05/07/2014
Excellent ! à Marseille, l'Ecole de Provence (primaire et secondaire tenu par les jésuites) interdit aux élèves de porter des marques de luxe
Dans la foulée du pape,
la Compagnie donne l'exemple aux catholiques de France :
La presse des Bouches-du-Rhône en parle beaucoup : « Une petite révolution dans cet établissement où nombre d'élèves viennent en cours avec plusieurs milliers d'euros de vêtements sur le dos et des gadgets high-tech plein les poches... Depuis jeudi, ils crépitent, affolés, les smartphones des ados de l'Ecole de Provence. Comment vivre sans sac Gérard Darel ? Y a-t-il une vie après les jeans Isabel Marant ? L'existence vaut-elle d'être vécue sans veste The Kooples ? »
En effet, l'Ecole de Provence, établissement mixte tenu par les jésuites dans le 8e arrondissement de Marseille, vient de décider qu'à partir de la rentrée 2014 ses élèves ne devront plus porter des «vêtements de marques réputées onéreuses ou luxueuses ». Objectif : que « certains élèves ne se sentent ou ne soient mis à l'écart en raison de leur tenue vestimentaire ». Et que « certains parents ne se sentent obligés de jouer le jeu des marques »...
Que pourront porter les élèves de l'Ecole de Provence ? « Des vêtements simples, sobres, décents, notamment financièrement. »
« Et ce dress code, chacun devra bien s'y plier, souligne la presse : sinon "il y aura une gamme de sanctions", précise le P. Sevez, chef de cet établissement (école, collège, lycée) de 1 500 élèves. À commencer par le port obligatoire et immédiat d'un t-shirt ou d'une blouse sur le vêtement incriminé. »
« Cette décision est le fruit d'une consultation de parents, d'élèves et bien entendu, de l'équipe éducative », explique le directeur jésuite. C'est par lettre à tous les parents qu'il a rendue publique cette décision. Il explique au journal La Provence : « "je pense que nos élèves sont assez heureux au lycée, mais le collège reste une zone de violence. Elle n'est pas physique, cette violence, on ne se tape pas dessus, mais elle est verbale, s'exprime sur les réseaux sociaux et y fait beaucoup de mal. Voilà aussi pourquoi dès la rentrée nous allons développer notre présence sur le réseau social sécurisé Whaller."
Le P. Sevez ajoute : « à ''Provence'', les parents sont souvent chefs d'entreprise, avocats, élus, issus eux-mêmes de la jeunesse dorée marseillaise. Nous sommes un établissement bourgeois, c'est vrai, mais surtout parce que nous sommes implantés dans le 8e ! Nous avons toujours voulu avoir une politique d'égalité : les familles payent selon leurs revenus, certaines seulement 50 €. Il serait dommage qu'elles soient obligées d'acheter du Vanessa Bruno à leurs enfants pour qu'ils s'intègrent chez nous... Les familles font ce qu'elles veulent de leur argent. Mais quand un parent viendra se plaindre parce que le blouson à 800 € de son fils a disparu, je pourrai lui répondre qu'il ne peut s'en prendre qu'à lui-même..."
La presse marseillaise cite avec sympathie l'analyse très lucide du P. Sevez : « l'abandon des Vanessa Bruno va traumatiser les filles. Ce n'est pas pour rien qu'on a envoyé notre lettre aux parents le jour des soldes ! L'uniforme, ça aurait été facile : mais nous voulons que les élèves trouvent leur propre façon d'évoluer dans ces règles... »
Ce que souhaitent les pédagogues jésuites, c'est que les élèves acquièrent ainsi « de nouveaux critères de discernement qui ne seront plus objectifs et matériels, mais subjectifs et spirituels. »
Commentaire de parents interviewés par le quotidien La Provence : « Jean-Louis, 39 ans, papa d'une Emma de 11 ans, est soulagé : "Cette compétition entre celui qui a le plus de marques, et les plus chères, ce n'est pas ce que nous voulons pour notre fille." Mère de Charlotte, 15 ans, Anne est elle-même une folle de mode mais "le Zadig et Voltaire à 500 € pour les enfants, c'est non. Ma fille a voulu son Darel comme les copines mais plutôt que de lui en acheter un, je lui ai donné le mien. Bravo au lycée de fixer le cadre que, peut-être, les parents ne parviennent pas à tenir seuls." »
Et commentaire d'une élève de famille moins fortunée, inscrite dans un lycée public : « Ceux qui n'ont pas beaucoup d'affaires de marques sont mal vus à l'école. C'est pour ça que j'ai acheté une imitation du sac Gérard Darel au marché aux puces, pour mieux m'intégrer. »
Que les établissements catholiques français s'engagent tous dans cette voie ! C'est la bonne !
20:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : école
Commentaires
À LA CAMPAGNE
> J'enseigne en lycée public, et j'avoue ne pas connaître une seule de ces "marques de luxe" citées dans votre note ! Mais je vis à la campagne et c'est le lycée d'une toute petite ville : ouf.
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Écrit par : Alex / | 05/07/2014
D'UN "ANCIEN" DE L'ECOLE DE PROVENCE
> Ancien de ce collège lycée, j'applaudis car de famille nombreuse avec un père avec revenus moyens j'ai souffert du luxe ostentatoire d'une bourgeoisie mal éduquée parfois.
Ceci dit c'était encore plus sur les jouets de Noël que les habits. Il faut aussi savoir que le taux de pratique religieuse dans la bourgeoisie marseillaise est bien plus faible que dans l'ouest parisien, ce qui est aussi un avantage, on n'est pas chrétien par conformisme.
Bravo donc à l'équipe pédagogique actuelle !
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Écrit par : Ludovic / | 05/07/2014
TANT QU'À FAIRE
> C'est en effet formidable, mais tant qu' à faire ils auraient dû pousser jusqu'à demander du 100% français ou du commerce équitable!
Promod et Camaieu (mes marques fétiches) c'est fabriqué au Bangladesh dans les usines qu'on connaît...
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Écrit par : Ninelene / | 05/07/2014
ADDICTION AU SHOPPING
> Alex, vous connaissez sans doute alors les marques Kaporal, (si si, c'est brodé en gros sur les chemises et jeans de nos élèves), Abercromby, Converse, Palladium, pour les chaussures, Guess, Longchamp pour les sacs des filles,...sans compter les marques de sport. Comme valeur montante en ce moment: Desigual.
Ce qui distingue aujourd'hui un quartier, une classe sociale d'une autre ce sont les marques qu'on y affiche, et le décalage entre le moment où un nouveau logo fait furie dans un établissement (en premier dans les plus branchés) et arrive jusqu'à nos campagnes (quand c'est décliné en produits d'imitation sur nos marchés). La dictature des marques est présente dans toutes les cours de récré, depuis la maternelle, et met en quarantaine les sans marque avec une violence d'autant plus grande que les adultes ne veulent pas voir (d'abord parce que cela sévit aussi dans les salles de profs et chez les parents).
Un professeur aussi est jugé sur ce qu'il porte. Comme professeur de philosophie, notre réputation de marginal, et notre programme!, nous donne pleine liberté d'en parler en cours et laisser les élèves enfin se lâcher. Ils ne sont pas dupes, mais c'est nous adultes qui trop souvent refusons de prendre le rôle du "méchant", quand ils n'attendent que cela pour être libérés de ce diktat où passent pour certains toutes les économies péniblement gagnées par un travail étudiant. On a de plus en plus de phénomènes d'addiction, au sens médical du terme, au shopping.
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Écrit par : Anne Josnin / | 05/07/2014
ÉLÉGANCE
> Etre vraiment à la mode, c'est passer inaperçu. Cf. Adolf Loos. C'est l'élégance qu'il faudrait pouvoir apprendre à ces jeunes, mais l'élégance ne s'apprend pas. Sans parler du goût...
