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23/03/2018

Les jeunes et la foi : la France au 14e rang

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Entrant dans la Semaine sainte, parlons du sondage qui vient d’être réalisé (pour l’Institut catholique de Paris et l’université catholique de Londres) sur la foi religieuse chez les 16-29 ans en Europe :


 

...Il en ressort que la jeunesse qui reste la plus catholique est en Pologne, et que la moins catholique est en République tchèque. Ce n'est pas une surprise : comme nous le constations ce matin au débat de Radio Notre-Dame, la jeunesse européenne semble reproduire plus ou moins les tendances des générations précédentes, parfois en les accentuant. La Pologne reste un pays majoritairement catholique bien que la foi y ait fortement reculé depuis la fin du communisme. Quant aux Tchèques, c’est depuis longtemps le peuple le plus irréligieux du continent : je me souviens, il y a déjà 25 ans, d’une messe du dimanche dans la splendide cathédrale du château de Prague ; il y avait plus de célébrants autour de l’autel que de fidèles dans la nef.

La jeunesse française, pour sa part, arrive au 14e rang en Europe derrière la jeunesse autrichienne, allemande, suisse, danoise, espagnole, et loin derrière la jeunesse irlandaise, contrairement à l’idée médiatique voulant que l’Irlande se soit massivement décatholicisée.

De plus irréligieux encore que les jeunes Français, d’après le sondage, il n’y aurait donc que les jeunes Belges, Hongrois, Britanniques, Néerlandais, Suédois, et Tchèques bien entendu puisque dans ce pays-là 91 % des 16-29 ans se déclarent "sans religion"En France, ils sont 64 %... A l'inverse, 23 % se déclarent catholiques. Et 10 % se déclarent musulmans. Encore faudrait-il départager - parmi les 23 % de jeunes catholiques déclarés - ceux qui adhèrent réellement au contenu de la foi chrétienne (Jésus-Christ mort et ressuscité pour le salut des hommes) ; ou parmi les 10 % de jeunes musulmans déclarés, ceux qui connaissent la foi musulmane autrement que dans sa version 2.0 d'intox salafiste - qui est à Averroès ou Ibn Arabi ce qu’une vidéo porno est à un poème.

"Le constat est celui d’une situation de déclin généralisé de la pratique religieuse", indique le Pr Bullivant, sociologue des religions à l’université catholique londonienne. La pratique hebdomadaire en Europe est extrêmement faible. Elle ne concerne "plus de 10 % des jeunes" que dans trois des pays étudiés : la Pologne (39 %), le Portugal (20 %) et l’Irlande (15 %)... Plus de la moitié des personnes interrogées déclarent "ne jamais assister à un office religieux" dans sept pays : République tchèque (évidemment), Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, France et Hongrie...

Voilà la réalité. Elle oblige les catholiques croyants à s'interroger. Devenus très minoritaires, quel chemin allons-nous prendre ?

Celui qui consiste à se barricader pour rester entre "purs" - quitte à confondre purs et durs, d'où un inattendu danger de relativisme car les durs ne sont pas purs (aujourd'hui moins que jamais [1]) ? 

Ou le chemin qui nous fera  missionnaires à l'appel de l'Eglise réelle ?

Selon François Moog, théologien et doyen de la faculté d’éducation de l’Institut catholique de Paris, "aujourd'hui les communautés catholiques sont plus petites mais, dans un réflexe de minorité, les individus y sont plus investis. L’appartenance religieuse devient plus existentielle et engage plus. La transmission familiale est plus forte, comme le soutien entre les membres de la communauté. En revanche, ces minorités s’interrogent sur leur manière d’être chrétien aujourd’hui et de prendre la parole dans l’espace public. En France, plusieurs ouvrages ont d’ailleurs été publiés récemment sur ce thème."

Les réponses à cette question, nous les avons cherchées, par exemple, mercredi soir dans notre débat de La Procure. Et pourquoi ne pas les demander à ceux d’entre nous qui font de l’évangélisation dans la rue ?

