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15/11/2011

Le libéralisme joue un rôle-clé dans les dérives de la médecine et de la bioéthique

catholiques,christianisme,bioéthique,emmanuel,paray-le-monial...a expliqué l'économiste Pierre-Yves Gomez au 10ème colloque de bioéthique à Paray-le-Monial. Une critique du libéralisme dans un colloque de l'Emmanuel : un signe de plus du changement d'état d'esprit des catholiques engagés ! (cf nos notes sur les Assises de Saint-Etienne) :


 

Du 11 au 13 novembre 2011 à Paray-le-Monial, 500 personnes (jeunes, professionnels de santé, responsables d’associations) ont pris part au 10ème colloque de bioéthique organisé par la communauté de l’Emmanuel, sur le thème de la vulnérabilité. Parmi les intervenants : Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail épiscopal sur la bioéthique, Pierre-Yves Gomez, économiste et professeur de stratégie à l’Ecole de management de Lyon, Catherine Perrotin, maître de conférence en philosophie à l’université catholique de Lyon...

Synthèse de la communication de Pierre-Yves Gomez (par le site de l'Emmanuel) :

<< Inattendue pour la plupart des participants [*], la contribution de l’économiste Pierre-Yves Gomez est venue éclairer sous un autre angle les dérives d’une médecine qui se technicise jusqu’à faire la promesse intenable d’une santé absolue et d’une vie sans souffrance. Pour ce spécialiste d’économie politique, on retrouve appliqués à la santé les grands principes de l’économie libérale : un individu libre de choisir ce qui lui semble bon pour lui, et une auto-régulation des intérêts personnels censés conduire à l’intérêt général, sans aucune référence à un bien commun. Dès lors, la médecine n’a plus qu’à dispenser des services pour répondre aux demandes de ses « clients », dans une recherche d’efficacité toujours plus grande. « Le bon patient, c’est celui que l’on peut guérir », a lancé l’économiste,  un rien provocateur face à une assemblée constituée de nombreux professionnels de santé. Et la personne vulnérable ? Un pavé dans la mare d’un système qui en finit par oublier sa vocation première de service de la vie. Très parlant, l’exemple de l’euthanasie donné par le conférencier : « Si les médecins jugent en fonction du sens de leur métier, alors on comprend qu’ils disent non, mais s’ils ne sont là que pour répondre aux demandes des gens, alors ils diront oui ». >>


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[*]  Que cette dérive libérale (décrite de longue date) ait été jusque là inaperçue de "la plupart des participants", montre que l'aveuglement a duré longtemps dans les milieux favorisés : surtout chez ceux qui préfèrent croire aux complots plutôt qu'à la prégnance de l'économique. Mais ce colloque montre qu'on peut sortir de l'aveuglement.

 

Commentaires

JE DOIS DIRE

> Ah ça je dois dire ! l'Emmanuel a d'immenses qualités mais sociologiquement c'est plutôt BCBG, alors entendre des propos aussi subversifs dans un colloque organisé à Paray, ça secoue. Si même eux passent à la contestation, il ne va bientôt plus rester que le boudoir glauque pour défendre obstinément un libéralisme vomi par les gens normaux.
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Écrit par : ned / | 15/11/2011

ANGELIQUE

> Peut-être. Mais la dérive de la bio-éthique trouve son fondement dans des idéologies beaucoup plus occultes et beaucoup moins économiques. Que le libéralisme l'ait favorisé, je veux bien. Mais de là à dire que c'est la cause première. Il y a un libéralisme qui n'est pas anti-humain en soi. Tant qu'il sait respecter des principes fondamentaux.
CB

