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16/05/2009

Donner "une image renouvelée de l'Eglise" : devoir de tous les croyants

...écrivaient Josef Ratzinger et Hans-Urs von Balthasar :


 

« Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu », dit Jean dans sa première épître, lue aujourd'hui et demain dans les églises du monde entier. Question de gratitude envers Dieu « qui nous a aimés le premier ». Ce don, et notre gratitude, sont au coeur du christianisme.

« Le Christ  né d'une femme est redevable à sa mère d'abord d'être par cette naissance un homme », constatait le cardinal Ratzinger dans son livre Marie, première Eglise (écrit avec Hans-Urs von Balthasar). Il considérait « les implications du oui de Marie à la demande inouïe de Dieu, qu'elle devienne la mère de cet enfant si singulier... » : c'est de la part de Marie «  la parfaite acceptation depuis toujours des chemins de Dieu, donc la liberté à l'égard de tout désir, justement parce que cette liberté exclut toute implication de l'ensemble de l'espèce humaine dans un égoïsme qui détourne de Dieu... » D'où « l'attitude de reconnaissance sans réserve de ce fils envers sa mère, attitude qui constitue un même acte de reconnaissance envers son Père céleste qui lui permit de devenir homme, pour ramener le monde à son Père. »

Mais, ajoutait le futur pape, «  l'homme Jésus ne peut se figer dans une attitude rétrospective, rendre grâce pour le don qu'il est lui-même, sans lui-même porter du fruit et remplir sa mission dans le monde... La grâce comporte toujours une mission, tout comme il n'y a pas de mission sans grâce. Le don du germe de vie divine inclut l'attente divine que ce germe porte du fruit. C'est le point de départ de l'enseignement évangélique sur l'Eglise : c'est à la fois en elle et par elle que le Christ veut remplir sa mission dans le monde et porter du fruit. » L'Eglise est une réalité « une », subsistant en Lui et par Lui, se maintenant et se construisant chaque jour grâce à l'unité de son corps et de son sang, offerts sous les espèces du pain et du vin (et l'on sait que cela aussi est ce qui sépare de nous nos frères protestants, quoi qu'ils en disent). L'Eglise est une entité entièrement née du Christ et qui lui est redevable de l'acte rédempteur de la Croix. Mais elle est aussi la partenaire par laquelle Il veut déployer la plénitude de sa fécondité.

 

« S'élargir aux dimensions de l'Eglise »

 

Donc : nous tous membres de l'Eglise, redevables de notre existence de chrétiens au Christ, par l'Eglise, nous avons à devenir féconds dans la foi en vivant en chrétiens dans ce monde. «  Cette fécondité est l'un des mystères fondamentaux de la foi... Elle se comprend du fait que l'être humain naturel montre le mieux sa reconnaissance en se mettant lui-même sans compter au service de ses semblables et de l'édification globale de l'humanité. Ce service est visible. Ce que l'on opère dans le domaine de la grâce, en revanche, l'abnégation du chrétien imitant le Christ mort pour tous, nul ne peut le voir. Tout ce qu'on peut dire est que, plus un chrétien se met au service de la construction du monde, plus Dieu, l'Eglise et ses semblables peuvent compter sur lui ; plus il ouvre son coeur à la misère des autres, plus lui importe la volonté salvifique universelle du Christ et non uniquement son propre salut ou son bonheur ; plus sa prière à Dieu inclut tous les hommes, en particulier les plus rejetés, plus il s'offre à Dieu lui-même et se rend disponible à la volonté salvifique de Dieu dans sa vie et si nécessaire dans sa mort, alors d'autant plus fécond il sera dans le domaine de la grâce ; plus l'arbre qu'il est donnera du fruit à Dieu, à l'Eglise, à chaque homme, plus vaste et plus accessible à tous sera son existence. Il peut alors s'élargir en quelque sorte aux dimensions de l'Eglise en s'identifiant à ses intentions. »


Jésus dit : « Qui est ma mère ? Ceux qui font la volonté de mon Père ». A la femme qui proclame bienheureuse sa mère, il dit : « Heureux plutôt celui qui écoute la parole de Dieu et la met en pratique ». Personne n'a autant que Marie « écouté la parole de Dieu » et ne l'a « mise en pratique ». Chacun d'entre nous, comme membre de toute l'Eglise, peut d'une certaine façon être pour Jésus une mère et faire corporellement devenir chair la Parole de Dieu : mais seule Marie est la mère corporelle de Jésus, et la première sauvée, par anticipation.