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Écrit par : jem / | 06/07/2014
60 %
> Je fais les mêmes remarques qu'Alex concernant mon lycée agricole de Normandie , qui accueille pourtant beaucoup de jeunes de la région parisienne, banlieue ouest en particulier. Est-ce parce que nous appartenons à la France périphérique décrite par Guilluy? Et qui ne représente "que" 60% de la population...
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Écrit par : grzyb / | 06/07/2014
DÉBORDEMENT
> Comme Alex, je ne connais aucune des marques citées... ! Ce que je ne comprends pas c'est comment un établissement tenu par des jésuites a-t-il pu se laisser déborder de cette façon...! La question est plutôt là !
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Écrit par : Elisa / | 06/07/2014
LA DEUXIÈME ÉTAPE
> Bravo : c'est la première étape. La seconde étape sera de faire prendre conscience à tous ces jeunes gens qu'ils sont manipulés grossièrement par ces marques qu'ils adulent. Et la troisième, d'ouvrir leur réflexion sur les conditions de travail dans les ateliers de ces groupes.
Sans compter que certains de ces groupes très à la mode véhiculent une image extrêmement malsaine, je pense par exemple à Vicomte Arthur dont le catalogue l'an dernier avait fait grand bruit : on y voyait par exemple un homme assis dans un grand fauteuil d'une riche demeure, entourée de femmes nues... pourtant cette marque est l'une des références des jeunes de Versailles et des environs, les mêmes peut-être qui ont participé aux Manifs pour tous l'an dernier !
http://www.ndf.fr/nos-breves/04-01-2013/vicomte-arthur-la-marque-qui-fait-polemique#.U7j6KRbFufs
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Écrit par : Isabelle Lagrange / | 06/07/2014
L'UNIFORME
> Je plaide pour l'uniforme. Il a l'avantage de déjouer les différences sociales. Il met tout le monde au même de degré. Il n'y a pas de honte à cela. Il faut savoir aller jusqu'au bout du raisonnement égalitaire !
A bon entendeur !
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Écrit par : Antoine / | 06/07/2014
QUESTION DE MILIEU
> oui excellent car c'est une question de milieu. Il devenait urgent de lancer un avertissement à la bourgeoisie d'affaires catho, celle qui a défilé pendant six mois contre le mariage homo dans un état d'esprit "reviens Sarko". Cet aspect de LMPT a sérieusement nui à l'image du catholicisme quoi n'avait pas besoin de ça en plus ! quoi qu'en pense Mme Barjot.
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Écrit par : ferluc / | 06/07/2014
à Ferluc
> attention à ne pas réduire LMPT à cet aspect. Il existe, oui. Mais il n'y a pas que ça. Même dans les milieux en question quelques-uns sont plus lucides ou plus honnêtes moralement que les autres. Lisez le livre de Gaultier Bès !
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Écrit par : marie-liesse / | 06/07/2014
CHEZ LES RICHES
> Et pendant que la surenchère atteint la jeunesse des classes moyennes et de la bourgeoisie, voici ce que cela donne chez les riches
http://www.atlantico.fr/decryptage/tetes-claques-snapchat-quand-jeunesse-doree-vomitetale-argent-reseau-social-partage-photo-1647636.html
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Écrit par : Klara / | 06/07/2014
SCEPTIQUE
> J'applaudis mais je suis sceptique sur les possibilités de faire appliquer la règle. Franchement, un sac vanessa bruno ressemble à première vue à un cabas carrefour d'un peu mauvais goût (cf. les petites paillettes ridicules qui font un peu "marché chinois" - non je ne suis pas raciste, c'est un fait!). Quel adulte fut capable, à sa sortie, de reconnaître qu'il s'agissait d'un sac à 300 euros, sauf s'il est un lecteur chevronné de Cosmopolitan, d'Elle ou de je ne sais quoi? Il vaudrait mieux passer carrément à la blouse. Pour info : Vanessa Bruno possède une ligne "Athé" (sic). Citadine, je connais tout de même Gérard Darel et Vanessa Bruno (je ne vais pas faire comme si je ne faisais jamais les soldes).
