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22/10/2006

" Il ne s'agit pas de juger, mais de sauver !"

Pour les catholiques, c'est la "Semaine missionnaire mondiale"...


 

Hier et aujourd'hui dans  les églises des cinq continents, les catholiques ont été appelés à s'associer à la "semaine missionnaire mondiale". Ils ont tous écouté le même évangile qui s'achève sur ces mots : "Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie [...] pour la multitude." Dans les églises, le célébrant a rappelé que la vie offerte par le Christ à l'humanité entière est la Vie éternelle, "en Dieu".

Le jeune vicaire de ma paroisse a précisé que tout chrétien vraiment chrétien (c'est-à-dire... croyant)  est missionnaire envers son prochain :  mais que "nous sommes là pour sauver, non pour juger".

Voilà une idée cruciale. J'écris cette note dès mon retour chez moi, dans le sillage de l'appel entendu il y a deux heures  : aider au salut des autres, non les juger.

 

 >  Les non-chrétiens, qui sont l'écrasante majorité (quoi qu'on dise) en France et en Europe aujourd'hui, trouvent arrogante cette idée d'un "salut" proposé à tous.  Un abîme sépare en effet  l'opinion publique et la foi chrétienne. C'est pour lancer des passerelles par dessus cet abîme que Benoît XVI parle et agit. Comment aider l'homme et la femme de 2006 à découvrir l'enjeu et la dimension de leur propre existence ? Toute la Nouvelle Evangélisation est un chantier de réponses à cette question... 

 

> Les chrétiens eux-mêmes sont partagés, au moins en Europe occidentale.

Beaucoup d'entre eux sont en phase avec leur pape, leurs évêques (et leurs jeunes vicaires qui tiennent des propos nets et précis).

Mais d'autres rechignent.

Les uns, parce qu'ils ont tendance à juger autrui.

Les autres, parce qu'ils ne croient pas qu'il faille sauver autrui. Ceux-là font un abus du mot "tolérance". Refuser d'aider au salut du prochain, sous prétexte que ce serait "prosélyte" donc "intolérant", est un contresens. C'est même le signe d'une conscience chrétienne un peu... atrophiée ! Ne pas croire que sauver est le plus grand service à rendre, ce serait ne pas croire au salut ; et un chrétien qui ne croirait ni au salut ni à ses devoirs envers les autres, quel genre de chrétien serait-ce ?

Mais une génération de jeunes est en train de se lever, qui n'ont pas de ces dysfonctionnements intimes. J'en ai rencontrés beaucoup depuis deux mois : à Nancy, à Besançon, au Mans, à Saint-Etienne hier et avant-hier...  Ils font confiance à leur Eglise, qui leur a transmis la foi. Pourquoi ne pas faire confiance, nous aussi ?

 

 

Commentaires

" FORMER AU GOUT DE LA VERITE "

> Patrice, ce n'est pas vraiment un commentaire mais un profond merci pour le travail que vous faites sur ce blog ; le vieux prof de maths chrétien et fier de l'être que je suis est toujours heureux de vous lire quel que soit le sujet. Dans l'optique des esprits à bien former peut être serez vous intéressé à lire les propos de Laurent Lafforgue qu'il publie sur le site "ihes.fr". Pour ma part "je rame encore" pour former les élèves qui me sont confiés au goût de la vérité....Très cordialement. Gérald

Écrit par : Gérald | 22/10/2006

" CANCER "

> Depuis 1 mois, je ne suis plus considé comme un chrétien. Je suis en effet un apostat. marre de ces religions qui nous vendent du vent et qui dénigre l'humain et la nature. La religion est le cancer de l'humanité. Votre concept "Dieu" est d'un ridicule tout autant que votre foi. Fotre Fuhreur de pape est un voyou.

Écrit par : Préault Damien | 23/10/2006

" A L'INTERIEUR DE CHAQUE CHRETIEN "

> Tout à fait d'accord avec cette idée cruciale : il ne s'agit pas de juger mais de sauver et merci encore de ce point de vue. Dés qu'un catholique juge,...il n'est plus catholique : c'est dur parce que c'est moi aujourd'hui ou demain.
J'ai appris récemment que l'ivraie étymologiquement voulait dire zizanie. Et Jean-Paul II m'a beaucoup éclairé dans l'une de ses encycliques dans laquelle il disait, dans la suite du Christ, qu'il ne servait à rien de vouloir séparer le bon grain et l'ivraie. Ils sont là dans le champ jusqu'à la fin des temps et c'est Dieu qui se chargera de faire cette séparation. Rien n'est parfait sur terre et les saints sont ceux qui le savent le mieux. Les chrétiens ne sont pas chargés de rendre les choses parfaites, ils n'y arriveront pas. En revanche leur premier devoir est l'évangélisation.
Cet ivraie peut aussi bien se trouver dans les églises qu'ailleurs. Et il peut même se trouver à l'intérieur de chaque chrétien et là, le chrétien a un rôle à jouer..et c'est le plus dur.
A tout moment, il peut faire le choix du bon grain ou de l'ivraie, de vouloir oeuvrer pour le bien ou pour la zisanie.
D'accord à 100 pour 100 pour dire que la différence est entre les vrais chrétiens et les chrétiens endormis, et pas ailleurs.
J'irai même plus loin. Le clivage est en chaque chrétien : soit il cède aux passions politiques et autres, soit il se pose la question du bien et alors tout devient clair et ce choix est à remettre sur le tapis à tout instant.
C'est comme cela que pour ma part et pour avoir vu de près les méfaits de cette zizanie dans l'Eglise, je raisonne désormais.
Cordialement

Écrit par : le Pivain | 24/10/2006

Merci à Gerald de nous faire connaître le site de Laurent
Lafforgue et ses textes sur l'éducation. C'est magnifique et
lumineux. Et quel encouragement pour les catholiques d'entendre ce témoignage de son attachement à Jésus et à
l'Eglise qui, dit-il, "ne m'a jamais apporté que du bien".
Ce témoignage d'un intellectuel du niveau de Laurent
Lafforgue nous redonne confiance et fierté. Non, nous
n'avons pas à être complexés!
Lisez les textes sur l'éducation de Laurent Lafforgue!
Site : ihes.fr. Cliquez sur "professeurs".
Michel-B.

Écrit par : Michel-B. | 27/10/2006

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