L'Eglise naît à l'instant où Jésus s'incarne en Marie. A cet instant l'Eglise est parfaite, « sans tache ni ride ni aucun défaut », dit Ratzinger, « comme elle ne le sera plus jamais par la suite : la réalisation parfaite de l'Eglise est au début. Tout ce qui arrivera par la suite est secondaire par rapport au début, même si cela n'est pas accessoire, car dans l'Eglise il s'agit de rejoindre et de sauver le monde pécheur. »


En Marie, souligne-t-il, « l'Eglise a déjà pris corps, avant d'être organisée en la personne de Pierre. Elle est d'abord – et cela demeurera – féminine, avant qu'elle ne reçoive dans le ministère ecclésial son complément masculin... C'est juste pour ne pas oublier sa féminité primaire et pour rester toujours celle qui enfante, non celle qui possède et qui dispose d'elle-même, qu'elle a été dotée du ministère masculin, ministère qui doit représenter le Seigneur de l'Eglise – mais dans le cadre de cet enfantement féminin... (Une aspiration de la femme au ministère ecclésial ne peut provenir que d'une méconnaissance de sa propre dignité dans l'Eglise, méconnaissance qui nivelle le mystère de la sexualité, au lieu de le rapporter à sa fécondité. »


Notons surtout que « depuis qu'ils réfléchissent à la figure de Marie, les théologiens l'ont toujours fait directement en rapport avec le Christ et l'Eglise. Pour le Christ, Marie est l'aide véritable de son action salvifique et ''le réceptacle de l'Eglise'' (St Ambroise) : vierge en préservant son corps pour l'incarnation de la Parole divine, et, par là, devenant mère d'une façon inimitable. » Selon les théologiens, Marie est le « prototype » de l'Eglise, en tant qu'Idée réalisée de manière parfaite et inégalable : elle est donc la seule, même dans l'action personnelle qu'elle exerce dans la communauté des saints, dont l'efficacité soit parfaitement adéquate à celle de l'Eglise, en sa qualité d' « aide » du Christ.


Dans ce domaine, le malaise entre les catholiques latins et les orthodoxes, ou a fortiori les réformés, est né de la piété mariale individuelle apparue au Moyen Age, puis des dogmes de l'Immaculée Conception et de la Glorification corporelle de Marie. Mais au delà des apparences controversées, ces dogmes ont germé de la christologie et de l'ecclésiologie. A chaque personne dans la communion des saints est attribué par le Christ rédempteur un rôle actif, à chacun selon son caractère propre et sa vocation particulière. La vocation de Marie est sa maternité. Elle est spirituellement la mère des membres du Christ, dit St Augustin (De Virginitate), « puisque par son don d'amour elle a contribué à ce que naissent dans l'Eglise des croyants ». Tout ceci ne se comprend que dans la perspective du Corps mystique et de la communion des saints ; le danger d'exagération et de déviance ne survient que si l'on tombe dans l'individualisme spirituel, ce qui fut le cas plusieurs fois dans l'histoire européenne.


Paul VI en 1964 a proclamé Marie Mère de l'Eglise. Il s'agirait maintenant, dit Ratzinger, « d'en tirer les conséquences à l'intérieur même de la Catholica et de modeler l'aspect de l'Eglise dans son ensemble, et plus particulièrement dans son aspect institutionnel, pour qu'en totalité elle rayonne cette maternité (ce qui ne veut certainement pas dire qu'elle soit laxiste – de sorte qu'elle rayonne cette féminité qui, loin de se mettre en avant elle-même, prépare, par son action d'humble service, au Seigneur qui habite dans les coeurs, dans la société humaine tout entière, un lieu où il peut reposer sa tête. Tous les croyants ont le devoir d'oeuvrer en vue de promouvoir une telle image renouvelée de l'Eglise. L'empreinte mariale doit conformer l'Eglise des pécheurs que nous sommes, à l'image prototype d'une Eglise au service du Christ et de son action dans le monde. Et il est à espérer que l'Esprit qui a couvert de son ombre la Vierge, vienne au secours de notre faiblesse. »


Donc (et un exemple en est donné par les polémiques désolantes de ces derniers mois y compris entre catholiques), il est urgent d'appliquer ces perspectives à notre vie chrétienne quotidienne : notre vie personnelle, et par conséquent notre ouverture sur le témoignage évangélique à donner à tous. Marie est la mère de notre unité parce qu'elle est Mère de miséricorde.