 

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[1] cf l'enquête de Libération ce matin sur les ultras du lycée militaire de Saint-Cyr, qui mélangent  les "valeurs" les moins évangéliques avec une pratique Summorum Pontificum ostentatoire (et qui appellent "tradition" ce mélange sacrilège). Constat de dérive confirmé par l'autorité militaire de tutelle... et par Le Figaro  : c'est dire.

 

 

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Commentaires

CAUSALITÉ ?

> Une question: Selon François Moog "La transmission familiale est plus forte, comme le soutien entre les membres de la communauté." Y a-t-il une relation de causalité dans un sens ou dans l'autre avec ce qu'on appelle la "gentryfication" des catholiques?
Un souvenir de Pologne: l'an dernier, je me trouvais à Cracovie pendant la semaine sainte: spectacle époustouflant de files d'attente de 15 à 20 personnes de tous âges, debout, à chacun de 4 ou 5 ou plus confessionnaux de chacune des nombreuses églises (+ de 15) du centre historique.

PH


[ PP à PH - Le soutien communautaire n'est pas lié à une classe en particulier. Il existe très fortement dans des cultes protestants évangéliques à base sociale populaire, comme je l'ai personnellement constaté par exemple en Alsace... ]

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Écrit par : Pierre Huet / | 23/03/2018

SAINT-CYR

> oui, l'histoire du lycée militaire n'est pas à prendre à la légère; Les faits sont avérés et reconnus par l'encadrement. Il faudrait être spécialement lourdingue et complaisant pour trouver ça rigolo, comme je l'ai lu ailleurs de la part de gens qui se disent cathos !
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Écrit par : Noémi Fasolle / | 23/03/2018

DURS IMPURS

> Oui, tout à fait juste. Mais les durs d'hier étaient ils vraiment plus purs que ceux d'aujourd'hui ? Henri IV le Vert Galant, Louis XIII plus ou moins bisexuel, Louis XIV et Louis XV libertins... tout en se déclarant rois "très chrétiens" exigeaient de leur peuple une conduite morale qu'ils n'adoptaient pas eux-mêmes. L'hypocrisie dénoncée par le pape François est hélas le propre de l'homme...
PV


[ PP à PV - Bien sûr que non, les durs d'hier n'étaient pas les purs que fantasment les "réacs" d'aujourd'hui. Il n'y a qu'à relire l'histoire réelle des guerres de religion pour constater qu'elles n'existèrent - et avec quelles atrocités - que par la stratégie de la haute noblesse, acharnée des deux côtés à combattre l'embryon de pouvoir central... ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 24/03/2018

RECUL DES CULTES TRADITIONNELS

> Une étude plus complète devrait sans doute faire figurer le christianisme sous toutes ses "dénominations", comme on dit outre-Atlantique. On y verrait sans doute le recul des cultes traditionnels (catholicisme, anglicanisme, Églises réformées) et l'implantation des évangéliques un peu partout. La France dans cinquante ans deviendra-t-elle le pays des "megachurches et des centrales nucléaires" ?
PV


[ PP à PV - Recul surtout des cultes "institutionnels", parce que la dissociété libérale disqualifie tout ce qui n'est pas individualisme. D'où la proximité entre pseudo-évangélisme (version "évangile de la prospérité") et néolibéralisme... ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 24/03/2018

