31/12/2005
Vœux 2006 aux médias français
avec un louable effort pour adopter, envers eux, la Positive Attitude...
Les chrétiens accusent souvent les grands médias de dysfonctionner dans le domaine des actualités religieuses. Ce n’est pas un fantasme : l’existence de ces dysfonctionnements est indiscutable. Mais pourquoi ce phénomène ? Sans doute y a-t-il une différence radicale entre l’univers de l’Eglise et celui de l’Info. L’Eglise vit selon un rythme multiséculaire, lent, patient, cherchant la permanence et le consensus ; alors que l’Info (grande machinerie) fonctionne dans l’éphémère, la surenchère et la rapidité. A cet égard il y aura toujours un décalage entre « l’Eglise et les médias ». Et l’Eglise en est consciente, comme le montre la tactique de prudence inaugurée par Benoît XVI qui sait, depuis Vatican II, que les fuites sont le carburant de la désinformation.
Cela dit, cette désinformation en matière religieuse a deux autres causes :
1. Le discours de l’Eglise étant étranger au circuit médiatique, ce dernier a le réflexe de traduire les événements religieux dans un langage plus familier aux salles de rédaction : celui de la politique, des faits divers, des ‘‘nouvelles moeurs’’, etc.
D’où un foisonnement de contresens.
Par exemple dans un article de Libération (26 décembre), qui croyait résumer les huit premiers mois du pontificat en disant ceci :
« L’ex-cardinal Joseph Ratzinger, qui fut le plus proche collaborateur de Jean-Paul II, a jusqu’ici mené un pontificat en demi-teinte, gérant ‘‘de façon notariale la continuité’’, comme le déplorent nombre de vaticanistes italiens qui n’hésitent pas à critiquer son ‘‘immobilisme’’… Philosophe nourri de saint Augustin et d’un pessimisme sur l’homme et le monde, (il) accentue encore un rigorisme doctrinal qui inquiète une partie du monde catholique. Il dénonce encore plus durement la contraception que l’homosexualité et il a rappelé, lors du dernier synode des évêques, la règle du célibat des prêtres… »
Ces lignes de Libé sont un échantillon du prêt-à-penser médiatique en matière religieuse. On y relève plusieurs lieux communs :
a) le perpétuel grief d’ « immobilisme », reflétant l’incompréhension des médias devant un gouvernement qui opère sans bruit et n’a pas besoin des journaux (et plus encore, l’incompréhension des médias envers la nature des dossiers dont traite ce gouvernement) ;
b) le mythe des « vaticanistes », experts fantômes dont on aurait beaucoup de mal à trouver l’adresse dans Rome, mais dont l’autorité fictive sert de couverture aux journalistes parisiens (plus habitués aux sujets people qu’à l’étude des faits religieux) ;
c) le « pessimisme » prêté à saint Augustin… Ce Père de l’Eglise était le contraire d’un pessimiste*, mais les journalistes n’ont jamais lu une ligne de lui**: croyant que citer son nom impressionne les foules, ils ressassent depuis avril, en copié-collé, la bourde sur le « pessimisme de saint Augustin ». (Qui l’a mise en ligne le premier ? Golias, comme d’habitude ?) ;
d) le « rigorisme doctrinal », censé « inquiéter » une « partie » du monde « catholique ». (Mais la presse verrait du « rigorisme inquiétant » jusque dans le Credo. Et beaucoup de ceux qu’elle appelle « catholiques » n’adhèrent pas à la foi chrétienne).
e) Sur les mœurs, l’article faseye. Il en parle parce que c’est un sujet essentiel pour la presse (alors que ce n’en est pas un pour le pape). Il constate, sans comprendre, que le pape («homophobe » selon Act Up) est pourtant moins sévère envers l’homosexualité qu’envers la contraception. Et l’article attribue au pape ce que le synode des évêques a dit du célibat sacerdotal... Mélanger tout ça en une seule phrase – comme si ces sujets n’en faisaient qu’un – montre que le journaliste ne connaît pas le catholicisme ; ce qui ne l’empêche pas d’écrire.
