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23/04/2007

Premier tour : pas de surprise ! Second tour : comme prévu...

Sur le plan de l'essentiel, Ségo-Sarko-Bayrou restent interchangeables :


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Ce résultat de premier tour n’est pas une surprise. Les deux finalistes sont ceux qu’annonçaient les sondages. Bayrou obtient juste un peu moins qu’on ne l’attendait. Quant aux challengers de droite, leur inutilité fut spectaculaire. L’effondrement historique de Le Pen justifie l’une des méthodes de Sarkozy : assumer la posture sécuritaire (notamment envers les banlieues) et employer un certain nombre de mots (tabous depuis les années 1980), pour siphonner la partie « modérée » des voix lepénistes. C’était une opération tactique de psychologie collective ;  elle a fonctionné. Comme toutes les opérations électorales, elle ne préjuge en rien de ce que ferait réellement Sarkozy à l’Elysée.

 

Il affrontera Ségolène Royal le 2 mai. L’un et l’autre ont du lyrisme (« l’ordre juste » de l’une, le « rêve français » de l’autre, etc). Mais les gens attendent du concret. La candidate de la gauche saura-t-elle exprimer des idées précises ? Peut-être, si l’on en juge par son discours de dimanche soir, où elle a promis que « le traité européen ne se fera pas à l’insu des Français ». (Sarkozy, pour sa part, exclut un nouveau référendum).

 

Les deux adversaires ont besoin, l’un et l’autre, des voix de Bayrou. Mais on sait que Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Bayrou sont interchangeables sur le plan des questions essentielles : les points « non négociables » indiqués par le pape. Aux yeux des catholiques qui prennent au sérieux la parole de leur Eglise, le second tour ne change rien.

 

 

 

Commentaires

APPEL A NOS EVEQUES

> Vous avez été quelques uns à porter haut et fort la parole de l'Evangile et à rappeler qu'au coeur de tout projet politique il y l'homme, son éminente dignité, créé à l'image de Dieu, l'homme à qui la société est ordonnée, l'homme au centre. Vous avez rappelé qu'il n'était pas possible de fonder une société sur la culture de mort, sur l'élimination des plus faibles, sur le massacre des innocents dans le sein de leur mère, sur la destruction programmée de la famille naturelle, sur les restrictions au droit des parents d'élever leurs enfants comme ils le souhaitent. Vous avez répété, après Jean-Paul II et Benoît XVI, qu'il n'était jamais permis de donner sa voix à un candidat dont la position personnelle était connue en faveur des graves atteintes à la vie : avortement et euthanasie.

Le second tour de l'élection présidentielle oppose deux candidats qui proposent, à des degrés différents et avec des nuances, de perservérer dans la direction prise depuis quelques années : Contrat d'union civique ou Mariage homosexuel. Absence de remise en question de la loi Veil et refus de mettre en oeuvre les mesures destinées à limiter le nombre d'avortement. Loi Vincent Humbert ou propos très ambigus sur la fin de vie. Resserrement du carcan imposé à l'Ecole libre. La cohérence et la fidélité nous imposent un rejet clair et net de ces propositions. Aucun catholique ne peut, au nom d'un "moindre mal" hypocrite, cautionner un candidat qui ne prendrait pas clairement position sur les sujets fondamentaux dont dépend l'avenir d'une société, par la regard qu'elle porte sur ses enfants.

C'est pour cela que vous, nos évêques, devez ensemble, avec courage et force, appeler à voter blanc. Pour que les Français prennent conscience qu'il existe des limites au débat politique, qu'il existe une loi plus forte que la loi positive, que tout ce qui touche à l'humanité de chacun oblige à opposer un non possumus net et tranché.

Relayons cette proposition, envoyons là à nos évêques, au nonce, à nos prêtres, à nos familles et amis !

Écrit par : François TEUTSCH | 23/04/2007

PAS INTERCHANGEABLES ?

> Vos commentaires sont pertinents mais je ne peux vous suivre quand vous dîtes que Mme Royal et M. Sarkozy sont interchangeables sur les "points non négociables". Catholique et adhérent à l'UMP je ne vois pas de similitude dans leur projet sur ces points fondamentaux du respect de la vie. L'une prône le mariage des duos homosexuels et l'adoption d'enfant, l'autre s'oppose à cette adoption et propose "un contrat d'union civique" qui n'est rien d'autre qu'un PACS conclu en mairie.
Non, ce n'est la même chose !
Il en va de même sur l'euthanasie ou le PS souhaite autoriser ces mises à mort médicales quand l'UMP en reste à la loi Leonneti qui permet de développer les soins palliatifs.
Quant à l'avortement vous savez bien, en dépit du scandale de ces enfants tués, qu'il est, en l'état, impossible de revenir sur la loi Veil. Nous ne pouvons, sur ce sujet, que nous reporter à la note de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur l'engagement des catholiques dans la vie politique qui rappelle que lorsqu'une loi sur l'avortement est impossible à abroger il faut alors lutter pour limiter ses effets les plus pervers.
Il est déjà difficile, dans notre engagement politique, de défendre la vie, si en plus nous sommes lâchés par une partie des catholiques qui sombrent dans le relativisme ou qui s'enferment à l'extérieur du monde notre combat risque de devenir franchement compliqué.