DISCUSSION

> Je crois que l'homme d'Eglise qu'est François Moog veut surtout y "croire" comme tous ses prédécesseurs avant lui qui ont eu à commenter l'évidence de cette "sortie du religieux" depuis les années 1950. Ce sondage ne fait que s'inscrire dans une pente inexorable dont les prodromes sont bien décrits par l'historien Guillaume Cuchet.
Pour ma part, je pense que l'Occident chrétien ne veut pas se reproduire religieusement à l'identique. Le prophète Osée prétendait que la vraie communauté avec Dieu n'est possible que dans le désert. Pour beaucoup de nos contemporains désormais c'est vrai, ils se sont éloignés d'abord d'une institution cléricale "exculturée" pour reprendre l'expression de Danielle Hervieu-Léger et d'une architecture dogmatique née au moyen-âge central. Le retour en arrière ne sera plus possible, mais on aura définitivement supprimé que ce qu'on aura remplacé.
Pour faire suite à notre dernier échange, je me demande si on peut être "missionnaire" d'une doctrine sociale de l'Eglise, elle n'est qu'une idéologie c'est à dire une lecture du réel parmi d'autres et certainement pas le lien évident des Evangiles et du Jésus historique. Vous avez raison de dire que le débat "faillible/infaillible" n'a pas lieu d'être, mais celui de la liberté du croyant ? ma conviction est que cette liberté s'enracine d'abord dans l'intelligence théologique, la recherche et la délibération contradictoire des églises locales et non pas dans cette verticalité du pouvoir. Qu'auriez-vous à me dire de plus dans la rue que "vous" ne me dites pas ailleurs ?
Martin


[ PP à Martin :

- Mais je ne vous parle pas de moi ni de nous : quand je vous parle de la rue, je parle des passants qui viennent aux chrétiens pour leur poser des questions, leur faire des reproches, leur demander des précisions. Et là on s'aperçoit (nous nous apercevons) que les "vraies gens" ne ressemblent pas forcément à l'image qu'en donnent les médias !
- L'Occident chrétien ? Mais qu'est-ce que "l'Occident" à l'ère de la globalisatiion néolibérale ? Et pourquoi le dire "chrétien", alors qu'il ne l'est pas en tant qu'Occident de 2018 ?
- La doctrine sociale de l'Eglise n'est pas du tout une "verticale du pouvoir". Et le Magistère romain n'est pas "au-dessus" : il est au centre, comme un organe de régulation nécessaire. Il regarde au delà des populations croyantes, vers les périphéries au-delà, en nous exhortant à les regarder nous aussi et à aller vers elles. La doctrine sociale n'est pas un programme de parti : c'est une plate-forme proposée aux non-croyants sur la base de la condition humaine partagée, condition sur laquelle les croyants ont un regard spécifique mais nullement exclusif.
Si la doctrine sociale - ou plutôt les engagements socio-économiques de l'Eglise - est un vecteur d'évangélisation, c'est dans la mesure où elle pousse les croyants à partager les attentes, les angoisses et les luttes des non-croyants : condition nécessaire pour qu'un dialogue éventuel se noue sur la dimension spirituelle...
La doctrine sociale est AUSSI un chantier permanent pour incarner l'évangile dans les responsabilités humaines contingentes. Mais que les contributions locales puissent être "contradictoires" est une idée discutable si la "contradiction" finit par nier des pans entier de la réalité (en tombant dans le climato-négationnisme et la complaisance oblique envers l'idole Argent). Ou même par nier que les paroles du Christ ne concernent pas seulement le "spirituel" mais AUSSI, et PAR CONSÉQUENT, l'incarnation du spirituel dans le temporel... ]

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Écrit par : Martin / | 24/03/2018

