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15/09/2013

Les fillettes de deux ans sont-elles réellement victimes de ''normes sexistes'' ?

Sous l'emprise d'idéologues nord-américains, cette ineptie est soutenue par la classe politico-médiatique française et une partie de l'Education nationale :

 


Tout anthropologue sait que des ''mécanismes d'ordre social et culturel'' influencent la répartition des rôles entre hommes et femmes : rôles variables selon les époques et les latitudes, et qu'il faut mettre en cause s'ils deviennent contraire à l'équité...

Mais aucun anthropologue ne soutient que la différenciation sexuée n'existe pas ! Relire à ce sujet le célèbre article de Pascal Picq dans Le Monde, 4/9/2011 :

 

Le sexe n'est pas que construction

<< Le sexe biologique est fortement déterminé par les chromosomes, sachant que les femelles sont XX (homogamiques) chez les mammifères et XY chez les mâles (hétérogamiques), tandis que c'est l'inverse chez les oiseaux, avec des femelles ZW et des mâles ZZ. Un très faible pourcentage d'individus naît avec différentes formes d'indéterminations sexuelles. C'est là qu'une partie des sciences humainespose problème. En raison d'un antibiologisme radical, elles refusent cette réalité biologique qui fait que nous sommes dans le groupe des espèces les plus déterminées biologiquement pour le sexe. C'est inepte d'un point de vue scientifique, stupide d'un point de vue philosophique et ouvert à toutes les idéologies.

[…] Je m'oppose à toutes ces théories qui détournent les gender studies, avec pour seul argument imbécile d'affirmer qu'il n'y a pas de sexe biologique, et qui plient les observations faites dans la diversité des sociétés humaines et de grands singes pour dénaturer ou naturaliser- c'est selon - notre sexualité. Je comprends leurs revendications, mais elles ne sont pas du domaine des sciences. Pas plus que les créationnistes ou les conservatismes religieux, ces organisations et leurs motivations - aussi fondées soient-elles -  n'ont pas leur légitimité en classe de sciences. [...]

Il est tout à fait légitime que des élus s'intéressent aux contenus des programmes. Comme il s'agit de sciences, c'est le rôle des personnes compétentes d'en établir et d'en valider les contenus. Mais l'intervention des élus à l'encontre des connaissances scientifiques fondée sur des opinions politiques, philosophiques et/ou religieuses n'est pas légitime, même si cela devait leur déplaire en raison de leurs diverses convictions. Je comprends leurs valeurs, mais qui doivent respecter la plus grande de toutes dans nos sociétés modernes : la laïcité. En disant cela, je ne défends pas la science, mais bien la laïcité... >>

 

En résumé : les ''études de genre'' (gender studies) sont légitimes si le mot ''genre'' désigne les rôles diversement échafaudés [1]  par les sociétés sur le socle de la différenciation sexuelle. Mais si l'on élargit ces études jusqu'à nier le ''sexe biologique'', la démarche devient ''imbécile'' : et même tyrannique si elle s'arme de la force injuste de la loi comme disait feu Mitterrand.

On regrette donc de lire ces affirmations d'une journaliste dans Le Monde de ce week-end [2:

<< La lutte contre les stéréotypes sexistes, nouvel objectif fixé par le gouvernement pour arriver à l'égalité entre les sexes, découle d'un certain point de vue de ces études de genre. […] L'objectif de ce programme comme l'ABCD de l'égalité est de remettre en question les normes qui font que chaque sexe adopte, dès le plus jeune âge, un certain comportement. Par exemple, les filles, encouragées à jouer à des jeux plus doux, sont plus sages, alors que chez les garçons, il est considéré comme normal qu'ils soient plus turbulents. Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés, elles délaissent les filières scientifiques malgré de bons résultats scolaires, ce qui perpétue la division traditionnelle entre les rôles. >>

 

Ces affirmations sont à la fois obsolètes (on dirait un texte militant des seventies) et inexactes :