Limerick

[De PP à L. - Hélas oui, cher Monsieur, les partis sont lâchés par une partie des catholiques. A juste titre. Car les partis s'éloignent tous (plus vite à gauche, moins vite à droite) des fondamentaux humains défendus par l'Eglise (à peu près seule aujourd'hui, provisoirement). Je me doute bien qu'il est difficile de défendre la vie "dans un engagement politique", c'est-à-dire dans une grande machinerie partisane où l'on dit au catho : "assieds-toi là et surtout tais-toi, tu nous compromettrais". ]

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Écrit par : Limerick | 23/04/2007

PAS INTERCHANGEABLES ? (bis)

> Tout d'abord, merci pour ce blog et pour sa constante justesse de vue. Mais, une fois n'est pas coutume, je ne suis pas persuadé que, pour les chrétiens, les trois larrons soient interchangeables.
J'en veux pour preuve, par exemple, l'analyse faite par l'alliance pour les droits de la vie (cf. www.adv.org/dossiers/decodage/archive/2007/
avril004/article/les-12-candidats-et-le-respect-de-la-vie/)
qui montre bien une différence entre eux en matière de bioéthique et de respect de la vie.

De même, concernant la famille (qui peut se rattacher au 3e principe) on voit bien que, si elle est prise en compte comme telle à droite, elle ne l'est pas par Ségolène Royal, par exemple (cf. www.hermas.info/article-6438093.html).

Certes aucun des deux candidats restant ne respecte pas parfaitement les principes non-négociables : mais, sachant que l'un sera nécessairement élu, ne doit-on pas choisir le moindre mal ? D'autant que celui qui est le plus proche de nos convictions -ce qui peut s'expliquer entre autres par le fit qu'il est lui aussi tenu d'essayer de rassembler avant l'élection- sera peut-être plus à l'écoute et plus influencable que son adversaire. J'ajoute que, de plus, les candidats à la présidentielle s'apprécient aussi en fonction de la majorité qu'ils sont susceptibles d'avoir à l'assemblée. Or, certaines majorité paraissent plus susceptibles de défendre les trois piliers ou de s'opposer à des évolutions inadmissibles que d'autres (cf. par exemple, http://www.libertepolitique.com/public/services/
dossiers-26-%95-Homoparentalite-%3A-
Non-Le-manifeste-parlementaire-les-arguments.html)

C'est en tout cas l'optique dans laquelle je vais voter au 2nd tour.

Une dernière réflexion : l'abstention des chrétiens est inefficace en l'absence d'organisation crédible pour l'expliquer et la relayer. Si personne ne donne ce mot d'ordre et n'est en mesure de l'expliquer, l'abstention n'est qu'individuelle, n'a aucun sens politique et se fond dans l'abstention générale que personne ne peut expliquer. L'abstention ne pourrait avoir de sens que si les évêques, par exemple, prenaient la parole pour demander de ne pas voter pour ceux des candidats qui pronent tels arguments. Car (très schématiquement) les candidats percevrait le danger électoral (chrétiens = X voix potentiels) et cela leur permettrait d'adapter leur discours aux souhaits des chrétiens. A défaut, comment savoir si l'abstention résulte de l'amour de la pêche ou d'un désaccord sur le programme économique ?

Cordialement.

Franck

[De PP à F. :
- D'accord sur le dernier point : ça fait partie des initiatives-relais à mettre sur pied dans l'avenir.
- Mais vous me pardonnerez de ne pas croire (du tout) dans la possibilité d'influencer ce système de l'intérieur. C'est perdre naïvement son temps et ses énergies, dans l'indifférence (ou l'hostilité) des appareils envers les croyants ! Nous ferons beaucoup mieux de nous investir dans l'évangélisation, que de nous fatiguer en vain dans la pseudo-politique, où nous sommes des otages volontaires et rien de plus. ]

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Écrit par : Franck | 23/04/2007

AUX CATHO UMP

> Tout le monde a entendu votre candidat déclarer que le droit à l'avortement était un des piliers de la République. Rendez-nous ça acceptable en termes religieux, si vous y arrivez ?

(ps - On leur pardonnerait peut-être de biaiser, de dire que l'IVG existe et qu'on ne peut revenir en arrière, etc. Mais déclarer que l'IVG est un fondement de la République (Sarko) ou que c'est "la liberté de la femme devant la maternité" (Bayrou), c'est de l'apologie pure et simple, et vous n'arriverez pas à me convaincre que c'est sans problème.

