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08/02/2007

Ecologie de la paix, écologie humaine :

Une mise au point constructive de l’observateur du Saint-Siège à l’Unesco :


 

 « Le respect de la nature n’est pas seulement demandé à l’homme de la rue, mais aussi aux grandes entreprises multinationales », dit Mgr Francesco Follo, rappelant que lorsque Benoît XVI parle d’écologie, il évoque une « écologie de la paix » et « une écologie humaine ».

« Benoît XVI, explique Mgr Follo, parle d’une écologie de la paix, d’une écologie humaine. Ce qui est désormais en jeu, ce n’est pas seulement le respect de la nature, mais le respect de la personne humaine, et la façon dont ces écologies doivent interagir pour une coexistence véritablement humaine. » ».

Pour ce qui est de l’engagement de l’Eglise en faveur du respect de l’environnement, Mgr Follo souligne que « l’Eglise soutient une autorité morale qui permette des décisions auxquelles adhèrent différents Etats ».

Et de préciser : « Nous soutenons tout ce qui défend l’homme et sa dignité. Quant à la nature, il est nécessaire de répéter qu’elle ne doit pas être sacralisée, parce qu’elle est faite par Dieu et en fonction de l’homme, et Dieu la lui a confiée pour qu’il en permette le développement ».


Pour le représentant du Saint-Siège, il est important de protéger la nature «parce que grâce aux données publiées par ce groupe de travail sur l’écologie, on n’a jamais été conscient autant qu’aujourd’hui du fait que le problème de la destruction du monde ne vient pas, comme on le craignait il y a quelques décennies, de l’extérieur, lorsque l’on craignait que quelque météorite ne vienne détruire l’humanité ».


« Le problème, insiste Mgr Follo, vient de l’intérieur de l’humanité : l’homme risque de se suicider dans le monde. L’attention réservée à la contribution finale du congrès de Paris au problème écologique ne concerne donc pas seulement le respect de la nature, mais aussi ‘qui’ doit la respecter. Et le respect de la nature n’est pas seulement demandé à l’homme de la rue, mais aussi aux grandes entreprises multinationales qui gèrent leur développement par une exploitation des ressources humaines qui a un impact négatif au point de de pouvoir potentiellement détruire le monde ».

Pour ce qui est du rapport entre écologie et développement, Mgr Follo fait observer : «Nous sommes tous pour le développement. Mais il faut favoriser un développement de tous les pays de façon durable : autrement nous nous trouverons devant la richesse d’un monde pollué et empoisonné, sinon détruit. Une autre remarque s’impose également. Ce développement, qui est en route dans les pays soi disant « pauvres », jusqu’à quel point est-ce un réel développement ou seulement une « délocalisation » de certaines industries parce qu’il est trop cher de les maintenir dans le monde soi disant « développé » ? Il convient donc de parler d’une écologie de la paix, d’une écologie humaine, et il me semble que Benoît XVI rappelle aussi cet aspect. Autrement, nous risquons de ne faire qu’un discours « à la mode », qui se préoccupe de la pollution, ou du trou d’ozone – ce qui est très important! – mais on ne se préoccupe pas réellement de comment ce développement sera humain. On a besoin d’une autorité mondiale qui élabore une norme».

(Source : ZENIT)

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Commentaire

 

 

>  La mise en danger de la planète ne vient pas « de l’extérieur », nous dit l’Eglise catholique : elle vient notamment de l’activité industrielle humaine. Se le cacher, ce serait refuser d’entendre l’Eglise. 

 

>  Les « grandes entreprises multinationales » sont directement en cause. L’Eglise nous le dit. Nous devons l'entendre.

 

> Donc : que les multinationales, et leurs amis politiques, ne fassent pas porter sur « l’homme de la rue » la responsabilité. Cela les arrangerait, et elles pourraient invoquer le libéralisme (« que chacun se prenne en main », etc). Mais ce serait une défausse inadmissible.

 

>  « On a besoin d’une autorité mondiale qui élabore une norme ». C’est l’Eglise qui nous le dit. Là aussi, ne faisons pas semblant de n’avoir pas entendu.

 

> Cependant « la nature ne doit pas être sacralisée » : ça, c’est une mise en garde contre la Deep Ecology qui déferle à la télévision et dans les magazines. L’homme se doit de protéger la création parce que le Créateur la lui a confiée, et non parce qu’elle serait « meilleure que l’homme ».

 

Ainsi l’Eglise déploie sa pensée : équilibrée, nuancée, ferme… et que chaque catholique doit faire sienne.

 

 

 

 

 

Commentaires

SOURDS

> Ah que oui, il n'y a pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre : ceux qui réduisent le catholicisme à leur propre vision de la vie, celle de leur milieu ou celle que leur donnent les médias !

Écrit par : alice | 08/02/2007

RECHAUFFEMENT & 11 SEPTEMBRE

> Je ne sais plus où j'ai lu que le réchauffement du climat n'existe pas ! Ca me rappelle Thierry Meyssan du réseau Voltaire, et son livre pour prouver que le 11 septembre n'a pas eu lieu.

Écrit par : Flok8 | 08/02/2007

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