DISCUSSION

> Sur ce qui s'est passé au lycée militaire de Saint-Cyr : des dérives au sein des "corniches" (et des écoles militaires de formation d'officiers elles-mêmes), l'on parlait déjà dans les années 1980. Je me souviens d'un débat sur ce sujet dans l'émission du samedi soir de Michel Polac dont le nom m'échappe... Les bizutages hyper violents (mais à mon sens moins qu'en médecine) en milieu mili, ce n'est quand même pas un scoop ! Ceci dit, même s'ils l'expriment plus que maladroitement, ces "tradis" luttent contre un certain 'politiquement correct'. Je regrette, mais une femme n'a rien à faire dans les rangs de l'ESM : elle est faite pour donner la vie, pas la mort - qui est quand même le "coeur de métier" de l'officier des armes...
Au -delà des faits, ce qui m'énerve, c'est de voir l'acharnement d'une partie de la "caste médiatique" à salir l'armée. Comme si on essayait de lui faire payer le fait d'être une des institutions les plus solides de notre pays. Un milieu où l'on trouve beaucoup de familles nombreuses (les officiers ayant 6, 7, 8 ...enfants ne sont pas si rares), qui donne beaucoup de vocations sacerdotales. Où l'exercice de l'autorité est le plus sain (le "tout pour ma g.." n'y a aucune place , d'où les déboires de nombreux milis entrés en politique ! ). Où le sens du sacrifice - de tout ordre- est là.
La population sent confusément, je crois, que, lorsque tout s'écroulera en France, le salut viendra des ses rangs. Comme cela est arrivé par deux fois (je ne dis pas trois, je reste un "bon Républicain" -lol) depuis la fin du XVIIIème siècle.

Feld


[ PP à Feld :

Cher ami,
1- Personne n'accuse l'armée française. L'enquête ne vise qu'une dérive de gamins formatés par un clan privé (un micro-milieu sociologique et idéologique). Peut-être seront-ils officiers plus tard, mais pour l'instant ce n'est pas le cas.

2- Et même si c'était le cas : nier une dérive idéologique (de corniches) en disant qu'il y a par ailleurs des héros dans l'armée, serait presque comparable, toutes proportions gardées évidemment, au fait de nier les fautes de prêtres sous prétexte qu'il y a par ailleurs des saints dans l'Eglise.

3- Difficile de prétendre que 'Le Figaro' s'acharnerait à "salir l'armée" ! Or lisez son article...

4- L'autorité militaire de tutelle reconnaît l'existence de la dérive et mentionne des précédents.

5- Les conneries de bourrins ne sont pas une protestation contre le 'politically correct' : au contraire, elles sont un cadeau pour lui. Il ne souhaite rien de mieux. Raison pour laquelle l'extrême droite est une nuisance, en corniche comme dans le catholicisme et partout ailleurs.

6- Dire que la présence de femmes à l'ESM relève du 'politically correct' n'est pas exact. Ce qui serait 'politically correct', ce serait le remplacement de l'ESM par une école de commerce... ]

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Écrit par : Feld / | 24/03/2018

HUMILITÉ

> J’aime assez votre mise en débat et réflexion sur les « purs » et les « durs »…
La pureté obsède encore trop, à mon avis, les cadres de l’Eglise. Que l’Eglise se préoccupe avant tout d’humilité, d’être humble. Du coup, elle sera moins « dure ».
Je crois qu’il faut prêcher les prêtres, religieux, religieuses et laïcs engagés dans la pastorale de l’Eglise de la nécessité de mettre l’humilité en toute première position des vertus chrétiennes et évangéliques.
Pour donner un exemple : le Dizain des bien-aimées Sœurs de l’Annonciade, que j’aime à prier à certaines intentions. Il s’agit d’un chapelet associant à chaque grain une vertu de la Vierge Marie, donc dix vertus au total.
L’ordre choisi est celui-ci, du 1er au 10e grain : pureté, prudence, humilité, fermeté dans la foi, joie dans la louange, obéissance, pauvreté, patience, charité, compassion. Où l’on voit que la pureté tient la première place…
Eh bien, à partir d’aujourd’hui, je décrète urbi et orbi dans la paroisse de mon pauvre cœur, que je prierai ce fameux Dizain en plaçant en toute première position l’humilité de la Vierge Marie !
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Écrit par : Denis / | 24/03/2018

@ Denis: tout-à-fait d'accord avec vous !