Mais soudain, des écailles tombent de mes yeux. Je me demandais comment des marques proposant des robes à 500 euros en moyenne pouvaient se servir dans leurs pubs de modèles d'environ 15 ans, anorexiques la plupart du temps, ne suscitant l'envie ni de l'acheteuse ni de n'importe quel homme normalement constitué. Je trouvais ça contre-productif, car vu le prix, l'acheteuse moyenne me semblait plutôt la trentaine ou la quarantaine assise professionnellement ou bénéficiant des revenus confortables de son conjoint. Je découvre en lisant votre post, cher PP, que je suis à côté de la plaque! Ces marques visent les mères assises professionnellement habillant leurs filles de 15 ans, et vivant ainsi par procuration une vie d'adolescente, l'adolescente vivant elle-même, avec des fringues de "dame" (Gérard Darel, ce n'est pas pimkie!), une vie sexuelle fantasmée de femme mûre!
Bref, comme dans la pub "comptoir des cotonniers" (ouïe, je me rends compte que je connais pas mal de marques...). Merci cher PP, je découvre que je n'avais rien compris, et que je suis grotesque à chercher une taille 40 à destination d'une multipare lors des soldes. Mon portefeuille vous en sait gré.
Maud
[ PP à M. - Remerciez la Compagnie : AMDG ! ]
réponse au commentaire
Écrit par : Maud / | 06/07/2014
@grzyb
> Je persiste à penser que la dictature des marques est présente dans tous les établissements (j'en ai pas mal à mon actif, enseignement privé technique comme général, collège comme lycée), même si peut-être certains lycées professionnels à majorité masculine le sont moins, où justement la tenue de travail est exigée, et permet une discipline que des jeunes en échec scolaire ne trouvaient pas auparavant. (Je pense à une collégienne qui me disait:"quand mon frère met son bleu de travail,il devient sérieux").
Les établissements se distinguent par leurs marques phares (apparemment à Marseille c'est le genre "nouveau riche bling bling", que les bourgeois d'ici méprisent pour leurs ostentatoires fautes de goût), établissements au sein desquels le mimétisme broie toute personnalité, et on juge et condamne qui n'est pas in avec une violence, une volonté d'écraser par les mots et les attitudes, qui annonce des guerres de gangs demain si nous n'y mettons pas le holà. "West Side Story" version beaux quartiers,c'est aussi possible. Ecoutez-les parler les uns des autres entre eux! Et oui, parfois, plus on s'affiche catholique LMPT, plus on a bonne conscience à lancer des propos plus déshumanisants que crachats.
Les élèves les plus tolérants que j'ai connus, c'étaient ceux d'art appliqué, où l'originalité est la norme, la compassion entre âmes tourmentées un mode d'être (vous savez, ces futurs intermittents parasites...).
Dans mon lycée actuel, où une majorité de jeunes filles est très travaillée dans le sens du look, la présence de deux classes ULIS (élèves handicapés mentaux)les ramène, comme nous, à l'essentiel,-invisible!-, et leurs querelles, inévitables, autour des tenues des unes et des autres, à leur caractère superficiel.
Enfin nous devons nous emparer, nous chrétiens, de la question du vêtement éthique. J'en profite pour demander de nouveau,ici cette fois, si quelqu'un sait où sont fait les sweets et T-Shirts de la LMPT?
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Écrit par : Anne Josnin / | 06/07/2014
L'UNIFORME
> L'uniforme serait la solution simple à préconiser. En effet, pas de débat sur "est-ce une marque de luxe".
Et il faut absolument traiter le problème de l'origine des habits. Car si on a les moyens, il me semble plus éthique d'acheter une marque made in France chère que délocalisée pas chère. Tout en sachant que certaines marques chères ont délocalisé, ce que je trouve honteux.
