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09/02/2012

France : "en cinq ans, le débat a glissé d'une laïcité positive vers une laïcité restrictive"

...constate Le Monde "Sur la laïcité, comme sur le reste, le quinquennat de Nicolas Sarkozy avait démarré sur des promesses de rupture. La laïcité positive, exaltée dans son discours de Saint-Jean de Latran, à Rome, en décembre 2007, devait en finir avec un supposé cantonnement des religions dans la sphère privée..."


François Hollande, dans son discours du Bourget, se fait acclamer par dix mille supporters parce qu'il commence par promettre une laïcité de combat. Faux-semblant évidemment : brandir la « laïcité » parce qu'on a simplement peur de l'islamisme, forcera Hollande à interdire les processions du 15 août et les affiches de Hanouka... pour pouvoir interdire aussi les prières du vendredi dans la rue et les imams terroristes. Ce sera ubuesque.

Mais il y a plus. La « laïcité restrictive » de Hollande est applaudie parce que la « laïcité positive » de Sarkozy a agacé tout le monde (non parce qu'elle était positive, mais parce qu'elle venait de Sarkozy). Le lourdingue discours du Latran avait indisposé l'opinion ; les deux équipées sarkozyennes au Vatican ont fait ricaner ; tout cela non seulement crispant mais dérisoire, puisque ces gesticulations ne correspondaient à rien dans l'esprit du chef de l'Etat ni dans sa politique.

Le naufrage du sarkozysme fait couler avec lui la collusion cathos-pouvoir. Est-ce une mauvaise chose ? Pas du tout. Les catholiques français doivent achever de rompre avec l'obsession du « bon gouvernement » qui rendrait confortable le fait d'être catho en France. Cette obsession les a conduits à de fâcheuses compromissions dans le passé ; elle devient carrément surréaliste aujourd'hui, alors que l'écrasante majorité de nos concitoyens n'a plus idée de ce qu'est le christianisme. La tâche des catholiques est de faire découvrir le Christ et l'Evangile. Elle est aussi d'agir pour une société juste et responsable  - ce qui n'est pas précisément la définition de l'ère sarkozyenne...


 

expulsion-chartreux.jpg

Quand on commence par l'Ordre moral (1873), ça finit par l'expulsion des chartreux (1903).

 

Commentaires

MËME PAS

> Sarkozy n'est même pas chrétien; cette « collusion », il l'aura promue tout seul, sans autre soutien que lui-même. Et pour finir, le nombre de catholiques approuvant sa politique n'a fait que s'amoindrir... Affligeant!
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 09/02/2012

LES CIVILISATIONS OU LA CIVILISATION ?

