncée dans ses turpitudes, et l'homme de Dieu. On ne peut pas expliquer froidement la foi. Pour le comprendre, les journalistes devraient en faire l'expérience, mais ils ne prennent pas le temps de la faire, et leur métier ne leur demande pas cela. On peut le regretter, les blâmer, mais ce n'est pas de leur faute. Ils appartiennent aux monde tel qu'il est autour de nous, et ils ne sont pas payé pour changer le monde. Ils rendent compte de ce qu'ils savent, de ce qu'ils ont appris, mais pas de ce qu'il pourraient savoir s'ils pénétraient au coeur de la foi.¨
Tout ce qu'on peut faire, c'est de prier pour eux, et je fais confiance à la recherche de la vérité de la société pour que chaque individu fasse l'expérience de la foi, c'est un sacré cadeau.
Écrit par : Dve | 25/03/2008
@ Blaise
> Il faut lire les deux phrases.
Écrit par : Annie | 26/03/2008
Les commentaires sont fermés.