[ De PP à CB :
- Nous n'avons pas dit que le libéralisme était la seule cause. Nous avons dit qu'il jouait un rôle-clé. Le constat de Gomez est partagé par tout esprit lucide : cf. les encycliques de Jean-Paul II et Benoît XVI décrivant le totalitarisme de l'économique, ainsi que le document de synthèse de la conférence épiscopale française"Grandir dans la crise" et le tout récent document de Justice & Paix sur le libéralisme et la réforme du système financier. Je vous suggère ces lectures.
- "ll y a un libéralisme qui n'est pas anti-humain en soi, tant qu'il sait respecter des principes fondamentaux..." Ce libéralisme respectant autre chose que lui-même (ce qui serait contraire à sa nature fondamentale) n'existe que dans les articles de Jean-Yves Naudet et les colloques d'ectoplasmes organisés çà et là. Il n'existe pas pas dans la réalité. La fable d'un "bon libéralisme encore à réaliser" vaut celle du "bon communisme encore à réaliser", que récitent encore certains incurables. L'histoire a enterré l'un et va enterrer l'autre. ]

réponse au commentaire

Écrit par : CB / | 15/11/2011

LE RENTABLE PLUS QUE L'OCCULTE

> à CB : pourquoi dire "des idéologies occultes" ? Elles n'ont rien d'occulte mais s'étalent sur des pages entières de publicité payante dans nos journaux de référence. Si c'est la FM que vous visez par ce terme "occulte" (fâcheusement connoté dans le passé), elle n'a plus grand-chose d'occulte, ses positions étant répétées partout au grand jour, souvenons-nous de la loi Veil par exemple. Et là où vous vous trompez en voulant rejeter l'élément économique, c'est en ceci : les positions de la FM sur les moeurs ne sont devenues lois de la République que lorsque le système économique a fait pression dans ce sens (marketing des comportements). Sinon, avant, rien. Il fut même un temps où les homosexuels étaient mal vus en loge y compris au GO.
Même chose à propos de l'euthanasie : sans le gouffre de la Sécu et l'alignement de l'Assistance publique sur des normes de rentabilité venues du privé ("réduisons le nombre de lits"), les propositions meurtrières de l'ADMD seraient restées répréhensibles. Aujourd'hui elles paraissent "rentables" donc admissibles. Sans l'économique rien ne se fait. Avec lui tout devient possible.
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Écrit par : LMP / | 15/11/2011

DYNAMIQUE INTERNE

> Il existe effectivement un libéralisme qui n'« est pas anti-humain en soi ». Malheureusement, sa dynamique interne le porte au nihilisme. C'est ce qu'écrit Michéa dans "L'Empire du moindre mal". Certains libéraux partagent d'ailleurs son point de vue; sauf qu'ils veulent croire à l'efficacité de garde-fous pour empêcher un accomplissement total du libéralisme dans la société.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 15/11/2011

SIGNE DES TEMPS

> Intéressant, et 'signe des temps', comme quoi l'Esprit "souffle où Il veut"... ;-)
(j'aime beaucoup l'Emmanuel et j'admire le feu évangélisateur qui anime ses membres, même si certains d'entre eux ont parfois du mal à faire la part du bon grain et de l'ivraie dans leur héritage social et culturel,...tout comme moi, d'ailleurs :-).
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Écrit par : J. Warren / | 15/11/2011

à Ned,

> J'ai le souvenir, il y a une dizaine d'années de cela, d'un WE à Paray, avec M. Camdessus parmi les intervenants.
Si, maintenant, l'Emmanuel se range du côté de la subversion, la Révolution est pour demain !
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Écrit par : Feld / | 15/11/2011

LA STRATEGIE DU SYSTÈME

> La stratégie du système ne peut pas être réduite à une seule composante, c’est pourquoi j’aime bien le qualifier de « métacapitaliste ». Réduire l’adversaire à la prégnance de l'économique risque de nous enfermer dans l’incompréhension et l’échec car toute stratégie totale, quel qu’en soit le champ d’application, contient trois aspects.
C’est très clair dans le cas du système qui tend à réduire l’humanité (sauf l’élite détentrice du pouvoir) à une masse d’individus interchangeables, consommateurs et électeurs dociles.
-Il y a bien sûr le pouvoir de l’Argent possesseur, mais son pouvoir s’est immensément accru après 68 par sa convergence avec les deux autres forces antérieurement hostiles:
-Une culture de la révolte qui rejette les limites de la condition humaine,
-Un pouvoir administratif s’introduisant dans tous les aspects de la vie et court-circuitant les relations héritées de la nature humaine, isolant les individus.
C’est le contraire du Don, de l’Action de Grâce et de la Communion de la Sainte Trinité.

