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15/05/2007

Catholicisme / Amérique indienne : revoilà la Légende noire !

medium_sacrifice_1_.jpg...et l'utopie qui rêve de restaurer la terrifiante religion  aztèque :


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Exhumant la "Légende noire" forgée au XVIIe siècle par la propagande anglo-hollandaise  sur le  catholicisme  aux  Amériques,  les  médias  font l’amalgame entre « évangélisation » et « oppression coloniale ». Ce n’est pas surprenant de leur part. Ce qui étonne, c’est qu’une « théologienne catholique » fasse aussi cet amalgame. Témoin cette dépêche d’agence :

 

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<<  BRASILIA, 14 mai 2007 - Les propos du pape sur l'évangélisation des Indiens provoquent des réactions

Des responsables religieux et experts des communautés amérindiennes se sont élévés lundi contre les propos du pape affirmant que l'Eglise catholique n'avait pas porté atteinte aux civilisations précolombiennes par son évangélisation de l'Amérique latine.

"L'annonce de Jésus et de son Evangile n'a comporté à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes et n'a pas imposé une culture étrangère", avait affirmé Benoît XVI dimanche devant la Conférence des évêques d'Amérique latine (Celam) à Aparecida, au Brésil.

La théologienne Cecilia Domevi, une des responsables de la Celam pour les questions des Amérindiens, a exprimé son "total désaccord" avec la déclaration du pape. "L'évangélisation a été une imposition ambiguë, violente, un choc de cultures, qui a causé un préjudice total aux Indiens", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Benoît XVI avait aussi affirmé dimanche que "le Christ était le sauveur auquel ils (les Amérindiens) aspiraient silencieusement" et que "l'utopie de redonner vie aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l'Eglise universelle, ne serait pas un progrès mais une régression".  Le responsable de l'organisme officiel chargé des questions indigènes au Brésil a lui aussi contesté les propos du pape. "Il y a bien eu une imposition de la religion pour dominer les populations locales", a souligné le président de la Fondation nationale de l'Indien (Funai), Aloysio Antonio Castelo Guapindaia, dans une déclaration diffusée par le site internet du groupe de médias Globo.***

Interrogé par le même site, l'historien brésilien Waldir Rampinelli, de l'Université fédérale de Santa Catarina, a estimé que "le pape aurait dû lire Bartolomé de las Casas", le père dominicain espagnol qui au XVIe siècle a dénoncé les atrocités commises par les conquistadors au nom de la foi.

Le prédécesseur de Benoît XVI, Jean-Paul II, avait demandé pardon aux peuples amérindiens pour le rôle joué par les chrétiens européens dans la conquête de l'Amérique, à l'occasion d'une assemblée de la Celam en 1992. >>.

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Commentaire

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> Il faudrait commencer par connaître les fonctions et les qualifications de Cecilia Domevi, au CELAM et ailleurs. Si cette personne a réellement  fait des études de théologie, on serait intéressé de savoir où !  Car un « total désaccord » avec la phrase du pape signifie que l'on confond l’exploitation coloniale et l’annonce de l’Evangile :

 

 

>  bien entendu la situation au XVIe siècle était ambiguë aux Amériques (comme elle allait l'être au XIXe en Afrique et en Asie), dans la mesure où le missionnaire arrivait en même temps que le colon ; bien entendu, les actes du colon contredisaient souvent l’Evangile et les directives de l'Eglise catholique*. Ces colons étaient des baptisés. Chaque fois qu’ils se rendaient coupables, ils niaient l’Evangile par leurs actes. C’est de cela que Jean-Paul II a fait repentance au nom de l’Eglise. Et c’est cela que dénonçait Las Casas, que Benoît XVI commentait naguère pour ses étudiants (le Pr Rampinelli est mal informé).