- si leur auteure connaissait les enfants, elle saurait que des fillettes de vingt mois, trop petites pour être sensibles aux ''normes culturelles'' et équipées des mêmes jouets que leurs homologues garçons, se comportent néanmoins d'une autre façon qu'eux ;

- il est risible de prétendre que les jeux de la première enfance conditionnent les carrières professionnelles, à moins de nier que Marie Curie ait joué à la dînette avec ses quatre soeurs ;

- et plus risible encore d'écrire que les ''métiers de soins peu qualifiés et moins payés'' perpétuent ''la division traditionnelle des rôles'' : cette division reposant sur le principe de la femme-ménagère, Le Monde ferait bien de se documenter sur les horaires du personnel hospitalier ! Et des emplois précaires qui se multiplient aujourd'hui... (Mais ces catégories sociales sont peu familières au Quotidien de Référence, dont le lectorat se situe du côté des AB+).

Deux conclusions en forme d'avertissement : a) suggérons aux journalistes parisiens de ne plus se laisser emporter par des réflexes mentaux conditionnés ; b) mais d'autre part, encourageons les défenseurs de la famille à ne pas confondre ''famille naturelle'' et stéréotypes du XIXe siècle. Leur lutte contre les dérives de l'Education nationale n'en sera que plus efficace.

 

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[2] Ainsi la femme française est moins libre sous Louis-Philippe qu'au Moyen-Âge.

[2] à propos de l'université d'été de LMPT – que j'évoquerai ici ce soir ou demain matin.

 

 

Commentaires

PÏCQ

> L'article de Pascal Picq est important parce que son auteur est un athée militant. Ce qui réfute le slogan officiel ("les objecteurs sont des obscurantistes religieux").
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Écrit par : J. Leroy-Bihan / | 15/09/2013

C'EST LEUR VIE

> Mon petit-fils, qui vient d’avoir trois ans, a une passion pour les engins mécaniques avec une prédilection pour les tractopelles, sa sœur aînée n’a jamais rien confessé de tel, c’est une fillette vive et tonique qui a des attraits et des jeux que nous dirons plus… poétiques, même si elle aime bien accompagner les garçons dans leurs galopades, au risque d’en revenir avec les deux genoux couronnés.
N’allez pas chercher dans ce tractopelle un conditionnement culturel que ses intellos de parents (profs de français et de philo) auraient bien eu bien du mal à lui donner. Le fait est là : depuis qu’il est en âge de marcher et de s’exprimer, le garçon traque et troque avec enthousiasme tout ce qui est mécanique, de l’aspirateur à l’engin de chantier, avec cette prédilection : le tractopelle… Nous étions dans le Vercors, en balade. Au point de départ de la randonnée, de gentils poneys paissaient tranquillement dans un pré. Eh bien, cet enfant a couru vers le tractopelle garé au fond du parking.
J’imagine le scandale qu’une telle révélation doit faire dans le cercle tellement ouvert des conseillers de Mme Vallaud-Belkacem. Ce garçonnet si scandaleusement orienté ne devrait-il pas être rééduqué ? Il vient d’entrer à l’école, supprimons le tractopelle de son horizon, donnons-lui des Barbie, il va voir ce qu’il va voir, le gamin !
Eh non. Il est libre, cet enfant, il choisit. De même que cette jeune élève de l’école de marine de Sorrente, près de Naples, vue dans un reportage de « Thalassa » sur France 3. Une jeune fille passionnée par la mécanique et la moto au point de rêver d’une vie en salle des machines. Elle choisit sa vie. Le métier qui l’attire ne cadre pas exactement avec les centres d’intérêts généralement montrés par ses copines, eh bien c’est son droit, c’est sa vie, et la chance de s’épanouir dans cette voie doit lui être offerte et garantie.
Si ce n’était pas le cas, ses parents, voire ses grands-parents, pourraient s’en offusquer. Comme je réagirai moi-même le jour où l’instit’ décidera que le tractopelle est exclusivement réservé aux fillettes dans les classes de maternelle ! ce qui ne manquera pas d’arriver, si nous laissons sévir l’axe Peillon-Taubira-Vallaud-Belkacem…
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Écrit par : Denis / | 15/09/2013