Rien d’étonnant, dans ces conditions, à ce que Libé (mentionnant la future encyclique) conclue : « Nombre de croyants espèrent y voir enfin plus clairement ce que veut ce pape qui n’aime ni voyager ni se mettre au premier plan »...
Se « mettre au premier plan » est peut-être exigé du pape par les médias, mais non par les croyants. Et pour se demander « ce que veut » Benoît XVI, il faut ne pas savoir où sont les priorités de l’Eglise catholique... Genre d’ignorance moins répandu chez les croyants que chez les journalistes – y compris ceux que le hasard a chargés de couvrir les événements religieux.
2. Les grands médias font vivre le public dans un paysage de fausses évidences. Celles-ci peuvent être frustes (comme dans l’article de Libération). Mais elles peuvent être sophistiquées, comme dans le dossier du numéro de janvier 2006 de Sciences et Avenir.
Ce mensuel de vulgarisation scientifique, généralement intelligent et bien fait, annonce en couverture : « L’Evangile selon Judas – Découverte d’un manuscrit exceptionnel – Le disciple maudit réhabilité ? ». De quoi exciter la curiosité, à notre époque libérale où tous les canons (dont les quatre évangiles) sont suspects d’entrave à la concurrence. On ouvre le magazine, et que trouve-t-on ? Huit pages sur la « découverte », en 1983, d’un manuscrit « dérangeant ». Dérangeant pour qui ? Pour deux milliards de Terriens chrétiens. Pourquoi dérangeant ? Parce que ce papyrus, nous dit-on, « réhabilite » Judas : celui-ci aurait obéi à un ordre divin en livrant Jésus à ses juges.
Hypothèse qui n’a rien d’original, et que les théologiens catholiques ont pesée depuis longtemps.
Mais Sciences et Avenir veut que cette affaire soit un scoop, donc forcément une mauvaise nouvelle pour les croyants : une nouveauté « cinglante », « à des années-lumière de la vulgate chrétienne », et qui « pourrait révolutionner notre connaissance du christianisme des origines »… Comme si le sort de Judas avait une importance décisive en théologie !
Quand on lit l’article avec attention, on constate que toute l’affaire se réduit à presque rien. Le papyrus (une trentaine de fragments en dialecte copte sahidique, « découverts » et revendus par des trafiquants qui semblent sortis d’un vieil Indiana Jones) n’a pas encore été déchiffré, sauf un bout de la dernière page qui – selon un chercheur américain – « ne nous dit pas qui Judas était en réalité, mais comment le voyaient ceux qui ont écrit cet évangile et qui le considéraient, en fin de compte, comme un héros ». Or qui étaient ces gens ? Des Caïnites égyptiens du IVe siècle : une des innombrables sectes manichéennes de l’Antiquité tardive, dressées contre le judaïsme et le christianisme, et qui ont fabriqué des « évangiles » syncrétistes – très longtemps après les quatre évangiles authentiques.
Ce papyrus ne peut donc rien prouver, pas plus qu’aucun des apocryphes déjà découverts (mais que les marchands de papier du XXe siècle ont gonflés pour en faire les « vrais » évangiles, « occultés » par l'Eglise romaine, et construire la fausse évidence d'un Vatican "nous cachant la vérité depuis deux mille ans").
L’auteur de l’article de Sciences et Avenir cherche néanmoins à justifier sa cover-story. Il s’évertue à prouver que son manuscrit égyptien du IVe siècle est plus « vrai » que les quatre évangiles du Ier siècle. Il le rapproche donc d’un pseudo « problème Judas », censé être une bombe contre la théologie chrétienne, et reposant sur des affirmations de seconde main (grandioses mais non étayées) : « certains exégètes » feraient de Judas un frère consanguin de Jésus, donc Jésus ne serait pas ce que nous en disent les évangiles canoniques ; et la filiation de Judas, fils de Simon l’Iscariote, deviendrait une « fiction » ; d’ailleurs le mot « Iscariote » n’aurait aucun sens en hébreu ou en araméen...