 

 

>  Le missionnaire se trouvait mis en position fausse par le colon ; mais c’était lui, et non le colon, qui avait la charge d’expliquer le Christ aux Indiens. Le missionnaire faisait de son mieux. L’histoire de l’éclosion de la foi chrétienne authentiquement religieuse chez les Amérindiens est belle et réelle, quand on se donne la peine de l’étudier en historien**. Mais, au fil du temps, elle s’est faite (c’est vrai) en résistant aux abus des colons : par des alliances locales entre prêtres et Indiens. Alliances soutenues – on ne le dit jamais – par la Couronne espagnole. Exemple, la Floride où l’on respecte l’ordre de Philippe II interdisant de réduire les Indiens à l’esclavage : le but, écrit le roi (23 février 1598), est « que les Indiens ne deviennent pas rebelles et scandalisés, mais deviennent chrétiens. »  Cela se fait  plus facilement en Floride, parce que les seuls Européens installés dans l’intérieur du pays sont des religieux (les franciscains qui ont créé des paroisses indiennes, les doctrinas).  Au Pérou, c'est par les jésuites que se fait l'évangélisation des Indiens : « Tous, hommes comme femmes, apprennent la doctrine chrétienne avec grandes facilités et rapidité, en raison de la passion qu’ils y mettent » (Cuzco, octobre 1576, témoignage du Dr Plaza).

 

 

>  Quant à la culture : « Le religieux et l’Indien ensemble créèrent un nouveau champ d’action culturelle, totalement actif… Entre eux se réalisa une communication intense, chacun apportant une part de sa vie même, à travers l’éducation et l’affection, une affection tragique en ce qu’elle se voyait frustrée par tous ceux qui furent les ennemis des religieux et des Indiens. Dans cet art de symbiose se manifestèrent les antécédents des deux cultures, la préhispanique et l’espagnole, qui fusionnèrent en donnant naissance à une œuvre lumineuse, entièrement nôtre… L’art indo-chrétien fut un moyen d’intégration religio-culturelle de l’homme indien à son nouveau milieu, à ses idées, comme l’avait été l’art gréco-romain, l’art roman et l’art gothique. » (Pr Reyes Valerio, Ecole nationale mexicaine de muséographie, 1978).  En somme : un métissage culturel. On devrait applaudir ça en 2007, au lieu de le huer !

 

 

>  Dans toute l’Amérique centrale et du sud, L’annonce de l’Evangile a été faite par des hommes du Christ tout à fait authentiques. Les Indiens faisaient très bien la différence entre ceux-ci et les exploiteurs coloniaux.  Mme Domevi dit donc une monstruosité en assimilant les deux ; si c’est vraiment ce qu’elle pense, et si elle exerce vraiment des responsabilités  au  sein  des  bureaux  du  CELAM, il y a comme un malaise.

 

 

____

 (*)  Voir le film Mission.

(**)  Quand Benoît XVI dit : « le Christ était le sauveur auquel (les Amérindiens) aspiraient silencieusement », il ne fait qu’interpréter des comportements historiques, attestés dès le début de la conquête espagnole. Au Mexique, les Cempoaltèques (totonaques) et les Tlaxcaltèques s’allient à Cortès pour se libérer des Aztèques, et se convertissent au christianisme. A l’arrivée de Pizarre au Pérou, même conversion des peuples asservis par l’empire inca : les Cañaris, les Chachapuyas, les Huancas, etc. Pourtant le moins qu’on puisse dire est que ni Cortès, ni Pizarre n’étaient des franciscains…  Mais la religion dont ils se réclamaient interdisait les « guerres sacrées » fournisseuses (surtout chez les Aztèques) de bétail humain pour les sacrifices aux dieux des dominants. Ce fut le déclic. Le christianisme indien allait naître de cela.

(***)  M. Guapindaia rêve-t-il d’annuler l’art indo-hispanique métissé et d’en revenir aux sacrifices humains, piliers des religions cosmiques  et racistes de l'Amérique précolombienne ?  Sacré programme. Les Verts nous surprendront toujours.

 

 

Commentaires

DOMEVI

> googlée par mes soins, Mme Domevi reste un mystère : elle n'apparaît qu'à l'occasion de sa déclaration antipapiste. Who's that girl ?

Écrit par : pigafetta | 15/05/2007

> En tout cas ce n'est pas la Nonne militaire d'Espagne.

Écrit par : snatch | 15/05/2007

> Confesión ! Ay de mi !