L'IDEE DE GENRE

> L'idée de genre n'est pas inintéressante : ce serait stupide de dire qu'il n'y a pas de construction culturelle des rôles attribués aux hommes et aux femmes. Mais si le concept de genre doit remplacer celui de sexe, c'est là que ça cloche. Toute la difficulté, c'est que bien malin celui qui peut absolument faire le partage en l'homme de ce qui relève de la nature et de ce qui relève de la culture. D'ailleurs les "gender studies" recouvrent des réalités bien différentes, entre l'affirmation (platonicienne déjà!) que le sexe n'est qu'une propriété accidentelle comme blond ou brun, et la simple histoire culturelle sur les rôles considérés comme masculin ou féminin. Je pense que la solution n'est pas de se braquer sur le mot "genre", comme le fait un peu trop la presse catho. La solution, c'est que des intellectuel(-le!)s catho s'intéressent sérieusement à cette question, et entrent dans le domaine d'étude des "gender", pour montrer la fausseté des thèses LGBT. Il y avait d'ailleurs un petit texte intéressant de Paul Clavier là-dessus dans Famille Chrétienne quand j'y étais encore abonnée (c'est-à-dire, il y a... un moment!).
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Écrit par : Maud / | 15/09/2013

UNE ETUDE

> Je ne me souviens plus précisément... Une étude qui portait, je crois, sur les enfants d'une crèche, avait montré que les éducatrices étaient plus exigeantes vis-à-vis des filles que des garçons, qu'elles "maternaient" plus volontiers. Cette légère différence de traitement était bien sûr inconsciente de la part des intéressées.

Faut-il pour autant monter sur ses grands chevaux, dénoncer là une intolérable discrimination et exiger sans délai une action vigoureuse de l'Etat? Cela paraîtrait bien disproportionné et ridicule... D'autant que ce sont plutôt les filles qui sont gagnantes dans cette éducation relativement différenciée : elles sont plus précoces, davantage tournées vers le langage et le respect des règles, notamment dans leurs jeux.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 15/09/2013

@ Denis :

> Ces libérateurs libertaires en viendront à faire interdire par la loi aux petits garçons de jouer aux petites voitures, avant d'y forcer les petites filles.
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Écrit par : Guit'z / | 15/09/2013

COUPABLES INCONSCIEMMENT

> J'adhère totalement à la conclusion b). J'ai lu récemment sous la plume d'une jeune femme, qui a fait toutes les manifestations LMPT qu'elle a pu, que les jeunes femmes étaient naturellement portées à être infirmières ou institutrices et que le métier d'ingénieur convenait bien davantage aux garçons. Impossible de lui faire comprendre que ce genre de convictions ne fait qu'encourager ceux qui voient des stéréotypes sexistes partout. À force de confondre "ordre bourgeois du 19ème siècke" et "ordre naturel", on finit par engendrer ce qu'on dénonce par ailleurs.
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Écrit par : Mahaut / | 15/09/2013

TOIUTES SORTES

> Même en dehors des jeux, il y a toutes sortes de comportements affectifs et relationnels différents. Cette focalisation sur les jouets est en elle-même une distorsion des faits.