PS pour Ned: quand les catholiques cesseront-ils de se jeter du vitriol au visage ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/11/2011

LES FAITS PARLENT

> Je crois en effet que les choses évoluent dans le bon sens depuis quelques mois. Peut-être parce que les faits parlent mieux que nos discours : nos convictions étaient reçues par certains comme des abstractions tant que le réel ne venait pas les valider.
L’idée d’un « bon libéralisme » vient peut-être d’une erreur intellectuelle qui consiste à séparer de manière étanche les différents aspects du libéralisme : politique, morale, économique, religieux etc. Telle personne réfute le libéralisme moral mais accepte le libéralisme économique, telle autre adhère au libéralisme religieux mais s’oppose au libéralisme économique, telle autre consacre le libéralisme politique et s’oppose au libéralisme économique etc. L’idée d’un « bon libéralisme » peut venir aussi d’une confusion courante : on assimile au « libéralisme » l’idée de libre entreprise, l’idée que l’Etat ne doit pas tout régenter, la notion de propriété privée etc. Or, la question n’est pas là : l’Eglise a toujours réfuté le libéralisme (tous les libéralismes) et promu ces notions, mais en les subordonnant au bien commun. Or, le libéralisme, fondamentalement, n’organise pas le bien commun, il est fondé sur une conception purement individuelle (et fausse) de la liberté : « Ma liberté s’arrête là ou commence celle des autres ». Et l’Etat ne devient plus que l’arbitre de la liberté de l’un par rapport à l’autre, et il ne régule pas le bien commun dont les conditions d’exercice dépassent largement la notion de « ça n’empiète sur la liberté de personne ». Si j’arrive à prouver que ce que je réclame n’est pas nuisible à mon voisin, l’Etat doit me garantir le droit d’obtenir ce que je revendique ! Cela peut aller loin, on le voit…
Tous les libéralismes ont la même racine, qui est philosophique et anthropologique, tous détricotent patiemment le bien commun (famille, stabilité et prospérité des nations, paix sociale, protection des plus faibles etc.). Parmi les erreurs philosophiques libérales fondatrices, il y a l’idée que la liberté est une « vertu », voire la vertu ultime. Or, la liberté n’est pas une vertu, c’est un moyen nécessaire à l’exercice vrai des vertus. Pour saint Thomas, la liberté doit rendre l’homme capable de choisir le bien. Dans ce cadre, le rôle de la puissance publique est de protéger les libertés et de créer les conditions propices à leur orientation vers le bien commun. Et l’Etat ne doit jamais séparer l’exercice des libertés de la responsabilité de chacun vis-à-vis du bien commun.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 16/11/2011

CE NEST PAS DU VITRIOL

> Pourquoi "vitriol" ? Quand c'est vrai, il faut le dire ! Les Actes des Apôtres ne confondent pas complaisance et unité dans la foi. Ce qui unit c'est le Christ. Ce qui divise ce sont les idées séculières. Quand il y a mélange empoisonné d'idées séculières anti-évangéliques et de religiosité, il faut dénoncer le mélange. C'est un devoir.
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Écrit par : ned / | 16/11/2011

