OTAN-USA : Hollande au garde-à-vous (avec hésitation)

Coincé entre Fogh Rasmussen (Otan) et Obama. 

 On s'y attendait : au sommet de l'Otan, François Hollande vient de " lâcher du lest " (dit la presse). Il fera bientôt du Sarkozy...

 

Sur le désastreux Afghanistan. Plus question de rapatrier nos soldats illico comme Hollande l'avait promis pendant la campagne présidentielle : sur l'ordre d'Obama, on ne retirera que "les combattants"... en laissant là-bas un grand nombre d'instructeurs français. (Que les troupiers de "l'élégant Hamid Karzaï" aiment à tuer dans le dos).

 

Sur le soi-disant "bouclier anti-missiles", dispositif US déployé sur le sol européen et visant la Russie sous prétexte de nous protéger de l'Iran. Pendant la campagne présidentielle, Hollande avait exprimé quelques réserves ; mais au sommet de Chicago, il a seulement demandé que le dispositif US... ne nous prive pas de notre propre force de dissuasion nucléaire. C'était la supplique à genoux. Accordé ! Scène féodale : Obama pose la main sur la tête de Hollande, qui se relève avec un sourire hésitant. En échange de quoi Hollande cède (aussi) sur la contribution financière qui sera imposée aux Français pour payer le "bouclier" américain. Dure est la position du colonisé ; on a vécu la même chose sous Sarkozy, en plus bruyant.

 

 

Le malaise : des bases de missiles US sur le sol européen.

(ici : en Roumanie)