  

Un seul langage recevable : celui de la miséricorde

 

Un moine théologien  - le P. Jean-Pierre Marie, prieur général de la communauté St-Jean - disait récemment lors d'un colloque : « Aujourd’hui, on ne peut annoncer Jésus-Christ si on n’annonce pas un Jésus-Christ miséricordieux. C’est l’incontournable de la nouvelle évangélisation. L’humanité d’aujourd’hui est si blessée qu’elle ne peut supporter un autre langage que celui de la miséricorde de l’évangile. » On en a la preuve chaque fois que l'opinion réagit avec incompréhension et violence à une parole ou un acte de l'Eglise : chaque fois, les gens ont eu l'impression que cette parole ou cet acte n'exprimaient pas la compassion, autre nom de la miséricorde. Ne nous hâtons pas de riposter en accusant les gens d'avoir une impression fausse : nous sommes aussi responsables de l'impression que nous donnons. Si nous donnons l'impression de n'avoir pas de compassion, c'est que quelque chose cloche dans notre attitude du point de vue de la miséricorde.


Pour nous mettre au clair, retournons à la source absolue de la miséricorde. C'est la scène du Golgotha, en Jean 19, 26: « femme, voilà ton fils ». Jean (comme nous tous avec lui) devient fils dans le Fils, par adoption divine. C'est la première fois que Jean entend Jésus lui dire qu'il est fils, et qu'il l'est par Marie. En chacun de nous, et d'abord en Jean, Marie enfante le Fils du Père. « De même que le Père a voulu passer par Marie, de même Jésus veut passer par sa mère pour que Jean devienne fils, et nous tous avec lui ». Or nous tous, et le monde, avons besoin d'être « fils » : de recevoir le regard miséricordieux du Père pour nous mettre à espérer.


D'où le fait que Marie est désormais tournée vers nous tous, les pécheurs. Jésus nous a indiqué (à nous l'Eglise), que l'unité Marie-Jean, mère-fils, sera le signe de l'unité de Jésus avec le Père, donc la manifestation de la vie trinitaire, et le signe de la miséricorde féconde de la Croix. C'est de cet instant et dans cet esprit que vient la présence de l'Eglise dans le monde. Présence qui défaille chaque fois que des chrétiens oublient la scène du Golgotha et le commandement de la miséricorde, entre chrétiens et non-chrétiens, et même antichrétiens : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. »


« Dans notre vie, franchir la porte de la miséricorde réclame d'accepter profondément et d'offrir que notre coeur soit blessé, transpercé. La miséricorde réclame d'aller jusque là dans l'amour, car elle seule permet aux hommes pécheurs d'entrer en communion avec le Père et d'être unis entre eux. » Le moine théologien explique : « Marie, Mère de l'Eglise, Mère de Miséricorde, nous apprend à aimer selon l'amour même du Christ et dans toutes les situations », même les pires pour notre amour-propre où notre salut matériel. Situations dans lesquelles notre réflexe instinctif serait de rendre les coups, d'opposer nos propres cris aux cris hostiles ; gesticulations que nous pouvons même appeler « défendre l'Eglise » ou « défendre le pape »... Mais l'Eglise et le pape ne nous demandent pas d'agir ainsi. Bien sûr nous avons, le cas échéant, à redresser une idée fausse, à expliquer un acte ou un mot ; mais nous avons aussi (surtout) « à aimer malgré la blessure subie et à cause d'elle, et à nous appuyer sur cette blessure pour aimer mieux, plus gratuitement, en faisant mieux confiance ». « Marie Mère de miséricorde ne nous protège pas pour que tout aille bien : elle est là près de nous pour nous apprendre à ne pas nous replier sur nous-même et sur nos blessures », réelles ou imaginaires – celles que nous prétendons ressentir parce que nos opinions ont été choquées.