Écrit par : lambrecht | 23/04/2007

A Limerick :

> quelle différence faites-vous entre un mariage civil et une union civile conclue en mairie, donnant des droits sur la transmission du patrimoine et des réduction d'impôts du même ordre qu'un mariage ?

Le mariage n'est donc pas une union selon l'UMP ?

Ensuite, quelle différence faites-vous entre l'adoption d'enfants par des personnes homosexuelles vivant ensembles et le fait d'autoriser le transfert de responsabilité et de patrimoine ?

Ou vous êtes d'une naïveté extrême, ou vous le faites exprès.
Mais Sarko propose exactement la même chose que Royal sauf qu'au lieu d'appeler un chat un chat, il utilise la définition comme appellation de la chose.

Écrit par : Boris | 23/04/2007

LES GAYS UMP COMMUNIQUENT

> Communiqué instructif de GayLib, branche gay de l'UMP (19 avril) :

" « A 72 HEURES DU 1ER TOUR, GAYLIB VOIT L’AVENIR EN BLEU ET APPELLE A VOTER SARKO »

A 72 heures du 1er tour, GayLib invite les gays, les lesbiennes, leurs familles et leurs amis à refuser les clichés, à se méfier de « l’homophilie » trop récente et hypocrite de la candidate socialiste et à douter des propositions floues et incertaines du candidat centriste.

Nicolas SARKOZY a déclaré : « l’amour hétérosexuel n’est pas supérieur à l’amour homosexuel (…), il faut lui donner un cadre qui lui permette de s’exprimer ». Nous connaissons bien Nicolas SARKOZY et nous savons combien son ouverture d’esprit et le respect qu’il porte aux gays et aux lesbiennes sont sincères et authentiques.

A 72 heures du 1er tour, GayLib appelle les gays, les lesbiennes, leurs familles et leurs amis à voter dimanche prochain pour Nicolas SARKOZY. Pour cela, nous nous appuyons sur un bilan :

• Création par Nicolas SARKOZY d’une circonstance aggravante pour les agressions homophobes.
• Pénalisation des injures et diffamations homophobes et sexistes.
• Suppression par Nicolas SARKOZY du délai de 3 ans pour la déclaration commune de revenus entre pacsés.
• Améliorations importantes apportées au PaCS en juin 2006.

Et nous soutenons les propositions de notre candidat, dont notamment :

• La mise en place, dès la session parlementaire d’automne 2007, de l’Union célébrée en mairie qui apportera exactement les mêmes droits et devoirs que ceux du mariage civil (hors filiation).
• La création d’un statut du beau-parent, avec convention de partage de l’autorité parentale, pour les familles homoparentales et les familles recomposées.

Avec Nicolas SARKOZY, continuons à faire avancer la cause des gays et des lesbiennes, concrètement, rapidement et sans heurs. "


Qu'en pensez-vous, Limerick et Frank ?
Si vous n'en croyez pas vos yeux, allez vérifier sur le site officiel de GayLib (avec logo de l'UMP) :
http://www.gaylib.org/pages/communiques/communiques.php

Écrit par : Raimundo T. | 23/04/2007

PERSPECTIVE CONJONCTURELLE

> En l'absence de relais pour valoriser politiquement une abstention, on se trouve toujours dans la situation suivante : sachant qu'il y aura nécessairement un élu, dois-je me taire et aider implicitement celui qui a le programme le plus éloigné de mes valeurs, ou donner ma voix pour essayer de "limiter la casse". Dans le premier cas, ne suis-je pas le complice objectif de celui qui est le plus loin de mes principes ?
Pour caricaturer : si de deux candidats, l'un prônait de tuer 20 personnes et l'autre 1. Je sais bien qu'il est inconcevable d'adhérer à aucun des deux programmes. Mais participer à sauver 19 personnes n'est-il pas un bien, pourvu -évidemment- que je continue après à me battre pour sauver le dernier ? Je n'ai pas la réponse, mais, en conscience, cela me semble être la seule attitude légitime. D'autant que si je refusais de voter, il me faudrait dans tous les cas combattre celui qui serait élu après l'élection : autant n'avoir qu'une personne à sauver. Je précise qu'en parlant de combattre un programme, ce n'est pas uniquement au plan politique : c'est aussi par l'évangélisation.

Il me semble que notre religion est une religion de la conscience, qui impose de qualifier l'acte dans sa perspective conjoncturelle. Mais n'étant pas théologien, je ne fais part que de mes interorgations !

Cordialement.

PS pour lambrecht : je ne suis pas UMP.

F.

