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28/03/2012

Pourquoi vote-t-on encore ?

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        Un dossier du Ceras :


Pourquoi vote-t-on encore ?  

En partenariat avec l’association La Politique une bonne nouvelle.

2011 restera l’année de la conquête démocratique en Tunisie et en Égypte. Mais pas plus qu’au Congo-Kinshasa, le vote ne peut y résumer à lui seul la démocratie. Chez nous, les électeurs ne votent plus avec l’enthousiasme des débuts (évoqué par Michel Winock). Quand ils votent. Car l’abstention progresse : à côté de celle de populations qui se sentent exclues de la représentation, elle est de plus en plus revendiquée comme un mode d’expression politique (Anne Muxel). Non sans raisons. Les clivages sont flous (cf. Pascal Perrineau, Michel Wieviorka et Myriam Revault d’Allones). Le discours est formaté (cf. Dominique Wolton). Et le sentiment d’une impuissance du politique s’accroît. En Europe, deux gouvernements élus n’ont-ils pas chuté sans élection en 2011 ? Si le vote fait l'objet d'une militance diverse et parfois surprenante, s’il mobilise localement (cf. les témoignages de Marie-Gabrielle Lucas et Rodrigue Lohier), s’il a mobilisé autour des primaires socialistes (Jérôme Brouillet), d’autres lui préfèrent cependant les manifestations ou les occupations de locaux (Yves Déloye). Mais pour Anne Muxel, ce renouveau participatif ne vient pas en substitution de la démocratie représentative : il révèle une citoyenneté plus libre, plus éclairée. Le philosophe Alain Cugno, invoquant « l’autorisation » (Hobbes) donnée aux élus de gouverner en mon nom même si je ne les ai pas choisis, compare le vote à un acte de foi dans mes contemporains.


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