22/12/2006
" Vladimir Poutine déplore le rapide déclin de la population russe "
...et ce problème existe aussi en Europe occidentale. Il dépasse (de loin) le domaine du politique et de l'économique :
Les agences :
<< MOSCOU - Le président russe Vladimir Poutine a déploré jeudi l'important déclin de la population russe et pressé les autorités régionales du pays de prendre des mesures de nature à encourager les familles à faire plus d'enfants. S'adressant aux législateurs russes, Vladimir Poutine a rappelé qu'en treize ans, le nombre de décès a dépassé le nombre de naissances jusqu'à creuser une différence de 11,2 millions de personnes et que désormais 14% des Russes sont âgés de plus de 60 ans. Selon les normes internationales, la moitié de ce taux désigne déjà une société âgée.
Le population russe a baissé d'environ 4% entre 1993 et 2006, pour atteindre 142,7 millions, selon le ministère de la Santé. Les experts expliquent cette baisse par le bouleversement économique post-soviétique qui a sérieusement porté atteinte au système de soins publics, ce qui a provoqué une baisse conjuguée du taux de natalité et de l'espérance de vie. La pauvreté croissante, l'alcoolisme, la multiplication des crimes et l'émigration ont également leur part de responsabilité pour expliquer la baisse de l'espérance de vie: 66 ans en moyenne, soit 16 ans de moins qu'au Japon et 14 ans de moins que la moyenne de l'Union européenne. >>
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Commentaire
Cette implosion de la population du Vieux Continent est aussi rapide dans plusieurs pays d’Europe occidentale, notamment l’Allemagne. (Mais dans ces pays, la chute des naissances est compensée par l’immigration).
Prendre conscience de ce phénomène de « désertification démographique », c’est comprendre qu’il est le symptôme d’une dépression mentale, morale, et surtout spirituelle.
L’ampleur et la gravité du problème dépassent le domaine du politique, et même de l’économique. Certains Etats d'Europe tentent de résister : ainsi la Norvège, par un effort des pouvoirs publics qui subventionnent littéralement la natalité et qui obtiennent un certain succès (on est ici très loin des slogans du laisser-faire libéral). Mais partout ailleurs, c'est la résignation. Les seuls conscients sont les chrétiens. C'est chez eux que l'on continue à avoir des enfants... Et c'est du côté de l'Eglise catholique que l'on ose penser la situation, en proposant un changement de cap.
P.P.
07:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : société, natalité, démographie, Europe
Commentaires
BERCEAUX VIDES
> On serait heureux d'entendre plus souvent reconnaître que les berceaux français seraient presque vides sans les mères immigrées. Quel pays pourrait continuer d'avancer s'il n'avait presque plus d'enfants ? Cela mérite considération.
Écrit par : Eugénie | 22/12/2006
IMPOSTURES
> Il y a deux impostures, celle des dirigeants qui font semblant de ne pas savoir que la démographie est le principal problème, et celui des démagogues qui disent aux Français qu'on pourrait continuer à jouir du confort d'hier tout en ne faisant définitivement plus d'enfants.
Écrit par : Tardif | 22/12/2006
DEMOGRAPHIE FRANCAISE
> Pour la France, des démographes: Jacques Dupaquier et Yves-Marie Laulan ont démontré (livre ISBN 2-296-00956-5) que le taux de fécondité réel est de l'ordre de 1,70 et non de 1,94 comme les medias le claironnent à l'envi. Si les sociétés modernes n'assurent plus leur reproduction, la cause principale me semble être à chercher dans la disharmonie croissante entre les femmes et les hommes et le désir des femmes d'exprimer leur nature par d'autres voies que celle de la maternité
Écrit par : Carré | 22/12/2006
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