PH, pas spécialiste en sciences humaines mais 4 fois papa et 8 fois papet.
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Écrit par : Pierre Huet / | 15/09/2013

Denis,

> votre expérience rejoint ce qui avait été tenté dans une maternelle ou une crèche, je ne sais plus. Les filles pouponnaient des camions et les couchaient dans des lits, les garçons jouaient au foot avec les poupées, ou les traînaient par terre.
Mais sûrement que maintenant une surveillance serait exercée pour qu'ils utilisent chaque jouet selon les règles fixées par l'autorité de tutelle.
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Écrit par : Barbara / | 15/09/2013

OUI AUX ETUDES DE GENRE

> à PP - Vous soulignez quelque chose de fondamental à mes yeux : il faut dire OUI aux études de genre !!!
Ces études scientifiques sont passionnantes. En cherchant à quantifier la part d'inné et la part d'acquis dans la différence de nos comportements, elles sont les premiers remparts contre la THEORIE du genre, car elles affirment haut et fort qu'il y a bien une part innée, biologique, dans nos différences.

Par exemple, on sait aujourd'hui que le cerveau du foetus n'est pas le même à la naissance selon le sexe du bébé : ah, ces horribles parents qui déterminent l'enfant avant même sa naissance, c'est vraiment trop injuste ! (sauf que je suis enceinte de 9 mois ou presque et que je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille, donc je ne vois pas trop comment je suis en train de l'influencer, ce petit bout, mais bon...)
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Écrit par : Dgeni / | 16/09/2013

EGALITAIRE

> Devrait-on suggérer à l'ATP de faire jouer tous les matchs de grand Chelem en cinq sets, au vu de la vigueur, de l'endurance et de l'agressivité d'une Serena Williams, par exemple ? Ou encore au comité des Jeux Olympiques de faire concourir les diverses épreuves (100 m, 200 m, saut en hauteur, etc.) par les athlètes masculins et féminins tous ensemble. Ce serait certainement plus simple, plus égalitaire et fraternel... Mais il n'est pas sûr que la Liberté républicaine y gagnerait !
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Écrit par : Jean-Claude Alleaume / | 16/09/2013

> C'est ni plus ni moins que l'application à la sociologie de la "science marxiste" (comme s'il pouvait y avoir autre chose que "la science" et surtout "non idéologique") laquelle provient du besoin de justifier sur une base autre que religieuse la vision holistique et mécaniste de la société humaine: le structuralisme. Fort heureusement il avait le vent en poupe au temps du stalisnisme triomphant, mais est aujourd'hui fortement remis en cause, notamment grâce à des gars comme Raymond Aron (EHESS !). Il faut la folie idéologique furieuse du socialisme impuissant pour réentendre en France les sirènes décrétales des puissances du Progrès affublées pourtant de la Raison. On n'est pas à une contradiction près quand on est démiurge. La catholicité ne décernant pas non plus de brevet de vertu, ni en rêve ni en fait, la politique de la déraison a encore de beaux jours devant elle. Il faut se contenter d'accepter la réalité telle qu'elle est, perfectible, et ce malgré les préceptes chrétiens révélés, malgré l'évangélisation... encore faut-il sortir de sa bulle, fuir l'Eglise des Idées, et rechercher la vie en commun sur des valeurs communes donc sur des choses auxquelles on attache le même prix. Jésus n'a pas fait autrement; il s'est abandonné; c'est ça aussi la croix. La Croix n'est pas que pour "les autres". Le tour de force de Hollande c'est quand même d'avoir ressuscité un pharisaïsme messianique particulièrement clivant en agitant lui-même un peu fortement un messianisme bicentenaire laïcard. Si c'est ça la politique, alors il est un champion qui a fait du Mitterrand réchauffé version Sarkozy (le cynisme et l'injure réunis). Bayrou s'arrachait encore les cheveux ce matin sur BFMTV. Il y a de quoi.
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Écrit par : christ hope / | 16/09/2013

UNE PHRASE SURPRENANTE

> "Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés" : phrase extrêmement surprenante quand on sait justement que les études de médecine sont aujourd'hui en majorité l'apanage des femmes (c'est 60% de femmes dans le cursus de médecine !! ). Ce qui d'ailleurs va engendrer un changement non négligeable, les femmes représentent aujourd'hui 41% de l'effectif des médecins, ce chiffre va s'inverser rapidement puisqu'en 2022 elles deviendront majoritaires. Rappelons qu'elles ne représentaient que 30% du corps médical en 1990.
Demandons donc à cette journaliste de ne pas inventer des faits en quittant sa grille de lecture idéologue.
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Écrit par : Vincent / | 16/09/2013