Hélas, cette opinion de Sciences et Avenir n’est pas celle des hébraïsants : André Chouraqui notamment (dans sa rétroversion grec>hébreu du NT) traduit « Iscariote » par « l’homme (Ish) de Qariot », du nom d’un lieu attesté au sud d’Hébron. Quant à l’hypothèse des frères consanguins de Jésus, elle continue à manquer de bases malgré l’acharnement des marchands de papier.
Visiblement le journaliste ne sait rien de tout ça. Mais pourquoi Sciences et Avenir présente-t-il cette affaire minuscule – la découverte d’un nième texte apocryphe gnostique – comme un scoop passionnant (qui ne saurait être qu'une atteinte à « la vulgate chrétienne ») ?
Peut-être pour griller un concurrent... Sciences et Avenir pourrait avoir voulu doubler National Geographic, qui prépare, de son côté, une grosse opération autour de l’Evangile de Judas : un coup mirobolant programmé pour Pâques 2006, avec un « grand film documentaire » appuyé par trois livres lancés comme des best-sellers. De quoi rendre jaloux Prieur et Mordillat ! A moins que les duettistes d’Arte ne se joignent à National Geographic, pour qu’on ne dise pas qu’un bizness s’est fait sans eux.
Voilà à quoi tiennent les choses. Il faudra s’en souvenir en avril prochain. Les chrétiens français vont-ils laisser désinformer le public une fois de plus, alors qu’ils ont largement le temps de se préparer à le « ré-informer » ?
Mais puisque c’est l’heure des vœux du nouvel an, ayons la positive attitude, comme chantaient Lorie & Raffarin.
Ne nous résignons pas au dédain des médias envers l’actualité religieuse (réduite un peu partout au rang d’annexe des « infos géné »),
ni à l’obstiné conformisme avec lequel presque toute la presse (de gauche, de droite et du centre) répète les mêmes lieux communs sur l’Eglise catholique,
ni au lassant rendez-vous de Pâques où, chaque année, l’audiovisuel ouvre le feu contre le christianisme en tant que tel (ce qu’on n’oserait faire à aucune autre religion)...
Oublions que la mécanique interne des grands médias leur donne une vision de la vie qui est l’inverse de l’Evangile :
souhaitons aux médias, en 2006, de se mettre à traiter l’actualité religieuse avec un centième du sérieux professionnel qu’ils portent (souhaitons-le aussi) à tout le reste.
Ce serait un progrès.
Auguri !
________________
(*) Lire à ce sujet le dossier de La Nef (janvier 2006) : Saint Augustin, un géant en quête de Dieu, articles de Jacques de Guillebon, Christian-Philippe Chanut, Florence Eibl, Falk van Gaver, P. Jean-Baptiste. La pensée d'Augustin "fait monter bien haut l'intelligence et le coeur de l'homme, par l'analogie trouvée entre notre intelligence et le Verbe divin, entre notre amour et l'amour des trois personnes divines. Nul autant que lui n'a su, dans l'acte de foi, montrer l'action concourante de la grâce, de l'intelligence et de la volonté..." (C.-P. Chanut).
La Nef, BP 48, F-778810 Feucherolles.
(**) Ne pas confondre saint Augustin avec ceux qui ont déformé sa pensée, et qui sont les véritables pessimistes : Luther et Jansénius. (Le gag est que les mêmes journalistes qui croient Augustin pessimiste, croiront Luther optimiste... parce qu'ils croiront correct d'être pro-protestants, pour afficher une posture pleinement anti-romaine).
10:15 Publié dans Médias | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
> Cher Monsieur de Plunkett,
Recevez tous mes voeux, ainsi que vos collaboratrices et collaborateurs. La présence rassurante de votre blog dans mes favoris me fait démarrer cette année professionnelle dans un climat de confiance agréable. On se sent tout à coup moins seul ... et moins bête.
Merci pour votre permanence, votre constance, votre clairvoyance. Continuez.