> M. Claude Guéant met en cause le relativisme de gauche au nom d'une hiérarchie entre les civilisations…et ses adversaires socialistes dénoncent ses déclarations comme des réminiscences d'idéologies qui nous auraient conduits jusqu'aux camps de concentration.
Le premier est le ministre de la parole d'un gouvernement qui a conduit une politique tournant le dos à l'essentiel des valeurs de cette civilisation à laquelle il fait implicitement référence comme étant meilleure que les autres…Le second, rejoint par nombre de chantres de l'idéologie libérale, M. Alain Juppé et M. Jean-Pierre Raffarin par exemple, est l’héritier de Jules Ferry et de Léon Blum qui en 1885 et en 1925 évoquaient en cœur à 40 ans d’intervalle à la tribune l'assemblée nationale « le devoir des races supérieures à l'égard des races inférieures ! », se posant ainsi pour le coup en pères spirituels des idéologies qui ont conduit aux camps de concentration…
Face à de telles incohérences, il est important de s'interroger sur ce que sont ces civilisations et de se demander si ces discours ne sont pas issus du même relativisme, pourfendu par les uns et revendiqués par les autres.
Les civilisations, comme les cultures, se fondent sur des valeurs concrètes, structurantes ce qui renvoie au droit dans sa fonction régulatrice et normative. Claude Lévi-Strauss que beaucoup de chroniqueurs ont cité écrivait à ce sujet dans une tribune demeurée célèbre « qu'il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre de penser au-dessus des autres cela peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille communauté se conservent ». Si elles sont incarnées, concrètes, les civilisations sont différentes. Si elles sont différentes il est humain et naturel de les comparer.
D’un autre point de vue, nul n'est indemne de la transmission qu'il reçoit à sa naissance grâce à la civilisation du lieu dans lequel il nait. Chacun a donc le droit et même l'obligation, par simple piété filiale, de préserver le corps de règles et de culture que constitue une civilisation dans lequel il a forgé son identité personnelle.
Si personne ne peut s'arroger le droit d'imposer son modèle sous prétexte qu'il serait supérieur, il faut admettre que le prosélytisme est naturel en matière de civilisation comme en matière de religion. Chacun est habité par le désir naturel de convaincre l’autre du bien qu’il découvrira en pratiquant ses valeurs. Toute l'histoire est marquée par cette dichotomie entre le prosélytisme civilisationnel et le danger de l'intolérance, doublé du nécessaire respect du au rôle identifiant d’une culture et d’une civilisation données dans un lieu et un temps donnés. D'où la difficulté du débat sur l'identité nationale…
Le risque n’est donc pas dans la comparaison mais dans la prétention, par excès de zèle ou par intolérance, à imposer son modèle sans respecter l’autre.
J Cazeneuve, dans l’article sur la civilisation de l’Encyclopedia Universalis fait ressortir que bien des erreurs commises à l’occasion des comparaisons entre les civilisations proviennent de la confusion entre les civilisations et la civilisation. De fait, au-delà des diversités, il existe des règles relevant de la civilisation. C'est là que se pose le problème du relativisme. Sous prétexte de tolérer l'autre tel qu'il est on réfute l'existence de valeurs supérieures permettant de déterminer ce qui dans le respect des personnes est meilleur pour l'homme de façon à pouvoir faire évoluer les modèles vers le bien. L
Nous voici au cœur du sujet éludé mais réveillé par les déclarations politiciennes.
La vraie question, est de savoir comment se mettre au service de « la civilisation » et de l’homme pour faire évoluer les civilisations dans lesquelles l'humanité s'identifie individuellement. Pour y répondre, il faut se référer à tous les médiateurs culturels révélés et magnifiés par la vie en société.
La civilisation a des noms, des visages, des lieux, elle a produit des œuvres qui l’ont incarnée dans chacune de nos civilisations. Autant de manifestations concrètes de cet absolu auquel nous aspirons et que nous devons poursuivre avec loyauté, honnêteté, humilité et respect de l’autre au sens développé par A. Finkelkraut dans son récent discours inaugural à Polytechnique (Causeur novembre 2011).
Prenons des exemples dans notre civilisation, ce qui n'est pas exclusif des illustrations qui pourraient en être données par d’autres civilisations. La simple démarche élégante d’une femme dans la rue. Un geste de galanterie naturelle entre un homme et une femme. Une robe dessinée par Y St Laurent et portée avec distinction. Une coiffure créée par Alexandre de Paris ? Un plat délicatement cuisiné et accompagné d’un vin bien choisi. Le concerto n° 20 pour piano de Mozart, la sonate « au clair de lune » de Beethoven, un chant grégorien ou encore le good book d’Armstrong. Les pyramides égyptiennes, le Palais de l’Alhambra, l’ange de la cathédrale de Reims, ou les oratoires de Provence. Homère, les fables de La Fontaine, la Divine Comédie de Dante, ou la « prière de la fin » de l’agnostique Charles Maurras (tant pis pour ceux qui me catalogueront sans la connaître ou l’avoir lue !). Cicéron, Berryer, Moro Giafferi, Badinter et tous ces anonymes du barreau qui ne se sont jamais résignés dans la défense de ce qui reste toujours d'humain et de civilisé dans un homme quel qu'il soit. Comment ne pas la reconnaître enfin cette « civilisation » chez Antigone, St Jean Baptiste et Thomas More témoins exigeants, jusqu’au sacrifice de leur vie, d’une invisible loi naturelle et divine ?
Au fond, pour revenir à nos hommes politiques, la civilisation ne se trouve-t-elle pas tout simplement au Livre des Rois dans la requête de Salomon à Dieu avant de commencer à gouverner « Donne à ton serviteur un cœur docile pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal» (1 R 3, 9). Un beau programme pour un candidat à la présidentielle qui réduirait à néant toutes les polémiques sémantiques de nos politiciens en mal de programme électoral!
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Écrit par : bhawadier / | 09/02/2012

PELLEVOISIN

> Extrait du récit des quinze apparitions de la Sainte Vierge Marie à Estelle Faguette. Pellevoisin, onzième apparition, Vendredi 15 septembre 1876:
"Ensuite la Sainte Vierge me dit tristement (elle ne pleurait pas) : « Et la France ! Que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre ! Je ne peux plus retenir mon fils. » Elle paraissait émue en ajoutant : « La France souffrira."
http://www.pellevoisin.net/apparitions/index.htm
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Écrit par : Serge Lellouche / | 10/02/2012