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Écrit par : Ludovic / | 06/07/2014
à Ferluc
> La composition "bourgeoise" des Manif pour tous" n'a-t-elle pas été au moins en partie un résultat de la fine bouche faite par des médias catholiques qui ont multiplié les mise en gardes: "Ouh làla !il ne faut pas avoir l'être homophobe, il ne faut pas que cela semble partisan, ouh là là, ça va être BCBG etc etc " mise en gardes de nature à effaroucher les chrétiens de sensibilité de gauche et, au bout du compte, auto-réalisatrice. On aurait voulu dissuader ceux qui voulaient préserver le gouvernement PS qu'on n'aurait pas fait mieux.
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Écrit par : Pierre Huet / | 06/07/2014
LA MISSION DES JÉSUITES
> Excellente initiative de l'Ecole de Provence! Il est vrai que la Compagnie de Jésus doit impérativement apporter plus aux élèves, qu'un bon enseignement sur le plan intellectuel. La Compagnie a une mission qui dépasse l'intellect, initier à l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance!
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Écrit par : Pierronne la Bretonne / | 07/07/2014
EDUCATION
> Interdire c'est bien. Mais ne serait-il pas préférable que les élèves y viennent de leur propre chef ? Une telle situation ne souligne-t-elle pas plutôt un manque d'éducation ?
Pantaléon
[ PP à P. - Si, bien sûr. Mais là où la famille défaille, il est bon que les enseignants suppléent ! ]
réponse au commentaire
Écrit par : Pantaléon / | 07/07/2014
EDUCATION CHEZ LES JÉSUITES AUJOURD'HUI
> Quelques remarques:
L'interdiction de vêtements de marque est dans le règlement intérieur du lycée jésuite de mon fils depuis plusieurs années et les marques s’étalent ostensiblement sur les photos de classe de la revue mensuelle de l'établissement: il ne doit pas être très facile de tenir cette interdiction devant la pression des élèves, des parents et la nécessité de faire le plein d'élèves chaque année...
La force de cette interdiction est surtout d'attirer l'attention sur la dépendance par rapport à l'argent et sur l'image que l'on donne de soi.
La question de l'habillement est plus complexe: il véhicule certes des marques de reconnaissance sociale et de niveau financier mais il est aussi l'expression de chaque personnalité, de sens esthétique, de respect de soi, de ses valeurs (vêtement éthique). Si les premiers aspects sont artificiels et anti-évangéliques, les seconds sont tout à fait respectables.
On ne peut donc faire l'économie d'une réflexion et d'une éducation à ce sujet. Qu'elles soient partagées par la famille et l'école me semble une bonne chose.
Mais elles ne saurait laisser de côté d'autres aspects. Mon fils me parlait de la surenchère des destinations de vacances tout au long de l'année solaire, de l'unanimité politique des élèves, du "mur invisible" qui séparait internes et externes, "populaires" (riches) et les autres, parisiens et provinciaux,etc.
Dans un lycée jésuite, et simplement catholique, on attend une éducation à la DSE, à l'écologie et l'économie chrétiennes (qu'ils invitent donc Gaël Giraud !), une réflexion sur les rapports entre foi et raison, une confrontation entre la théologie et les connaissances en physique (origine de l'univers, de la vie, de l'homme). Ces questions là sont déterminantes dans la vie de foi des chrétiens de demain. Peut-être plus que l'éducation affective et sexuelle...
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Écrit par : marie-ange / | 07/07/2014
RÉVEIL
> Très bonne initiative !
Maintenant, il faut éviter de tomber aussi du côté des marques "bas de gamme" (qui séduisent tout autant - Primark par exemple) et qui relèvent clairement de l'esclavage.
Poussons la réflexion à bout et réveillons la conscience collective !
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Écrit par : Basta / | 08/07/2014
POUR L'UNIFORME
> Loin de moi l'idée de prétendre que c'est la panacée - ni d'ailleurs une réalité universelle - mais après quelques voyages africains où j'ai pu voir des enfants sortir de logis très modestes (pour ne pas dire des taudis), tout pimpants et propres comme des sous neufs, pour emprunter avec entrain le chemin de l'école, j'avoue être plutôt favorable aux uniformes.
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Écrit par : Albert Christophe / | 08/07/2014
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