[De PP à F - Pour info, lisez le communiqué officiel des gays UMP, que nous a adressé Raimundo T. ! Vous allez voir de quel bois se chauffe la perspective conjoncturelle. Je ne doute pas que vous soyez bon théologien et j'ai pour vous la plus grande sympathie, cher F. ; mais j'ai vingt ans de journalisme politique dans mon sac à dos, et je ne crois plus une syllabe de ce que racontent les politiciens. Du reste les résultats sont là. Les plus subtils raisonnements casuistes n'arrêteront pas le bulldozer du matérialisme mercantile, dont font partie les formations politiques d'aujourd'hui.]

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Écrit par : F. | 23/04/2007

A Raymundo.

> J'en pense que :

1°- Nul n'est comptable de ce que les autres peuvent dire et que tout cela participe du battage électoral où chacun veut plaire à tout le monde.
2°- En tout état de cause, entre les deux candidats, il y a un fossé, qui me semble important sur cette question, Madame Royal étant purement et simplement favorable au mariage et à l'adoption homosexuels.
3°- Je ne suis pas sûr qu'il y ait une majorité à droite pour voter un tel texte et suis certain qu'elle sera plus réservée et restrictive, alors qu'il est certain qu'à gauche il y aura une majorité pour voter le mariage et l'adoption homosexuels.
Je crois qu'il y a quand même une définition de la famille qui est explicitement présent chez l'un et pas chez l'autre, même si je suis tout à fait près à convenir qu'aucun des deux ne correspond parfaitement à nos attentes.

Juste une petite précision : dans les partis, les cathos se taisent s'ils le veulent bien. Je pense qu'il faut pas mal de courage pour accepter d'entrer et d'y prendre sa place en tant que catholique. Là encore avant de s'en prendre à quiconque, c'est à nous laïcs qu'il faut nous en prendre.

Cordialement à tous.

Écrit par : F. | 23/04/2007

à F.

> Toute la question est là : faut-il "entrer et prendre sa place en tant que catholique" dans une structure conçue pour produire l'inverse de l'humanisme chrétien ? Or c'est ça que sont les partis d'aujourd'hui, pour des raisons économiques qui les dépassent et que vous ne modifierez pas, quel que soit votre dévouement militant à Untel ou Untel. Le civisme aujourd'hui se construit HORS des partis. Le courage, c'est de SORTIR des partis, en tant que catholique !

Écrit par : Raimundo T. | 23/04/2007

De F à PP.

> Je ne suis malheureusement que trop enclin à être d'accord avec vous ! Je ne crois pas plus que vous dans les discours des politiciens que j'ai également fréquentés (pendant moins longtemps que vous, mais suffisamment pour m'en abstraire totalement).
Mais le problème, c'est que concrètement je ne vois comment on pourrait défendre nos principes en sortant du jeu politique (politicien ?) : sans quoi la société va s'en éloigner complètement, même si nous nous activons ailleurs. Les absents ont toujours tort m'a-t-on enseigné (chez les jésuites !).
C'est pourquoi, il me semble que seul le rapport de force étant susceptible d'influer sur les décisions des politiciens, il faut s'organiser en lobby agissant directement dans le jeu politique.

Bien cordialement.

F.

[De PP à F. - Justement. C'est ça qu'il faut construire : le lobbying qui permettra de peser dans le jeu et de faire respecter d'autres points de vue que ceux de la surenchère "mat.-merc." ! Mais ce lobbying est impossible et inefficace à l'intérieur des machineries partisanes, la démonstration en est faite. (Ceux qui y restent, n'y restent pas en raison de leurs convictions mais d'autres considérations). A nous de l'inventer et de l'édifier. Au siècle de l'internet, deviennent possibles de choses qui auraient été impensables naguère. Regardez le coup d'éclat public du site du diocèse de Toulon à propos du Téléthon (et son effet boule-de-neige, jusque dans des milieux scientifiques inattendus) : extrapolez ce "modèle" dans de plus grandes dimensions, appliquez-le à bien d'autres débats. Ajoutez-y une action pressante "de la base" auprès des élus, appuyée par des organisations de la société civile. Etc. Vous voyez se dessiner alors quelque chose d'intéressant et de révolutionnaire. C'est à créer ex nihilo ? Mais oui.]

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Écrit par : F. | 23/04/2007

A Raymundo (et après je laisse à d'autres l'espace !)

Quand je parle d'agir dans le jeu politique, je ne limite pas cela à l'adhésion à un parti : j'entends par là l'intervention dans le débat public.

Je ne pense pas que ni Jean-Paul II, ni Benoit XVI, ni le concile aient appelé les catholiques à déserter la vie politique et les partis, qui, par principe sont des lieux d'affrontement de bonnes et mauvaises idées pour atteindre et exercer le pouvoir. Il me semble plutôt qu'ils nous ont appelés, en tant que laïcs, à y intervenir et à faire entendre la voix de l'Eglise.