Nous avons spontanément le mauvais réflexe parce que nous sommes d'une nature blessée à l'origine. Marie au Golgotha accepte d'être la mère des pécheurs et de coopérer ainsi à notre salut. Cette maternité miséricordieuse de Marie est « le grand lieu prophétique de l'Eglise, le grand refuge de l'humanité pécheresse, appelée à l'unité en Dieu. »

Or cette miséricorde à laquelle Marie coopère, nous sommes tous (nous l'Eglise) appelés à y coopérer aussi. Notre mission est de renforcer la lumière prophétique de l'Eglise, celle qui fera naître l'espérance et préparera la venue du Christ. Cette mission passe par le signe de l'unité. L'unité ne peut être le fruit que de la miséricorde divine. Entrer dans la miséricorde, c'est accepter l'échec temporel, les insultes, les sévices et les persécutions : c'est aimer même dans les pires circonstances, ne pas s'étonner d'être traités en marginaux méprisables. (Ce sont de drôles de chrétiens, ceux qui exigent d'être honorés et qui rêvent d'une société dirigée par eux, comme si le véritable horizon des gens sérieux était la reconnaissance sociale. Ceux-là, dit Jésus, ont déjà leur récompense). Marie libère nos coeurs de ces tendances-là. Elle nous prémunit contre le vieil homme en nous. Elle nous apprend à voir tout ce qui est pénible comme l'occasion de donner plus.


Jésus au Golgotha donne sa mère à Jean, et nous la donne à tous. Il institue ainsi l'amour fraternel, et c'est le test de notre vie chrétienne (1 Jn 3, 16-19). Marie et Jean sont l'Eglise : Marie est l'Immaculée, Jean est un pécheur comme nous. Il en sera ainsi de l'Eglise jusqu'à la fin des temps : « l'Immaculée a enveloppé le pécheur, ils vivent ensemble et témoignent de la vie nouvelle. Ils sont ensemble signes du salut. » Ils sont une famille, mais d'une sorte spéciale : une famille ouverte sur toute l'humanité. Les exégètes remarquent que Jean dans ses épîtres ne parle pas du « prochain » : il dit : « le frère », celui qui a le même Père que tous les autres frères humains. «  Nous sommes faits pour cette victoire de l'amour, et c'est cela la Gloire que Jésus demande pour nous à son Père en Jean 17 :  pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et moi en eux. »

 

L'amour miséricordieux : non l'esprit de clan

 

Il n'y a donc pas d'autre « unité de l'Eglise » que celle qui nous vient du Golgotha : de l'amour miséricordieux. Un amour qui exclut la possessivité, l'esprit de clan et de division. Un amour qui n'hésite pas à mettre en question les habitudes mentales et les opinions de milieu social. Un amour qui seul peut faire l'unité, car une unité sans amour ne se reçoit pas de Marie et de Jean au pied de la Croix. Prendre sa croix et suivre Jésus, c'est lâcher prise non seulement dans le domaine de nos attaches matérielles, ce qui paraît simple à concevoir, mais aussi de notre affectivité, de nos convictions, ce qui est moins évident parce que nous excellons à déguiser notre subjectivité en « loyautés » et en « fidélités ». Oui, mais fidélité à quoi et à qui ?


Le moine : « Nous n'avançons pas vers une Eglise politiquement triomphante, mais une Eglise qui révèle dans la souffrance toute sa dignité de Mère et toute sa fécondité cachée. Une Eglise qui communie avec l'opprobre des pécheurs et partage leur sort comme Jésus. D'être couronnée d'étoiles ne dispense pas la Vierge d'enfanter dans la douleur et d'être le témoin et l'avocate de toute la souffrance humaine... » La miséricorde, Marie Mère de miséricorde, sont l'Eglise : donc l'avenir de l'Eglise. Et l'homme est le chemin de l'Eglise.


Ceci ne concerne pas seulement le monde catholique et ses « dogmes », comme disent les médias, mais le destin de l'humanité entière. Le chemin de l'unité de l'humanité n'est visiblement pas l'hédonisme, la consommation, le matérialisme mercantile et ses crises systémiques de plus en plus graves, comme celle que nous subissons actuellement. Ainsi que le montrera l'encyclique sociale que Benoît XVI a retardée pour la remettre en chantier (à cause de la crise, précisément), la cupidité collective et individuelle a piloté l'utopie du « global » qui régnait depuis trente ans, et nous voyons vaciller sous nos yeux cette nouvelle version de la tour de Babel : la fausse unité. L'unité impossible. La seule unité possible est celle de l'amour, du partage, de l'accueil et du pardon. L'Eglise de la miséricorde est l'Eglise du pardon gratuit et de l'alliance avec le pécheur. La maternité de Marie est à la source de l'Eglise aujourd'hui comme à tout moment de l'histoire : une source à laquelle l'Eglise (et la foi de chacun) se régénère à tout moment.