@ Ned

> Vous dites : "Ce qui unit c'est le Christ. Ce qui divise ce sont les idées séculières".
Ne pas oublier que parfois, c'est le Christ qui divise (c'est écrit dans l'Evangile) et que les idées séculières peuvent rassembler des hommes autour d'un projet, d'un idéal. Certes, ce peut-être pour le meilleur ou pour le pire, mais le pire n'est jamais certain. Et le Christ dit que "celui qui ne rassemble pas avec moi divise" : donc mettre le Christ dans toute chose, y compris dans notre manière de développer des idées séculières, ce qui ne signifie pas confusion entre le Christ et nos idées séculières. Pour garder la paix avec nos opinions, peut-être faudrait-il partir du principe suivant : à chaque fois que j'énonce une idée séculière, je sais que je peux avoir raison, en partie ou totalement, mais aussi me tromper, en partie ou totalement, et que l'avenir peut me donner tort, en partie ou totalement.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 16/11/2011

@ Ned

> Désolé pour cette incompréhension: j'avais cru que votre commentaire était ironique et en particulier que BCBG était péjoratif. Avec mes excuses.
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/11/2011

JACQUES TESTART

> Sur l'assujettissement de la techno-science, y compris la recherche scientifique pure, aux impératifs du profit à court terme, je recommande vivement la lecture du dernier bouquin de Jacques Testart, 'Labo planète', qui en démonte tous les mécanismes. C'est édifiant. Il le montre bien : l'"innovation" est devenu le mot magique, qui à force d'être ressassé permet de voiler l'esclavage de la recherche par le marché.
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Écrit par : serge lellouche / | 16/11/2011

OUVRIR ?

> Réponse à Patrice de Plunkett: Mais alors pourquoi est-ce que Jean-Paul II a commencé son pontificat en disant "n'ayez pas peur d'ouvrir vos systèmes politiques et économiques"?

CB


[ De PP à CB - Vous oubliez le sens de la phrase : il s'agit d'ouvrir l'économie ... "au Christ", ce qui serait une révolution radicale du modèle et n'aurait pas grand-chose à voir avec le libre-échangisme dérégulé. Sur ce que Jean Paul II pensait du libéralisme et du "matérialisme mercantile", je vous conseille de faire ce que les cathos libéraux n'ont jamais fait : lire ses encycliques sociales. Vous aurez des surprises.]

réponse au commentaire

Écrit par : CB / | 16/11/2011

L'EGLISE CONTRE L'IDEOLOGIE LIBERALE

> Dans sa thèse de doctorat en économie,
"L'Enseignement social de l'Eglise et l'économie de marché" (Ed. Parole et Silence, 2007), Bernard Laurent a démontré, que l'Eglise ne s'est pas ralliée à l’idéologie libérale, mais l’a au contraire combattue. Ainsi, dans l’introduction générale, Laurent précise que « La doctrine sociale de l’Eglise doit se comprendre comme une critique de l’idéologie moderne et par voie de conséquence du libéralisme économique. […] » (p. 22)
Il se livre à une critique détaillée de la lecture libérale des encycliques sociales par certains auteurs catholiques. L’un d’entre eux vient d’ailleurs de pondre un article enjoignant ses lecteurs à ne pas prendre au sérieux le document de Justice et Paix. Un "catholique" proche du courant néo-libéral autrichien, d’après Bernard Laurent…
Et le préfacier n'est autre qu'Emile Poulat, qui a lui-même travaillé sur un sujet connexe avec un livre comme "Eglise contre bourgeoisie" (Paris, Ed. Berg International, 2006).
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 16/11/2011

ETANCHES

> Bravo pour cette analyse de Guillaume de Prémare ! Faisant moi même parti de ce milieu catholique "bourgeois", je m'étonne chaque jour de cette étanchéité, cette hermétisme des cathos "BCBG" vis à vis des positions sociales de l'Eglise sur la crise et la faillite actuel du dogme nommé "Libéralisme". Mais bon je ne désespère pas de leur faire lire un jour "Grandir dans la Crise"...pour commencer !
En tout cas ce blog, lieu d'échange, est d'une grande richesse ! Continuez...
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Écrit par : Tangui / | 17/11/2011

