01/08/2017
De quoi "girondin" est le nom
Les élus En Marche, héritiers de 1792-1793 ? Intéressantes conférences d'Henri Guillemin naguère : comment les Girondins (non les Jacobins) instituèrent le libéralisme économique.
Merci au P. Culat de nous avoir signalé ces vidéos !
11:25 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : révolution française
Commentaires
BARNAVE
> Tout est dans la phrase de Barnave : la richesse fonde le pouvoir politique.
Le néolibéralisme ajoutera : "Elle le domine."
______
Écrit par : jean-ph. morot / | 01/08/2017
LE CHAPELIER
> Cher Patrice, je ne suis pas spécialiste de la Révolution, mais il me semble qu'une des pierre angulaire de la libéralisation économique de la France en 1790/91 fut la loi Le Chapelier. Or, ce monsieur était un Jacobin pur jus et il en fut même le premier président. Dans mon souvenir, la plus grande partie des révolutionnaires actifs avant 1793 furent libéraux, qu'ils soient jacobins ou girondins.
VF
[ PP à VF - Exact, bien sûr ! Mais :
- plusieurs idées économiques de Robespierre indignaient les libéraux : maximum, nationalisation des fabriques d'armement, etc ;
- Le Chapelier, exclu des Jacobins en raison de ses accointances girondines, fut guillotiné sur ordre du Comité de salut public. ]
réponse au commentaire
Écrit par : VF / | 01/08/2017
Un secret trop bien gardé
> La révolution est essentiellement d'inspiration liberale comme l'est la philosophie des Lumières
D'où l'abolition des privilèges qui prend un autre sens avec cette lecture.
D'où sa haine de l'Eglise, qui malgré tous ses défauts, est la seule institution qui peut opposer une vraie résistance à cette vague.
______
Écrit par : Ludovic / | 01/08/2017
ONFRAY
> Pas grand rapport, mais Guillemin est effectivement et certainement plus fiable que notre Onfray national: il tourne vraiment mal, le philosophe fétiche du Figaro... http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/07/28/un-navire-viking-retrouve-pres-du-mississippi-michel-onfray-berne-par-un-site-satirique_5166168_4355770.html
______
Écrit par : ND / | 01/08/2017
à ND
> Onfray et ses Vikings = BHL et Botul.
______
Écrit par : a. ancelin / | 01/08/2017
PERSONNE
> J'ose espérer que vous ne préférez pas Robespierre et le Comité de Salut Public ...
PH
[ PP à PH - Eu égard aux faits, on ne me fera préférer personne ; notamment pas les Girondins... ]
réponse au commentaire.
Écrit par : Pierre Huet / | 02/08/2017
NUL NE SAIT
> Pour rebondir sur le "on ne me fera préférer personne" de Patrice, on me fera prier pour tout le monde.
Consultez la liste des bienheureux et saints dans le calendrier, pas une semaine sans que nous n'honorions des victimes innocentes de la barbarie communément nommée (r)évolution française.
Un autre point est que, bien que notre époque apprécie le binaire, cette réduction Girondins/Jacobins n'a pas forcément lieu d'être, ce sera ma seule observation envers la présentation d'Henri Guillemin, on ne peut, dans le contexte, ignorer -ou passer à pertes & profits- Montagne & Plaine.
Pour passer en format message de blogue, là où de très importants développements seraient nécessaires, citons très brièvement Jean-Clément Martin (dans 'La Guerre de Vendée' 1793-1800, nouvelle édition 2014): "les décrets des 18 et 19 mars 1793... [redéfinissant] la révolution comme un état d'exception, niant ainsi la démocratie qui était le sel de l'invention révolutionnaire".
Des charniers en terre alors dite "vendéenne" il s'en découvre encore dans les années 2000. et 2010. - l'inventaire de la barbarie n'en finit pas. Est-ce à dire que j'aurais, que nous aurions chouanné ces années-là, les eussions-nous vécues ?
Vacuité - on ne se transpose pas à une autre époque avec le background depuis acquis.
Nul ne sait.
Au pire interrogeons l'attitude de nos ancêtres, si nous en avons contemporains, sans croire qu'elles vaillent pour nous nécessairement (mais en leur accordant le respect).
En tous cas, encourageons l'archéologie, qui manque cruellement de moyens, et... honorons, prions...
______
Écrit par : Aventin / | 04/08/2017
Les commentaires sont fermés.