Sortir des partis, pourquoi pas, mais ce n'est rien en soi (surtout que la plupart d'entre nous sont déjà hors des partis !) : le tout est de savoir pour quoi faire ? A mon sens cela ne peut être que de se constituer en véritable lobby. Mais en avons nous les moyens ? Et cela peut-il être efficace s'il n'y a pas de freins en interne aux politiques ? Je n'en suis pas certain.

Cordialement.

Écrit par : F. | 23/04/2007

A PP :

> Tout à fait d'accord avec ce programme ! Mais :
- pourquoi ne pas aussi le mettre en oeuvre dans (ou concernant) les partis ?
- concernant l'exemple du téléthon, ce qui s'est passé est bien : mais c'est sans effet ni sur la loi, ni sur la pratique litigieuse qui persiste.
Cela dit je suis tout à fait d'accord sur la nécessité de nous structurer en véritable lobby, ce qui me parait indispensable pour peser actuellement : c'est d'ailleurs ce que les blogs et sites chrétiens tentent de mettre en oeuvre. Mais il y a un problème de "leadership" de rassemblement de ce qui existe déjà et qui est trop disséminé. En d'autres termes peut-on le faire sans évêques, qui devraient être les leaders naturels de ce lobby ?

Cordialement.

F.

[De PP à F. - Le "coup" du téléthon était une préfiguration de ce qui devra être fait demain, à grande échelle. Bien entendu cela n'a eu qu'un effet psychologique, parce que le réseau de la société civile n'existe pas encore, et n'est pas en mesure de forcer les élus à réfléchir. Mais quant à agir à l'intérieur des partis, c'est techniquement impossible : ils sont conçus pour rejeter aussitôt la greffe chrétienne. C'est ce que les faits n'ont cessé de démontrer jusqu'à aujourd'hui, de façon parfois navrante. Il faut agir de l'extérieur. C'est de là, et seulement de là, que l'on se fait respecter aujourd'hui ! à condition de savoir s'y prendre.
Pour votre question finale : relisons le texte de Vatican II sur la mission des laïcs dans la société. Il ouvre grandes les portes.]

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Écrit par : F. | 23/04/2007

JUSQU'À QUAND ?

> Merci à Raimundo pour son info sur les propos de Mr Sarkozy... Remarquer comme il l'a lâché en fin de campagne... Le président actuel a trompé son électorat pendant trente ans... on nous refait le coup.... C' est aussi une question de dignité maintenant : ça va durer jusqu' à quand ?
Comme François Teutsch et quelques autres ( et PP ?) je crois qu' une déclaration des évêques sur le vote blanc aurait une portée importante pour reconstruire notre avenir... entrée de la notion de "valeur non négociable" dans l' opinion publique... préparation d' une conscience politique plus unie des catholiques de France... préparation d' une existence politique des catholiques sur des points précis... ça vaut bien plus qu' un "moindre mal" exténué et désormais indigne.

Écrit par : Vincenzo | 23/04/2007

Quel succès !

> Je rappelle que ma proposition de vote blanc est AVANT TOUT liée à une demande PUBLIQUE et UNITAIRE des évêques de France. Sinon, il est clair que le vote blanc de 20% des catholiques pratiquants et cohérents (c'est à dire 0,1% du corps électoral) passera totalement inaperçu.
Essayons ! Demandons-le à nos évêques !

Écrit par : François TEUTSCH | 23/04/2007

S'INTERROGER ?

> En tant que chrétiens nous poursuivons le même but : la promotion de la vie et de la vraie liberté. J'ai fait le choix, pour poursuivre ce but, de m'engager dans un mouvement politique parce que je pense que notre action, même si elle n'est pas à la hauteur de nos attentes, est importante pour maintenir ce respect de la vie.
Contrairement à ce que beaucoup pense la parole est très libre à l'UMP, et l'ont peut avancer nos thèmes sans être rejettés. Au risque de vous étonner la défense de la famille ou des enfants est parfois plus facile à faire valoir chez des personnes qui se disent athées que chez des personnes qui se disent catholiques et qui au nom d'une laïcité mal comprise ne cherchent pas à mettre de morale dans leurs actes.
Le problème est que la majorité de la population française ne partage pas nos idées chrétiennes. Vous savez bien qu'on a tôt fait de se faire brocarder de "fasciste" ou de "réactionnaire" parce qu'on s'oppose à l'euthanasie ou à l'avortement. Effectivement pour une majorité de Français l'avortement est un pilier de la République et une grande conquête sociale. Pour une grande majorité il est inique de s'opposer à des unions homosexuelles.

D'où l'importance de l'évangélisation sur laquelle vous avez raison d'insister; évangélisation qui passe aussi par notre présence et notre activisme dans des mouvements politiques pour maintenir l'éclat d'une flamme chrétienne qui, si elle ne brille pas aussi ardemment que nous le souhaiterions tous, demeure néanmoins pour contraindre nos concitoyens à s'interroger.