> L'offrande de sa vie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame nous y invite aussi: qu'on le compare à Maximilien Kolbe va d'ailleurs dans ce sens.
Le jeune Maximilien a beaucoup hésité entre l'armée et les ordres, il avait devant lui une brillante carrière d'officier: enfant surdoué, ses dons de stratège éblouissait déjà ses professeurs.
Après un long combat intérieur, il a choisi de suivre la voie de saint François, d'épouser Dame Pauvreté et se faire chevalier va-nu-pieds. Et c'est ainsi qu'il a conquis l'âme de nombreux samouraïs japonais, bien plus efficacement sans doute qu'avec la tenue militaire, et c'est ainsi qu'il a lancé son journal populaire "le chevalier de l'Immaculée", armant spirituellement la Pologne face aux invasions successives qui l'attendaient.
Ce qui reste grand dans l'armée, (et c'est pourquoi il faut la protéger des dérives fachos), alors que partout on l'a chassé, même dans les services publics où l'impératif de rentabilité et l'individualisme ont dilapidé l'héritage de nos anciens, ce qu'y cherche confusément le peuple en nostalgie d'idéal, c'est ce sens du service jusqu'au don de soi.
Or servir, il n'y a pas d'autre chemin, c'est mettre le tablier et s'agenouiller devant son frère pour lui laver les pieds.
Cher Feld, permets-moi ici de rapprocher le don de sa vie de la pilote de chasse Caroline Aigle de celui d'Arnauld Beltrame.
Chacun selon sa vocation spécifique de femme et d'homme a rendu honneur à ce qu'il a de meilleur dans une armée que par ailleurs je ne me prive pas de critiquer pour son asservissement à des politiques étrangères criminelles, félonnes, et à des marchands de la mort sans foi ni loi (islamistes y compris: tout croyant devrait les regarder ainsi).
Et la non-violence que je cherche à promouvoir? Dans ces deux cas précisément, je ne peux que constater que la violence était du côté de la société civile, qu'elle pousse à l'avortement ou au terrorisme, la résistance pacifiante du côté de ces homme et femme d'honneur.
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Écrit par : Anne Josnin / | 24/03/2018

HÉROS ET CATHOLIQUE

> Merci, Anne, de rendre si bien hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame. Quel beau chemin que celui de cet homme, ce soldat, ce catholique pratiquant, qui aura tout connu ou presque dans ses missions de gendarmerie, de la sécurité de l’Elysée à celle du plus humble de ses concitoyens, en passant par sa collaboration métasécuritaire avec l’archange saint Michel, au Mont (ça doit vous parler, cher Patrice), lorsqu’il commandait la compagnie de gendarmerie d’Avranches !
Il est clair qu’en face d’une telle richesse de vie et d’expérience, le triste possédé du djihad, le démon du supermarché de Trèbes n’avait aucune chance – si ce n’est celle, la toute dernière, d’avoir bénéficié de la prière de sa glorieuse victime et d’avoir eu une chance de se repentir de ses actes avant d’être lui-même abattu par les forces de l’ordre… ? Car rien n’est impossible à Dieu !
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Écrit par : Denis / | 24/03/2018

St MICHEL

> Je rappelle aux lecteurs de PP, pour mémoire, Arnaud Beltrame ayant été artilleur parachutiste, la puissante prière à saint Michel archange (patron des paras)… A apprendre par coeur, surtout pour ceux qui ne savent pas que la grâce de Dieu et la vie chrétienne qui va avec ne nous sont pas seulement offertes pour chanter la gloire et la miséricorde de Dieu, mais aussi pour combattre l'ennemi – le diable, Satan (avec une pensée spéciale pour le P. Matthieu, prêtre parisien de mes amis qui a beaucoup compté dans ma conversion, dont la devise est "Chante et combats") !
Saint Michel Archange,
défendez-nous dans le combat,
soyez notre secours contre la méchanceté
et les embûches du démon.
Que Dieu lui retire tout pouvoir
de nous nuire, nous vous en supplions.
Ô Prince très saint de la milice céleste,
repoussez en enfer, par la puissance divine,
Satan et ses légions d’esprits mauvais
qui rôdent dans le monde,
en vue de perdre les âmes.
Amen.
______

Écrit par : Denis / | 24/03/2018

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