JOUETS

> Depuis que les soins du ménage et de l'éducation des enfants ne sont plus l'apanage exclusif de la femme, son domaine réservé et son unique objectif dans la vie, la différence entre jouets de garçon et jouets de fille a tendance à s'atténuer. Mes sœurs, par exemple, ont très peu joué à la poupée… Et ma mère, déjà, préférait Spirou à la Semaine de Suzette. Du fait du progressif décloisonnement des tâches entre hommes et femmes, au sein de la famille et dans la vie professionnelle, les "systèmes de valeurs" masculins et féminins, avec les pratiques qui leur sont associés, ont tendance à se rapprocher.

De là à souhaiter, comme la journaliste du Monde, la disparition complète des différences de « comportement » entre les deux sexes, – pourtant fondamentales dans la structuration des rapports sociaux –, il y a un pas difficile à franchir, à moins d’être un individualiste radical.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 16/09/2013

POINTS INTERESSANTS

> Points intéressants soulevés par M. Guillaume Bernard.
Comme l'espace public autorisé pour contrer le gender est et restera réduit, certes pas théoriquement mais en pratique, autant manoeuvrer efficace: "Si les idéologues du genre réduisent l’identité de la personne à sa volonté (prométhéenne ?), leurs adversaires auraient tort de se faire les défenseurs d’un naturalisme biologiste. La théorie du genre est un constructivisme quand elle nie la nature humaine sexuée ; mais sa critique serait tout aussi réductrice si elle enfermait l’identité de la personne dans son corps."
S.

[ PP à S. - Mais le spiritualisme est une hérésie. L'anthropologie judéo-chrétienne lie inséparablement l'âme et le corps... Ne tombons pas dans l'anti-biologisme postmoderne, qui reproduit le dualisme cartésien ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Sigismond / | 18/09/2013

CA NE PROUVE RIEN

> Mon fils voit son père cuisiner, alors il joue avec des casseroles et des cuillers en plastique. Il me voit jouer du piano, et il veut aussi taper dessus. Il fait de l'épée comme le capitaine Crochet mais demande régulièrement les ailes de la fée Clochette. Qu'est-ce que ça prouve? Rien, strictement rien. Je crois qu'il n'y a absolument rien à en conclure, et que les puéricultrices de ma crèche ont trouvé la solution : une grande caisse, tous les jouets dedans (poupées, camions, dînette, marionnettes, etc.), et les gamins font comme ils veulent...
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Écrit par : Maud / | 18/09/2013

BEURK

> Et les concours mini miss?
http://www.missprincesse.fr/?ads=68&gclid=CIeVjKbq1LkCFY1Z3god2WcA7w
Beurk !
Chaque dérive en nourrit une autre

heureusement :
http://www.lepoint.fr/societe/le-senat-interdit-les-concours-de-mini-miss-18-09-2013-1732071_23.php
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Écrit par : E Levavasseur / | 18/09/2013

DIFFERENCIEE

> Evidemment que ça ne prouve rien! l'existence de jeux de garçon et de jeux de fille est due à leur socialisation différenciée.

Au passage, cela démontre que l'opposition entre sexe biologique et sexe culturel, que présuppose le concept de « genre », ne se vérifie pas dans la réalité. La sexuation, donnée intrinsèquement naturelle, se fait par l'acquisition d'une culture et de valeurs spécifiques, dans un contexte social bien défini.

Un exemple parmi d'autre : pénétrez dans une cour de récréation et vous constaterez comme moi la coexistence de cultures et de modes de socialisation différents selon le sexe.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 18/09/2013

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