La dévotion mariale n'est donc pas une déviance, un ajout humain étranger à l'évangile, comme le croient la plupart de nos frères protestants. Ni un vestige archaïque et irrationnel, comme le croient les commentateurs médiatiques. Au contraire : la dévotion mariale va à la maternité de miséricorde, signe prophétique d'une Eglise sacrement du salut (Vatican II), née du coeur humain transpercé de la Seconde Personne de la Trinité. Prier Marie, avoir recours à elle (« Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie ... »), c'est ressourcer chaque fois l'Eglise à ses sources du Fiat et du Golgotha inséparablement unies. L'Eglise ne peut avoir qu'un seul visage : « un peuple d'hommes et de femmes se faisant mutuellement – et faisant à tous – la miséricorde du Christ. »

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Commentaires

LES REFERENCES

> Cher Patrice, pouvez-vous donner les références?
Merci

[ De PP à B.
> "Marie première Eglise", par le cardinal Josef Ratzinger et Hans-Urs von Balthasar (Médiaspaul 1998)
> "Marie, Mère de miséricorde : chemin de l'unité", par le RP Jean-Pierre Marie c.s.j., communication aux premières rencontres de la revue Kephas, Paris, décembre 2008. (Publié dans le numéro 29 de Kephas, 5 rue Brault, 49100 Angers). ]

Écrit par : bernard | 16/05/2009

LAPSUS

> Je pense qu'il y a eu une erreur de transcription : l'Eglise est essentiellement féminine avant qu'elle ne reçoive dans le ministère ecclésial son complément masculin (et non féminin).


[ De PP à B. - Exact ! Lapsus ! Je rectifie. ]

Écrit par : Barbara | 16/05/2009

TROP LONG ?

> Bonjour, vraiment trop long, je ne trouve pas le temps de vous lire en entier... Merci pour les autres articles de trois paragraphes :-)

Écrit par : Renaud Marly, | 18/05/2009

ORIGINAIRE

> L'image renouvelée n'est-elle pas tout simplement l'image sincère, revenir à l'image originaire, à la beauté de la Parole, à son exigence toute simple et pourtant si difficile à suivre dans un monde qui favorise la satisfaction des instincts plutôt que leur maîtrise ?
Les chartreux disent de leur ordre : "non reformata non deformata". Jamais réformé car jamais déformé. C'est à méditer en pensant à l'Eglise. Un début d'explication au pontificat de Benoît XVI, sans pour autant vouloir faire un lien avec la règle cartusienne. C'est la pureté du diamant qui fait son éclat.

Écrit par : Qwyzyx | 21/05/2009

SOUHAITS

> Merci de ce rappel : "L'Eglise naît à l'instant où Jésus s'incarne en Marie". Deux pensées-souhaits concernant la fête de l'Annonciation :
1° Que l'Eglise la solennise aussi, et davantage, et explicitement, comme anniversaire de la naissance de l'Eglise...
2° Qu'Elle insiste du même coup sur le début de l'homme-Jésus-Christ comme début de toute vie humaine, vérité révélée (et scientifique) coupant court à toutes les polémiques sur le premier instant de l'être humain.
3° Noël, oui, mais à condition de bien comprendre (et d'évacuer le coté matérialiste profane de cette fête).

Écrit par : Crooks | 21/05/2009

@ Renaud Marly

> C'est un très bel article de fond. Je vous le conseille.
" Entrer dans la miséricorde, c'est accepter l'échec temporel, les insultes, les sévices et les persécutions : c'est aimer même dans les pires circonstances, ne pas s'étonner d'être traités en marginaux méprisables. (Ce sont de drôles de chrétiens, ceux qui exigent d'être honorés et qui rêvent d'une société dirigée par eux, comme si le véritable horizon des gens sérieux était la reconnaissance sociale. Ceux-là, dit Jésus, ont déjà leur récompense). "

Écrit par : Qwyzyx | 21/05/2009

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