Cordialement.

Écrit par : Limerick | 23/04/2007

LES GAYS - ET LES CHRETIENS ?

> Je pense qu'il ne faut pas opposer les méthodes pour promouvoir une culture chrétienne. Je suis le premier à dire que l'évangélisation est la base et moi même j'y suis impliqué.
Mais il faut agir à tous les niveaux. Par exemple, je ne pense pas qu'il soit impossible de promouvoir une culture chrétienne à l'intérieur des partis. Les gays y arrivent, pourquoi pas les chrétiens ?
D'autre part, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'attendre les évêques pour agir, il me semble que la note du cardinal Ratzinger appelle tous les catholiques à agir. Je pense que nous devons être imaginatifs comme le dit PP.

Ludovic

[De PP à L. - Si les uns y arrivent et pas les autres, ne croyez-vous pas qu'il y a une raison ? Cette raison est l'engrenage du matérialisme mercantile, dans lequel sont enclenchés tous les partis "éligibles" (ou espérant le devenir). Pourquoi engrenage ? Parce que médias, air du temps, etc. Vous n'y pourrez rien changer. La seule façon d'exister est d'être libres, donc hors de ces grosses machines.]

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Écrit par : Ludovic | 23/04/2007

SARKO ET LGBT

> Je viens d'aller lire sur le site de gaylib les réponse de N Sarkozy à l' inter LGBT...mais ça va très, très loin, c'est précis, déterminé, grave, dès la session d'automne 2007... toute la logomachie de la lutte contre les discriminations, son renforcement, dans les écoles, etc... Ne pouvez -vous pas faire un papier? Merci en tout cas pour votre super-blog que je fais connaître.

Écrit par : Vincenzo | 23/04/2007

PLAINTES

> "Tous les partis éligibles et ceux qui voudraient le devenir". Y compris le lepénisme (ou ce qu'il en reste pour le moment) : il n'y a qu'à lire les plaintes amères des cathotradis, longtemps piliers du FN, et en train de s'en faire virer par Marine LP et sa génération de gens bien résolus à devenir députés, donc à se formater un peu mieux et à éloigner "les ringards". Bientôt ce ne sera pas plus confortable d'être catho dans ce parti qu'à l'UMP. Eh oui, c'est la vie. (A part ça ils sont toujours aussi donneurs de leçons).

Écrit par : Danse-à-l'ombre | 23/04/2007

PAS DANS TROIS SEMAINES

> Encore une fois : mon appel aux évêques n'est évidemment pas nécessaire pour nous déterminer à titre personnel. Mais il vise à susciter une réaction publique et donc médiatique, parce que si Mgr Ricard, au nom de l'épiscopat français, appelle à voter blanc et explique pourquoi, inutile de dire que les médias vont se déchaîner : c'est de cela que nous avons besoin, nous retrouver au coeur du débat public !
Au fait, quels sont ceux d'entre vous qui, d'accord avec ma proposition, l'ont immédiatement adressée à leur évêque ? C'est aujourd'hui qu'il faut le faire, pas dans trois semaines !

Haut les coeurs !

Écrit par : François Teutsch | 23/04/2007

LES PARTIS

> J'ai moi aussi pas mal fréquenté les partis et j'en suis toujours partie déçue. Je suis à la fois déçue que Le Pen ait tant perdu de voix, mais heureuse pour la bonne leçon infligée à tout ceux qui ont agi contre l'Eglise à l'intérieur du mouvement...

Écrit par : Gentil Loup | 24/04/2007

PERPLEXE AU SECOND TOUR

> Pourquoi dites vous que les challengers de droite ont prouvé leur inutilité ? Je me suis battue pour Villiers (sans trop d'illusions) mais je pense que sa déclaration sur la culture de mort et l'avortement de masse au soir des résultats justifie le combat, si tous les cathos avaient voté pour lui, peut être aurait il fait quelques pour cents de plus lui permettant de peser sur Sarko pour qu'il ancre plus sa politique à droite... De toutes les manières il est certain que la solution n'est pas humaine et ne peut être que providentielle mais je crois que c'est un péché contre l'espérance que de refuser le combat : Jeanne d'Arc quand elle a quitté Dommartin n'avait aucune chance de convaincre le roi, il lui a fallu la foi et l'espérance ! Pour moi c'est pareil en politique, sachant que le combat de l'évangélisation est évidemment prioritaire comme vous le dites mais les deux ne s'opposent pas.
Il est vrai que je suis très perplexe pour le second tour, je ne sais pas du tout quoi faire...Merci pour votre blog qui est éclairant.

carmel gindre

[De PP à CG - Mais il n'y a pas de pouvoir politique à convaincre, dans la mesure où il n'y a plus de pouvoir politique tout court ! La dévitalisation du politique au profit du matérialisme mercantile est désormais généralisée en Occident... Les vraies batailles seront HORS des partis, quitte à faire pression SUR les dirigeants, mais de l'extérieur. Là est la vraie force aujourd'hui.]