EGLISE ET ETAT

> Je partage l’analyse de PP : derrière le contrôle de l’Islam, peut naître le contrôle de l’Eglise.
Pour compléter, quelques réflexions sur le communautarisme et sur les relations Eglise-Etat.
1. A mon avis, il y a une dérive communautariste dans l’ensemble de la société : elle tend à se fragmenter par communautés qui se dotent d’instance représentatives, officieuses ou officielles ; cela dans une dynamique revendicative et dans une atmosphère de concurrence victimaire. Le concept de « minorité » est à l’œuvre et le catholicisme semble parfois vouloir sa part de marché dans le supermarché des « minorités ». Or, le catholicisme est vu comme majoritaire. Et, dans le discours dominant, la discrimination ne peut s’appliquer qu’à une minorité. On pourrait même dire que la société est aujourd’hui abusivement considérée comme discriminante par nature pour les minorités. Donc, les minorités doivent être protégées, faire l’objet d’une discrimination positive, de droits compensateurs nouveaux. Effet d’aubaine : si je suis reconnu comme « minorité » (donc forcément discriminé), ce statut va m’apporter quelque chose. D’où l’homophobie, l’islamophobie, la christianophobie etc.
2. Qu’est-ce qu’une minorité ? Si une personne appartient à la Cité, elle ne peut être une minorité ! Ou alors, si elle se voit comme appartenant à une minorité, c’est qu’elle cesse d’être en lien direct avec la Cité mais s’y réfère par l’intermédiation d’une communauté. Cela ne peut coller avec la communauté catholique, communauté de foi et de charité. Dans une société, les « corps intermédiaires » sont les corps naturels et sociaux, de nature profane. Comme catholique, j’appartiens directement à la Cité, à ses corps intermédiaires, je suis soumis aux autorités civiles, j’essaie de contribuer au bien commun et je n’ai besoin d’aucune intermédiation pour me représenter en tant que catholique.
3. Un problème spécifique se pose aujourd’hui : l’islam en France. L’Etat ne peut pas prendre des mesures spécifiques pour (ou plutôt contre) l’Islam. Quand il légifère aujourd’hui sur la laïcité, c’est l’islam qu’il a en tête, mais la législation nouvelle s’applique de manière générale aux religions. Où est le danger pour la liberté de l’Eglise ? L’objectif affiché de Sarkozy est de promouvoir un Islam de France républicain et éclairé. Une sorte de religion musulmane nationale soumise à la République qui garderait sous contrôle par exemple la nomination des imams et les enseignements religieux ! Nous ne rêvons pas : cela a été dit. Or, en légiférant de manière générale mais en pensant à l’Islam, on risque d’intégrer toutes les religions dans cette même logique. Et si ce n’est Sarkozy, ce peut être son successeur. Sarkozy a dit : « Je ne veux pas d’un Islam en France, je veux un Islam de France ». Un Islam national républicain en quelque sorte. Imaginons qu’il parvienne à ses fins. Demain, pourrait-il dire (lui ou son successeur) « Je ne veux pas d’un catholicisme en France, je veux un catholicisme de France » ? Une Eglise nationale républicaine en quelque sorte. Après tout, puisque toutes les religions doivent être traitées à l’identique, cela pourrait arriver. Et l’Eglise résisterait, bien sûr, et on lui dirait : « Comment, l’Islam se soumet et pas vous ? »
4. L’Eglise catholique ne peut être DE France, elle ne peut être qu’EN France. Elle ne peut être nationale, ni républicaine, car elle est universelle. Elle n’est pas soumise aux institutions, elle entretient des relations nécessaires et signe des contrats libres et révocables avec le Prince, sans faire acception de sa qualité ou de sa légitimité (sauf motif grave). Ce sont les fidèles qui sont soumis aux autorités, parce qu’ils sont membres de la Cité, comme les autres, sans différence.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 10/02/2012

Cher Guillaume,

> si je vous comprends bien, cela signifie qu'il ne faut pas non plus un "Islam de France".
Il serait alors opportun de réfléchir, avec nos compatriotes musulmans, à une compréhension ouverte de la laïcité, qui laisse place à ces contre-pouvoirs constructifs que constituent les religions, ces ouvertures, douloureuses parfois, mais vitales, sur l'universel (ainsi la cause palestinienne qui nous touche au coeur du fait de nos compatriotes juifs et musulmans)et sur la transcendance.
Qui dit contre-pouvoir dit aussi clairement renoncement au pouvoir.
La religion est ce par quoi le citoyen échappe à l'enfermement dans un système, dépasse le statut de simple individu au sein d'une communauté, mais elle est aussi ce qui lui donne la force et l'intelligence d'une loyauté désintéressée vis-vis de son pays: ainsi peut-il apporter du neuf à cette communauté, et la faire se hisser au-dessus de ses pesanteurs. Oui les fidèles" sont membres de la Cité comme les autres". Mais avec un supplément d'âme.
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Écrit par : Anne Josnin / | 10/02/2012