Écrit par : nochetriste | 15/05/2007

ATROCES RELIGIONS PRE-COLOMBIENNES

> Soyons tolérants! Moi, je veux bien, mais si le Pape avait raison? Jugez-en...

1. MAX FAUCONNET, "Mythologie des deux Amériques" in Mythologie générale (dir. Félix Guirand):

« Le culte de Tlaloc était le plus horrible de tous. Quantités d'enfants et de bébés à la mamelle lui étaient sacrifiés. Pour les fêtes en son honneur, les prêtres "partaient" à la recherche d'un grand nombre de bébés et les achetaient à leurs mères... Après les avoir tués, ils les faisaient cuire et les mangeaient... Si les enfants pleuraient et versaient d'abondantes larmes, les spectateurs s'en réjouissaient et disaient que la pluie était proche.»


2. Benoît XVI, "Foi, Vérité, Tolérance":

« Si on pense [par exemple], que lors de la dernière consécration du temple principal des Aztèques en l'an 1487, "selon les estimations les plus basses, en quatre jours, 20 000 personnes" ont été sacrifiées au dieu Soleil "sur les autels de Tenochtitlàn" (la capitale des Aztèques dans la haute vallée de Mexico), on aura du mal à exiger le rétablissement de cette religion. Un tel sacrifice avait lieu parce que le soleil vivait du sang des coeurs humains et ce n'est que par des sacrifices humains que la fin du monde pouvait être retardée. Les guerres, durant lesquelles on prenait des prisonniers destinés ensuite au sacrifice, étaient commandées par les dieux. Aux dieux de la terre et de la végétation, les Aztèques offraient "des hommes et des femmes que l'on écorchait vif le plus souvent"; aux dieux de la pluie, que l'on s'imaginait petits comme des nains, on sacrifiait de petits enfants qu'on noyait dans des sources, dans des trous d'eau et à certains endroits du lac de Tezcoco. La torture faisait partie de certains rituels. Tout cela n'avait pas son origine, comme W. Krickeberg le constate, dans une "inclination innée vers la cruauté", mais dans cette foi fanatique qui prescrivait aux hommes de pourvoir ainsi à la préservation du monde. Cet exemple est extrême, mais il montre que toutes les religions ne peuvent être considérées d'emblée comme un chemin de Dieu vers l'homme ou de l'homme vers Dieu.»

Et comme au fur et à mesure que l'empire aztèque s'étendait, les dieux de leur panthéon augmentait, les sacrifices s'accroîssaient proportionnellement...

Mais si, on y revient! l'avortement est passé dans les moeurs, l'euthanasie commence à etre légalisée, quand à l'anthropophagie... elle en est encore à ses débuts! En Chine vous trouverez des artistes chinois dont les happenings consistent à manger des phoetus. Avec la bénédiction de l'institution, avec catalogue, préfaces de conservateurs, etc.

Enfin, le côté positif: les Aztèques étaient des écolos avant l'heure. Ils étaient soucieux de la préservation de la planète, et savaient faire des sacrifices quand il le fallait! Nous avons beaucoup à apprendre d'eux sur ce point.

Écrit par : Blaise | 15/05/2007

INTERROGEONS LE CELAM !

> si quelqu'un veut poser la question au celam le lien de contact est là
en espagnol
http://www.celam.org/principal/index.php?module=PostWrap&page=contactenos

Écrit par : catherine-anne | 15/05/2007

IL EST TEMPS DE SE BOUGER

> Il est intéressant de voir comment sont créées les légendes noires. Il est impressionnant de constater que l'objectif non dissimulé est de discréditer l'Eglise.

Il y a un ras le bol chez les catholiques et la volonté renouvelée de faire aimer l'Eglise pour ce qu'elle est. C'est la belle initiative lancée par quelques personnes à propos de Pie XII : www.pie12.com

Peut-être poursuivront-ils en dénonçant les légendes noires concernant le prétendu colonialisme, la science, etc. ?

Bref, il est temps de se bouger...