IMPREGNATION

> Merci Tangui, mais si vous focalisez sur un groupe particulier, vous risquez d'oublier que d'autres groupes sont tentés par cette "étanchéité" des différentes formes du libéralisme. Que dire de ceux qui promeuvent le libéralisme religieux tout en rejetant le libéralisme économique ? Le problème est le même. Mon hypothèse, c'est que le libéralisme est tellement ancré dans notre modernité et dans notre quotidien qu'il imprègne, à divers degrés, les consciences de quasiment tout le monde, peut-être aussi la votre et la mienne...
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 17/11/2011

@ CB

> Le fait que Jean-Paul II ai dit qu'il fallait ne pas avoir "peur d'ouvrir vos systèmes politiques et économiques" n'a pas grand chose à voir avec le libéralisme. Il n'y a que les libéraux qui fabriquent ce genre d'interprétations. Benoît XVI ne va pas non plus dans ce sens là. Lorsqu'on lit "Mon bien-aimé prédécesseur" (Editions ARTEGE 2011), ouvrage qu'il consacre à Jean-Paul II on trouve ce qui suit à la page 85 : "Les trois grandes encycliques sociales éclairent la problématique sociale de notre temps en y appliquant l'anthropologie du Pape. Jean-Paul II y souligne la prééminence de l'homme face aux moyens de production, la prééminence du travail sur le capital et la prééminence de l'éthique sur la technique. La dignité de l'homme doit toujours être au centre, elle est une fin et jamais un moyen. Toutes les grandes questions actuelles de la problématique sont ainsi éclairées et mises en contre-distinction du marxisme et du libéralisme."
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Écrit par : Nicolas Dangoisse / | 17/11/2011

À L'EPOQUE NOUS NOUS FAISIONS INSULTER ET MEPRISER

> « L'excès de liberté ne peut tourner qu'en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un état » Platon
Dans les années 90 lors de la construction du casino mondial et de sa filiale, l'union européenne façon Maastricht qu'on avait le culot d'appeler "l'accélération de la construction européenne" (alors que ça détruisait ce qui constituait l'Europe : les peuples et les Etats), nous les opposants vilains méchants rétrogrades fachistes (NB : pr être facho il suffisait de trouver l'existence de l'Etat nécessaire pr la garantie de liberté des peuples ; ds cette logique, un communiste est un facho ...), nous disions
- que l'union européenne telle que proposée serait une sorte d'URSS libérale (des peuples fondus ds un vaste ensemble, des commissions-soviets, de l'autoritarisme, les gens au service de l'idéologie, les décideurs non élus par le peuple, le matérialisme-divinisé, etc)
- qu'un tel ensemble qui ne s'opposerait à rien mais livrerait les Européens aux USA et aux mouvements financiers mondiaux sans protections étatiques.
En réponse : rigolades méprisantes et insultes.
Dans les assos cathos, il semblait convenu qu'un catholique devait voter "oui" puisque "c'est pour l'union" des européens.
Argument massue : le FN et le PC sont contre.
Sans commentaire
Les pro UE Libérale étaient face aux discours dominants de l'époque comme Pinocchio face au renard : "tu pourras fumer comme un adulte"
comme Adam face au serpent "vous serez comme ds dieux"
"Donne-moi ton âme, donne-moi ton vote, et je fais ton bonheur"
"donne moi ta montre et je te dirai l'heure"
Le libéralisme prônant la liberté comme début et fin de tout, la liberté étant un moyen, un état et non un but, le libéralisme est un totalitarisme.
Le but d'un entreprise est de gagner de l'argent en répondant à un besoin légitime.
Le but de l'Etat est d'assurer la justice, l'ordre, la protection de tous.
Dès que l'Etat s'efface, toute entreprise a le champ libre pour gagner de l'argent en CREANT des besoins et non plus en répondant à ceux qui sont légitimes.
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Écrit par : zorglub / | 17/11/2011

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