Écrit par : carmel gindre | 24/04/2007

L'ILLUSION DU "CHRETIEN DANS UN PARTI"

> Pour avoir milité dans un parti il y a quelques années, je sais qu'il est illusoire de vouloir changer les choses par l'intérieur tellement le chrétien est à contre-courant du sytème. De plus, comment participer à une organisation qui contredit ouvertement les points non-négociables par un chrétien?
Il faut une intervention claire de nos evêques, mais j'ai bien peur que peu d'entre eux se manifestent. Ils sont souvent paralysés par une peur de l'engagement en politique venant sans doute d'une interprétation à la française de la laïcité (la religion réduite totalement à la sphère privée cf Bayrou!). Il faut les convaincre du contraire en allant les voir!
S'engager en politique ne veut pas dire s'engager dans un parti politique. Il faut donc constituer un lobby ou quelque chose d'approchant pour se faire entendre. Bien, mais qui, sous quelle forme? Bref, on reparle du crif catho: le crcf (comité représentatif des catho de France)? Vatican II souhaite que les laïcs s'engagent. Mais il ne faudrait pas que ce comité forme une hiérachie parallèle, voire un contre-Eglise. Alors je redemande: qui commence? Comment fait-on? Quand?

Écrit par : VF | 24/04/2007

Allez donc voir cette sympathique initiative !

http://www.jevotepourlavie.blogspot.com/

Écrit par : François TEUTSCH | 24/04/2007

ILS SE VALENT TOUS LES TROIS

> Je suis totalement d'accord avec l'idée de François Teutsch. C'est moins le vote blanc en tant que tel qui est important dans l'histoire, qu'une parole claire et forte de la part de nos évêques. Effectivement, on peut rêver...
J'approuve également totalement Patrice de Plukett dans nombre de ses propos. Les 3 candidats se valent dans le fond, et nous catholiques, jouons sur les nuances, tout en continuant à tout perdre. Le matérialisme mercantile engloutit tout sur son passage.
Effectivement, je rejoins totalement l'idée de créer un lobbying qui permettrait de peser dans le jeu politique. Les propos de M. de Plunkett sont très clairs et me semblent profondément justes : "Extrapolez ce "modèle" dans de plus grandes dimensions, appliquez-le à bien d'autres débats. Ajoutez-y une action pressante "de la base" auprès des élus, appuyée par des organisations de la société civile. Etc."
Plutôt qu'un CRIF (cf. Matthieu Grimpret), n'est-ce pas un "Réseau Voltaire" catholique qu'il faudrait créer ?

Écrit par : Pierre G. | 24/04/2007

Un début de réponse ou ici ou une aide à la réflexion en cours :

http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article-1888-Les-options-legitimes-d%92un-vote-en-conscience-.html

Écrit par : Qwyzyx | 24/04/2007

CLONAGE

> Pour le second tour, il me semble que Mlle Royal risque d'être pire sur la question du clonage que N Sarkozy. Je suis allée voir la synthèse faite par http://www.genethique.org/doss_theme/dossiers/Presidentielles%202007/acc.presidentielles.htm
et il semble que N sarkozy soit plutôt contre le clonage
" Le clonage dit thérapeutique est un clonage reproductif interrompu. Je suis donc, en l’état actuel de la science, très réservé. J’observe au surplus que cela reste une perspective scientifique pour le moment très hypothétique."
Je redoute davantage la position de S Royal :
“Les questions de bioéthique sont parmi les plus délicates. La loi d’août 2004 autorise des dérogations au principe d’interdiction de recherche sur l’embryon dans des termes qui ne sont pas suffisamment clairs. Or, en l’espèce, il est bien sûr nécessaire d’être précis. Il conviendra donc d’y revenir, au vu d’un bilan de la loi de 2004, pour permettre le progrès médical dans un cadre juridique.”²
Cette question du clonage me semble très importante.
Pour voir la gravité du clonage, je vous invite à lire ce lien fait par Vigilance-Clonage :
http://catholiquedu.free.fr/2007/parousieCESHE.htm
http://catholiquedu.free.fr/ONU25.htm

Béatrice

[De PP à B. - La déclaration numéro 1 est-elle autre chose qu'une posture pré-électorale parmi bien d'autres ? Je voudrais le croire comme vous, et imaginer que le candidat, s'il est élu, résistera à la pression des hyper-puissantes firmes de biotechnologies, espoir et fleuron du matérialisme mercantile alantique !]