Écrit par : Vianney | 15/05/2007

IMAGINAIRE COLLECTIF

> Il est vrai qu'on a de la difficulté à comprendre. Il y a eu non seulement, les dominicains, mais aussi les jésuites. L'imaginaire collectif contemporain a déjà effacé de sa mémoire certaines superproductions cinématographiques. Quelques étincelles de déduction et de bonne foi, en suivant certains reportages de la divine chaîne Arte, devraient pourtant suffire à allumer le flambeau de la vérité. Certains usages des religions amérindiennes devraient au moins laisser songeur. Peut-être les auteurs sont-ils d'anciens journalistes prisonniers de vieilles fiches? Ou sont-ils tellement occupés qu'ils n'ont pas le temps d'aller respirer l'univers polué de Monsieur tout le monde. Merci à M. de Plunkett.

Écrit par : Dominique | 15/05/2007

CULTURES ET RELIGIONS

> Pour compléter ce qui est dit par Blaise, il est bon de lire de la même veine "Valeurs pour un temps de crise" du même auteur, p. 106 à 112 : Tout le texte cité par Blaise + "Nous devons approfondir la question. Peut-on fixer les religions comme elles sont et les préserver du cours du temps? Il est évident que l'on ne peut considérer certains hommes comme une « réserve naturelle protégée » de l'histoire des religions et des cultures, réserve dans laquelle les temps modernes n'auraient pas le droit de pénétrer. De telles tentatives ne sont pas seulement indignes et méprisantes pour l'homme, elles sont aussi tout à fait irréalistes. La rencontre des cultures et le rapprochement successif des différents espaces historiques pour former finalement une seule histoire commune de l'humanité ont leur fondement dans la nature de l'homme lui-même. On ne peut pas non plus profiter soi-même des possibilités de la civilisation technologique et imposer en même temps aux autres son propre rêve romantique d'un monde qui ne connaîtrait pas encore la technique. Personne ne le niera aujourd'hui : non seulement on ne peut arrêter l'expansion de la civilisation des temps modernes, mais il relève de la justice d'offrir ses instruments aux cultures qu'elle n'a pas encore atteintes. Peut-être faut-il y travailler avec plus de précaution et de respect des traditions qu'on ne l'a fait jusqu'à maintenant : c'est une autre question. Ce n'est pas l'extension des possibilités techniques qui est mauvaise, mais l'arrogance de l'esprit « éclairé ». Sous ce prétexte, on a détruit des structures qui s'étaient développées et on a piétiné les âmes de ceux dont les traditions religieuses et éthiques ont été écartées sans aucun égard. Le déracinement psychique et la destruction des structures sociales ont certainement été les principales raisons d'un grand nombre d'échecs dans l'aide aux pays en voie de développement. On croyait qu'il suffisait de développer le savoir technologique en niant que l'homme a aussi besoin d'une tradition et de valeurs inscrites à l'intérieur de lui-même."

Écrit par : Dominique | 15/05/2007

"MISSION", PIE XII, etc

> Je vous invite à lire l'article sur les "réductions" (qui ont justement inspiré le film "Mission", Palme d'Or au festival de Cannes 1986 que cite Patrice en note). "Leur but était avant tout de protéger les populations indigènes des razzias de chasseurs d'esclaves, puis de les évangéliser et de les civiliser."

Réductions :

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9duction_%28catholicisme_et_politique%29

NB : Merci "Vianney" pour le site sur PIE XII.

La légende noire contre Pie XII est née d'une pièce de théâtre (Rolf Hochhuth "le Vicaire" inspirée de la vie du SS Kurt Gerstein http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_Gerstein)

Personne ne s'émeut du paradoxe de cette pièce ou du film qu'elle a inspiré, celui de rendre un SS sympathique et l'Eglise détestable, quand les prêtres étaient persécutés et déportés.

Je conseille la lecture de l'ouvrage de Pierre Blet sur Pie XII :
http://www.biblisem.net/historia/bletpi12.htm

Écrit par : Qwyzyx | 15/05/2007

BENOIT XVI, PIE XII

> Le pape est revenu d'ailleurs sur ce sujet dans sa fameuse conférence de Ratisbonne, en reprochant à la modernité de réduire la foi à l'irrationnel. Il concluait par un appel au dialogue interreligieux, sur la base de la raison. Dans cette perspective, la tentation de réduire les cultures à une « réserve naturelle protégée » est écartée; la fausse tolérance -la plus courante hélas - fait place au dialogue authentique.