DES NON-POUVOIRS

> Les religions sont des non-pouvoirs (et surtout pas des contre-pouvoirs, car tout contre-pouvoir cherche à devenir pouvoir plutôt qu'à y renoncer).
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Écrit par : abyssus / | 10/02/2012

Chère Anne,

> Je ne dis pas que je ne veux pas d’un islam de France. Je ne suis pas musulman. C’est aux musulmans de nous dire si le fait d’avoir une sorte de religion musulmane nationale sous tutelle de la République, avec contrôle des imams et de leur formation (c’est bien cela le projet Sarkozy d’islam de France) leur convient ou non. Si cela leur convient, très bien. Toutefois, si par hypothèse les autorités religieuses de l’Islam en France acceptaient un tel schéma, ce ne pourrait être l’étalon de la laïcité dite positive, valable pour toutes les religions. Car pour l’Eglise, ce serait « Non possumus ».
Je pense que l’on ne peut pas avoir une conception unique de la laïcité, mêlant toutes les religions, parce qu’elles ont des caractéristiques différentes, et une histoire différente dans la Cité, ici en France. A mon avis, la question des relations islam/Etat doit être traitée à part, pour tenir compte de 3 spécificités de l’Islam : cette religion porte un système de droit positif (charia) ; elle exige des prescriptions contraignantes pour la collectivité (cantines scolaires etc.) ; elle peut impliquer des mœurs (polygamie, rapport aux femmes etc.) qui ne sont pas en accord avec ce qui structure (ou serait sensé structurer !) la société en France. Pour vivre ensemble, il faut savoir être exigeant dans la définition des règles, parce que la vie collective est une réalité exigeante.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 11/02/2012

RIEN DE PLUS ET RIEN DE MOINS

> Oui, la tâche des catholiques est de faire redécouvrir le Christ et l'Evangile : rien de plus, rien de moins aussi. Comment les premiers chrétiens (les Actes des apôtres en donnent le récit) ont-ils fait -pour s'en inspirer- quand ils ont été face à une mutltiplicité de cultes ... ? cela ne les a pas enpêchés d'oeuvrer comme le Christ pour une société juste et responsable.
La conclusion exigeante nous le rappelle. Merci de ce retour à la source, et à notre mission si facilement oubliée par des discussions qui nous "distraient" et nous éloignent facilement de l'essentiel !
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Écrit par : Monique / | 11/02/2012

Cher Guillaume,

> merci pour votre réponse, qui m'oblige à poser une nouvelle question. Dans l'hypothèse d'un Islam de France, faudrait-il comprendre que les musulmans français cherchent auprès de l'Etat une protection de leur mode de vie "à l'occidentale", face aux exigences imposées par les autorités musulmanes presque partout ailleurs dans le monde? Je suis musulman par tradition, par inclination,...mais je ne veux pas être soumis à une autorité musulmane et je demande la protection d'un Etat laïc auquel je me soumets, qui ramènerait alors ma religion à la sphère du privé? C'est certainement plus complexe, mais j'ai du mal à voir la cohérence d'un tel choix (dans l'hypothèse où c'est un choix honnête et pas un calcul politicien).
Je ne suis pas musulmane non plus!, mais comme croyante, et comme française, je me sens doublement concernée par leur recherche d'un modus vivendi. Et comme je viens de commencer le livre de Monseigneur Vingt-Trois, son chapitre sur "le rôle des religions dans le monde" me travaille.
Ainsi lorsqu'il écrit:
"...Ce n'est pas un excès de religion qui est source de violence,mais un manque-ou une religion mal approfondie, insuffisamment intériorisée. C'est un travail que chaque religion doit faire sur elle-même, à partir de sa propre cohérence, stimulée par la rencontre des autres, mais en tous cas dans une plus grande fidélité à ses propres sources.",
je me demande si un Islam de France ne serait pas un manque de religion, une trahison de ses propres sources. Oui, mais nous catholiques savons que ce sont de mauvaises sources? A titre personnel c'est vrai j'ai du mal avec le personnage historique de Mahomet. Pourtant je fais confiance en la grâce qui se joue bien de nos propres faiblesses, incohérences, même de nos monstruosités, pour faire advenir le Royaume, dans un respect infini des consciences.
Alors oui, je crois que ce n'est pas en incitant les musulmans à boire de l'alcool (comme s'en réjouissait Voltaire dans "Le Mondain"), mais en les accompagnant dans leur propre cheminement de compréhension de leur foi que je parie sur leur découverte du Christ. Et sur le plan politique à inventer avec nous un mode d'être ensemble au-travers la coopération, et "l'instauration d'un développement solide" notamment, et à oeuvrer ainsi à la paix "entre les hommes et dans les coeurs".
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Écrit par : Anne Josnin / | 11/02/2012

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