Votre lecteur attentif et fidèle, et qui prie pour vous,
Frédéric RIPOLL
[Réponse de PP - Mes voeux très amicaux à vous et aux vôtres ! Qu'en 2006 la blogosphère devienne aussi un réseau de témoins de la foi chrétienne, ouverts sur le monde et donnant à tous, comme l'écrivait saint Pierre, "les raisons de l'espérance qui est en nous". Que les catholiques choisissent de se focaliser sur la Nouvelle Evangélisation d'une société qui ignore tout de l'Evangile... (Qu'ils achèvent, par conséquent, de rompre avec les vestiges des idéologies de droite et de gauche et avec les débris des partis). ]
Réponse adressée au message
Écrit par : Frédéric RIPOLL | 02/01/2006
D'accord avec la fin de la réponse : il faut arrêter avec la soi-disant "présence chrétienne en politique", qui consiste à se faire exploiter par des politiques faisant toujours le contraire de ce qui serait chrétien ! (Et les pires sont ceux qui se font voir à la messe).
Écrit par : Karine Valli | 02/01/2006
Merci, cher Monsieur de Plunkett, de votre éclairant commentaire. Il met du baume sur nos souffrances de lecteurs d'une presse qui voit par exemple dans le port du camauro par Benoît XVI le signe manifeste de son indécrottable conservatisme ! Il faut aussi lire l'excellent dernier livre de René Rémond sur la christianophobie. Merci de nous aider à pouvoir argumenter et meilleurs voeux pour un saint 2006.
Laurent Passer
Fribourg (Suisse)
Écrit par : Laurent Passer | 03/01/2006
La méconnaissance est telle, les incohérences si nombreuses. Il suffit de voir celles que vous relevez en un seul paragraphe de Libé...
Agoravox n'est pas encore une référence mais je lisais aujourd'hui un billet intitulé "l'Eglise réfuterait à nouveau la science" dans lequel l'auteur ressort le fait que le Cardinal Schönbörn aurait déclaré que le darwinisme fait "fausse route".
Lorsqu'on lui signale des déclarations contraires plus récentes, l'auteur répond : "J’en suis effectivement resté à sa déclaration de juin. Tant mieux s’il est revenu dessus depuis, avec ou sans l’intervention de sa hierarchie. Ceci dit la théorie de Darwin est régulièrement attaquée également par les évangélistes."
Faut-il comprendre que les évangélistes font, pour cet auteur avisé, partie de l'Eglise catholique ? Encore un qui ne connaît pas, mais que ça n'empêche pas d'écrire.
Écrit par : koz | 03/01/2006
Cher Patrice, (ne mégotons pas sur la familiarité des blogueurs :-)
Merci pour vos voeux pour la blogosphère catholique qui en a besoin comme toute création à ses balbutiements !
Merci pour cette synthèse ciselée sur les médias de masse. No comment, si je puis dire.
J'en arrive tout de même à me poser deux questions qui vous concernent au moins indirectement :
1) comment un journaliste catholique peut-il vivre de son art aujourd'hui ?
2) allons jusqu'au bout de la logique : cessons d'espérer (tels des consommateurs) quoi que ce soit des médias de masse et faisons notre deuil, éteignons la TV, arrêtons d'acheter Libé et consorts qui prennent de notre précieux temps en vain.
N'est-il pas temps de faire notre révolution de l'accès à l'information, choisie et financée par la cible (nous) et non par des rédactions obtuses et des annonceurs tout-puissants ?
Bonne année 2006 à vous et votre blogue !
Écrit par : Renaud | 05/01/2006
> Merci pour ce diagnostic revigorant sur l'état des medias aujourd'hui en France! Il est vrai qu'il faudrait que cela change, et pour cela, quel meilleur moyen que l'engagement des catholiques convaincus dans ce domaine?
J'ai assisté à une de vos dernières conférences, où vous avez souligné l'immense potentiel qui réside dans les blogs : vous aviez même envisagé une "union" de blog chrétiens.