L'hostilité à l'égard de Pie XII tient de l'absurdité. Lisez "Pie XII et la Seconde Guerre Mondiale" de Pierre Blet : vous serez abasourdis par le nombre et la diversité de ses actions avant et pendant le conflit, au niveau international. Je ne sais pas si c'est un saint (le procès est en cours) mais nous ne pouvons être qu'admiratifs devant tout ce qu'il a fait, la force de tempérament dont il a fait preuve, sa patience héroïque.
Et pourtant on l'accuse de s'être tu ! A notre époque médiatique, obsédée par la transparence, noyée par l'information, le fait que Pie XII ait choisi de limiter ses prises de paroles est devenu incompréhensible. Qu'il ait préféré sauver des vies plutôt que de se faire de la publicité paraît le comble du vice. Mieux valait, dit-on, qu'il s'exprime à voix haute, même si (c'est un détail) cela devait se payer par le massacre des catholiques, des tziganes, de tous ceux qu'il cherchait à protéger.

Écrit par : Blaise | 15/05/2007

LA VAGUE

> Quel bonheur ce blog. On apprend à lire (décrypter les infos), on s'échange des réflexions, on approfondit des sujets, ... La vague se lève ainsi petit à petit. Un immense merci pour ce travail d'évangélisation des intelligences !

Bernard

Écrit par : Bernard | 15/05/2007

LEGENDE NOIRE

> Bravo à votre article car c'est assez rare d'entendre parler de la "légende noire".

VF

Écrit par : VF | 16/05/2007

D'AMERIQUE LATINE

> Mes excuses pour un français pas très élégant. Mais j´écris de l´autre coté du monde, celui qui selon cette éclairée théologienne Domevi aurait été la victime et je cite : « L'évangélisation a été une imposition ambiguë, violente, un choc de cultures, qui a causé un préjudice total aux Indiens ». Mais ce qui me préoccupe surtout, c´est sa présence au Celam.
Pour aider a documenter le sujet, je me permets de suggérer la lecture de la conférence du Prof. Carriquiry à propos de « Chamanes y Hechiceros » (druides et sorciers) : « les grands symboles de l´unité américaine ne sont pas les indigènes, car avant l´arrivée des espagnols et portugais, le continent était absolument fragmenté, une Babel sans la moindre autoconscience » (la traduction est mienne).
Dans la même ligne, le livre de Vittorio Messori « Les légendes noires de l´Eglise ».

Juan Varela


[Ajout de PP - Pour les hispanisants, voyez sur ce sujet : http://www.conoze.com/index.php?accion=contenido&doc=47 ]

Écrit par : juan varela | 18/05/2007

Journalisme

> Il serait intéressant de connaître les noms des équipes de journalistes préparant et rédigeant les articles de l'AFP et autres. Leurs parcours et leurs familles idéologiques. Sont-ils contraints de suivre la ligne d'une rédaction? Est-ce qu'ils subissent un formatage idéologique? Respectent-ils toujours ou dans quelle mesure leurs chartes des droits et devoirs : http://www.snj.fr/article.php3?id_article=66 ; http://www.snj.fr/article.php3?id_article=65 .

Écrit par : Dominique | 20/05/2007

@Dominique et aux "visiteurs" de www.snj.fr
Très beau tout ça ! A quand le film : "Les quatre journalistes de l'A(a)pocalypse" ?

Écrit par : Gérald | 20/05/2007

LAMAS

> Merci à Gérald ! C'est vrai on connaît le nom du char, mais pas celui des chevaux ni du cocher... Pour les sujets peu dangereux ils devraient oser. Bref, prenons un moment pour relire le message pour la 41ème journée des communication sociales http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/communications/documents/hf_ben-xvi_mes_20070124_41st-world-communications-day_fr.html et retournons à nos lamas en attendant l'audience générale de Benoît XVI mercredi et ses commentaires.

Écrit par : Dominique | 21/05/2007

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