Béatrice

Écrit par : Béatrice | 24/04/2007

COURAGE

> Des fois nous parlons comme si ce combat était qu' une affaire humaine, alors que nous oublions qu' au milieu de nous il y a quelqu' un qui est plus fort que le mal, oui plus fort que le mal. Dès le début de l' Eglise les chrétiens n' étaient que 12 dans un milieu paganisé pire que maintenant . Aujourd' hui les cathos sont + d' 1 milliard. Alors convertissez d' abord par la priere ensuite LA MORTIFICATION et après seulement après l' action. Courage.

Écrit par : jed (Abidjan) | 24/04/2007

Nous nous irons voter Jeanne d'Arc ! ou Saint Louis !

> Pour ce qui est de notre évêque, Mgr Cattenoz, je pense qu'il sera d'accord, par contre certains éclésiastiques... Aussi, il me semble qu'il ne faut pas hésiter à mettre la pression pour soulever le poids du politiquement et religieusement correct... Merci pour la pertinence de vos propos qui sont fort justes, ainsi que toutes vos analyses. C'est un baume pour nous de voir que foi, raison et vérité se rencontrent !

bn

Écrit par : bn | 24/04/2007

OÙ EST LE PROBLÈME

> Cette idée d'appel à voter blanc est séduisante, mais deux écueils au moins me font penser que c'est un peu vain.
Tout d'abord, comme le disait M. Grimpret hier à Radio Notre-Dame, une telle action pour avoir un effet se prépare. Une improvisation entre les deux tours me semble très dangereuse et risque d'être contre-productive car mal interprétée.
J'en viens là au deuxième point. Aujourd'hui, l'enjeux est d'atteindre l'opinion publique. On l'a vu dans l'affaire du téléthon, heureuse surprise, mais également échec au final car le discours juste a été étouffé. PP le sait, un plan média est nécessaire, avec des relais, des arguments chocs, sinon c'est le pilori.

NB : Pourquoi ne pas avoir appelé à voter blanc dès le premier tour, si tous les candidats sont inféodés au matérialisme mercantile ? à moins que cela ne soit pas le cas, mais alors pourquoi ne pas avoir appelé à voter pour celui-ci ?


[De PP à L. :
- Mais justement, cher Ludovic, la question du vote blanc dès le premier tour a été soulevée sur ce blog !
- Le blog n'est pas là pour "appeler" à ceci ou cela (sauf dans le domaine caritatif), mais pour débattre, en essayant de poser des problèmes qui sont esquivés ailleurs pour une raison ou une autre;
- Un appel au vote blanc serait "très dangereux" ? Pour qui ? Il dérangerait les membres des partis politiques : mais ça, ce n'est pas le problème, pour les catholiques qui cherchent objectivement (et non "partisanement") un chemin ;
- D'accord avec vous pour dire qu'un plan média se prépare. Raison de plus pour... s'y préparer, au moins dans l'avenir.
- Absolument pas d'accord sur "l'échec" de l'action Toulon-Téléthon. Personne n'imaginait que la direction du Téléthon allait donner subitement raison aux chrétiens et aux scientifiques qui critiquent Peschanski. Le succès a été ailleurs : dans la prise de conscience de centaines de milliers de Français (qui ne soupçonnaient pas jusque là l'existence d'un grave problème). Et dans le réveil de nombreux catholiques, à tous les échelons, qui ont constaté qu'on pouvait résister, objecter, expliquer.

Ce n'est qu'un début. Sortons des impasses et des arguties. Cessons de voter Multinationales et/ou Nouvelles Moeurs sous des prétextes casuistes. Cessons de rouler pour des employeurs qui ne le méritent pas, et de convoyer sans nous l'avouer des marchandises critiquables. Roulons pour le Christ et l'humanité, avec toute la planète chrétienne.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Ludovic | 25/04/2007

D'ACCORD

-je suis d'accord avec Jed (d'Abidjan).Aussi je prie et j'offre ce que je peux offrir au quotidien)pour vous tous, pour nous tous.
-vote blanc ou abstention, oui, mais solidement organisé, avec l'autorité morale de l'Eglise, et pour invalider un vote, comme pour le dernier referendum italien...Donc, à défaut d'appel solennel de la CEF, le 6 mai, il faut aller voter, et pas blanc !!
-Quand il sera acculé et dans une situation désespérée, si on prie pour lui, Sarko, au lieu de se fermer encore et de s'affaiblir devant les lobbies de culture de mort, se tournera peut-être alors vers le Dieu des chrétiens et des Juifs...
-dans cette lutte très pénible et angoissante contre la culture de mort, un baume: l'unité émergente entre beaucoup de catholiques, protestants et juifs, et pas des moindres.
-Mais cela n'exclut pas tout ce que vous proposez(sauf le vote blanc ou l'abstention le 6 mai prochain), et ce blog me remplit d'espérance, ça fait un bien fou !

Écrit par : 22-à-Asnières | 25/04/2007

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