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06/11/2006

Benoît XVI : pour les énergies alternatives

"L'art de vivre chrétien" (J. Ratzinger) se propose comme un creuset de réflexion pour toute la société : 


 

 

Rome, 6. 11. 06 (agences) :

 

 

<<  Le pape Benoît XVI a apporté le soutien de l'Eglise catholique à la recherche sur des sources d'énergie respectueuses de l'environnement, lors d'une audience accordée lundi au membres de l'académie pontificale des sciences.

Le pape a souligné les "menaces"  qui pèsent sur l'environnement et "le besoin urgent de découvrir des sources d'énergie alternatives accessibles à tous".

"Les scientifiques auront le soutien de l'Eglise dans leurs efforts pour y parvenir", a-t-il déclaré.

 Le souverain pontife a également souligné "les responsabilités morales" des scientifiques dans la formation de l'opinion publique. Ils doivent éviter tout autant "les prévisions inutilement alarmantes qui ne soient pas étayées par des données suffisantes ou qui dépassent leurs capacités de prévision" que "le silence né de la peur", a-t-il estimé.

Benoît XVI a par ailleurs estimé qu'aucun conflit de principe n'opposait le christianisme et la science, mais que l'homme ne pouvait pas "placer dans la science et la technologie une confiance sans conditions, au point de croire qu'elles peuvent tout expliquer et satisfaire tous ses besoins existentiels et religieux".

L'académie pontificale des sciences, qui compte 80 membres dont une trentaine de prix Nobel, se réunit en assemblée plénière tous les deux ans sur un thème particulier. Celui de cette année concerne "la prévisibilité dans la science".>>

 

 (Merci à Falk van Gaver qui nous communique cette info).

 

 

Commentaires à chaud :

 

> Cette orientation donnée par Benoît XVI est une nouvelle manifestation de la différence radicale qui sépare le catholicisme romain de courants mystico-américains pour qui le plan de Dieu et celui de Texaco sont recto-verso.

 

 

>  Domaine par domaine, l’Eglise prend position contre le ravage de la planète (et des civilisations) par le bulldozer du capitalisme financier. Voici le volet "environnement"...

 

 

> L'Eglise propose notamment aux scientifiques de s'émanciper de la tutelle du système ultralibéral, qui pousse la science à se croire déliée de toutes limites et de tout repère anthropologique.

 

 

> Une nouvelle (et authentique)  « théologie de la libération » est ainsi en germe.

 

 

Les croyants accueillent cette bonne nouvelle avec enthousiasme.

 

 > Ceux  - il y en a -  qui n’éprouvent pas d’enthousiasme devant cette dimension « sociale » de la foi catholique, peuvent se demander pourquoi. Personne ne saura mieux qu’eux la réponse à cette question… Nous nous garderons de prétendre entrer dans la chambre de leur conscience : « restons dans l’antichambre », conseillait le cardinal Newman. Mais l’heure est à la réflexion pour chacun de nous.

 

 

 

 

Commentaires

L'EGLISE ET LA CREATION

I>
Il est normal que l'Eglise s'inquiète de la Création.

Une dépêche récente confirme l'attention de l'Eglise à propos de l'environnement.

« Le monde a besoin d’une conversion écologique » affirme le représentant du Saint-Siège à l’ONU -
Intervention de Mgr Migliore sur le développement durable :
ROME, Vendredi 27 octobre 2006 (ZENIT.org) – «Les conséquences de notre activité économique sur l’environnement, figurent maintenant parmi les plus importantes priorités du monde ».
C’est ce qu’a affirmé Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège, devant le deuxième Comité de la 61ème Assemblée générale de l’ONU sur le développement durable, le 26 octobre dernier.
« Si nous voulons faire du développement durable une réalité enracinée, à long terme, nous devons créer une économie durable », a affirmé Mgr Migliore.
Mgr Migliore estime que le minimum que l’on puisse demander aux Etats et à tous ceux qui jouent un rôle important au niveau de l’environnement est le respect des engagements pris au Sommet « Planète Terre » de 1992 relatifs aux piliers économiques, environnementaux et sociaux du développement durable.
« Même dans un contexte de transition et de mutation rapide, notre économie reste fondamentalement basée sur sa relation avec la nature », a-t-il expliqué.
Il devient de plus en plus clair que si les « systèmes qui soutiennent la vie du monde sont détériorés ou irrémédiablement détruits il n’y aura d’économie viable pour aucun de nous », a-t-il poursuivi.
Le Saint-Siège est convaincu que les préoccupations concernant l’environnement doivent être considérées comme « la base sur laquelle repose toute activité économique, et même humaine ».
« Les conséquences sur l’environnement de notre activité économique figurent maintenant parmi les plus importantes priorités du monde », a-t-il rappelé.
Mgr Migliore précise que « le monde a besoin d’une conversion écologique afin de faire un examen critique des modèles actuels de pensée ainsi que des modèles de production et de consommation ».
Dans le cadre du développement durable, Mgr Migliore rappelle la nécessité d’accorder une attention particulière à « l’énergie », aux « changements climatiques », au « développement industriel » et à « la pollution atmosphérique ».
Le Saint-Siège encourage l’application d’une « stratégie énergétique » commune, capable de satisfaire les besoins en énergie, de protéger la santé des personnes et l’environnement et d’affronter de manière efficace le problème des changements climatiques. Le Saint-Siège encourage un « sérieux investissement public » dans « les technologies propres ».
Mgr Migliore a évoqué la question de l’eau, précisant que « le principal problème » n’est pas « le manque d’eau » pour répondre aux besoins des personnes mais « la gestion des ressources ». « La gestion des ressources en eau doit être basée sur l’application du principe de responsabilité partagée au niveau international, avec une attention particulière au principe de subsidiarité qui exige la participation des communautés locales au processus de prise de décision ».

« L’un des processus les plus inquiétants de dégradation de l’environnement, avec un fort impact négatif non seulement sur l’environnement mais également dans les domaines économique et social » est le processus de désertification, a poursuivi l’archevêque italien qui demande des « réponses coordonnées au niveau international » pour enrayer ce phénomène alarmant.

Mgr Migliore souligne enfin « l’importance du rôle de la réforme agraire et (du) développement rural pour combattre la faim et la pauvreté, pour promouvoir le développement durable et la sécurité alimentaire, garantir la promotion des droits humains », rappelant que le secteur agricole, dont dépendent les trois quarts des personnes souffrant de la faim à travers le monde, connaît une dégradation de plus en plus importante.
ZF06102704

Écrit par : Qwyzyx | 06/11/2006

A l'attention de l'auteur,
je constate que vous utilisez pour la deuxième fois le terme de "théorie de la libération", que vous semblez appeler de vos voeux.
Certes vous prenez soin de la distinguer de sa version lénifiée, qui n'en reste pas moins sa déclinaison la plus connue, mais étant donnée les dérives en quoi elle consistait je m'étonne que vous la défendiez.

S'agit-il d'une ignorance de ma part quant à une définition plus ancienne de cette théorie dont la version 80's ne serait qu'une tentative dévoyée?

Quel contours lui donnez-vous?

Merci pour votre réponse.

Écrit par : Giurgiu | 09/11/2006

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