Je suis emballé par votre idée, à deux titres : tout d'abord, le succès de cette nouvelle forme de presse libre, non "noyautée" par un lobby quelconque, fait rêver; ensuite, à titre personnel, je désire réellement exercer une activité "utile" pour mon pays, jusqu'à en faire mon métier : journaliste. Monter un blog semble être un bon moyen de se "faire la main" pour le jeune que je suis. Mais quels sujets aborder? Comment "récupérer" de l'audience? Quelques conseils de votre part me seraient fort utiles!
Lionel Nicolas
Écrit par : Lionel Nicolas | 09/01/2006
REPONSES A LIONEL
> Hello. Mon blog n'est pas à exclusivement chrétien : j'aborde tous sujets de société et de politique. Pour autant, je suis catho et j'essaie de laisser transparaître tout ce que je suis, tant politiquement que "religieusement". Je dis ceci non pour me faire de la pub mais pour proposer mes "services" si cela intéresse quelqu'un. J'ai monté mon blog en juin dernier, qui fonctionne pas trop mal, alors si je peux aider à fournir de l'audience à des blogs cathos...
Pour commencer, prendre le temps de choisir sa plate-forme, ou son logiciel. Il existe des solutions payantes, qui offrent une certaine tranquillité, que ce soit typepad ou hautetfort. En ce qui me concerne, j'ai opté pour un logiciel libre (wordpress, mais il existe aussi dotclear), hebergé sur free.
Ensuite, prendre garde à la manière dont on va "chercher" de l'audience, quand son seul nom ne suffit pas : l'idéal est de commenter chez les autres, en faisant l'effort de laisser un commentaire démontrant que l'on a effectivement lu le billet et que l'on ne fait pas que dire "t'as tout à fait raison, j'adore ton blog", en laissant tranquillement l'url du sien, ce qui peut agacer.
Autre chose : le système des trackbacks, à utiliser à bon escient. Logiquement, leur vocation est d'être utilisés uniquement lorsque l'on cite le billet sous lequel on place le tracback (ou rétrolien). Ca s'est un peu assoupli mais attention, là aussi, trackbacker dans tous les sens peut être assez mal perçu. Je l'ai fait au début, j'ai eu la chance de recevoir un mail d'un auteur, que j'ai commencé par ne pas apprécier, mais qui m'a fait arrêter. J'aurais aussi pu me griller.
Donc, en bref, essayer d'éviter l'impatience pour privilégier une démarche de qualité, à long terme...
Si besoin est, je peux fournir un petit coup de main (sans y passer mes journées non plus).
Écrit par : koz | 10/01/2006
> Lionel,
Démarrer un blog est de toute façon une excellente idée. En lire est aussi très bien ;-) Lire et écrire t'amèneront alors à identifier les sujets qui te touchent et que tu as envie de partager.
Et une audience sur Internet ne se récupère pas, mais se conquiert lecteur par lecteur : plus de gros tuyaux qui rentrent directement dans les cerveaux de millions de victimes consentantes.
Chacun fait son marché et c'est tant mieux !
Bon courage !
Écrit par : Renaud | 10/01/2006
> Merci pour tous vos conseils et vos encouragements! je suis sûr qu'il y en a plus d'un qui voudrait également lancer un blog au service de l'Eglise, mais qui ne sait pas trop comment s'y prendre; et pourtant, il ne suffit pas d'être plein de bonne volonté, il faut aussi être efficace...Vous m'y avez aidé aujourd'hui, et j'irai fureter sur vos blogs, comme vous m'y encouragez (Renaud...)!
Bonne continuation sur la "blogosphère"!
Lionel
Écrit par : Lionel | 11/01/2006
> Chers Patrice, Lionel et Renaud,
Merci pour vos propos pleins de charité. Ils font chaud au coeur.
Je n'ai pas l'intention de créer mon blog, mais j'aurai certainement grand plaisir à lire les futurs, tout comme les existants.
Écrit par : Tintoun | 16/01/2006
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