Rechercher : mont saint-michel
À Paris avec 'Les Romans du Mont Saint-Michel' au salon du livre du XVIe, le samedi 26 novembre
...de 14 h à 18 h, à la mairie du XVIe arrondissement.
http://www.mairie16.paris.fr/mairie16/jsp/site/Portal.jsp?document_id=11844&portlet_id=1202
23/11/2011 | Lien permanent
22 octobre, Le Havre : 'Les Romans du Mont Saint-Michel' en dédicace à la Fnac
21/10/2011 | Lien permanent
14-15 octobre, Saint-Etienne : 'Les Romans du Mont Saint-Michel' au Salon du Livre
Rendez-vous au stand Siloé.
http://catholique-saint-etienne.cef.fr/Fete-du-livre-de-Saint-Etienne-les.html
10/10/2011 | Lien permanent
Paris, 9 octobre : aux Bernardins, ”les Romans du Mont Saint-Michel” au Salon des Ecrivains croyants
"L’association des Ecrivains croyants organise sa grande journée de rencontre ce dimanche 9 octobre au collège des Bernardins, rue de Poissy à Paris. De 10h à 19h, il sera possible de rencontrer les 120 auteurs membres de l’association ou invités qui pourront discuter avec les lecteurs et dédicacer leurs livres. Cette manifestation est organisée avec l’appui technique de La Procure et du Collège des Bernardins." http://www.ecrivainscroyants.fr/ http://www.ecrivainscroyants.fr/2011/07/16/patrice-de-plunkett-les-romans-du-mont-saint-michel/
03/10/2011 | Lien permanent
Le Mans, 8 octobre : 'Les Romans du Mont-Saint-Michel' à La 25e Heure du Livre
...quai Louis-Blanc
rendez-vous au stand de la librairie Siloé
03/10/2011 | Lien permanent
16 octobre, Blois : 'Les Romans du Mont Saint-Michel' au Salon du livre d'histoire
Stand n° 81 bis
Halle aux Grains
Place de la République
11/10/2011 | Lien permanent
Mont Saint-Michel, 16-20 juillet : ”Entre ciel et mer”
Festival : concerts, arts plastiques, ateliers d'enluminure, pèlerinage des grèves, théâtre, rencontres avec les communautés religieuses du Mont... http://festival.mtstmichel.free.fr
04/07/2010 | Lien permanent
'Les Romans du Mont Saint-Michel' (Le Rocher), vus par la revue 'Kephas'
Dans le numéro de cet été, l'avis de Bruno le Pivain et un entretien avec lui :
L'article :
<< A travers Les Romans du Mont Saint-Michel
C'est vers 1150 qu'un jeune moine écrit le premier guide officiel du Mont Saint-Michel : Le Roman del Munt Saint-Michiel... « Selon Henry James, le but des romans est d'aider le coeur de l'homme à se comprendre » (p. 13) : en publiant ses Romans du Mont Saint-Michel, Patrice de Plunkett touche un sujet qui y contribue efficacement, avec ce « micro-climat spirituel », selon son expression, qui réunit, en ce lieu exceptionnel à plus d'un titre, les ingrédients-clés de la Nouvelle Evangélisation : une quête spirituelle exigeante – une recherche de Dieu, même quand les préliminaires en sont inconscients – et au-delà des modes, une démarche de pèlerinage qui fait éclater les carcans institutionnels ou les a priori idéologiques, un enracinement culturel profond qui permet à la grâce de transformer la vie des hommes et, dans le chemin de conversion, d'ancrer l'âme dans une vie de foi, d'espérance et de charité, plutôt que de la laisser se disperser dans les concepts où religion et bons sentiments s'annumlent mutuellement.
A l'image de l'histoire du lieu, le récit est enlevé, coloré, et fait se côtoyer dans une alchimie que seule peut permettre la destinée exceptionnelle du Mont, moines et prisonniers, pèlerins et chevaliers, romanciers et touristes, entre mer et ciel (Breetagne et Normandie...), tradition et inventivité. Doigt pointé vers le ciel et signe de contradiction : la vocation du Mont Saint-Michel à travers les siècles est sans doute plus actuelle que jamais. C'est en tout cas ce qui ressort de la lecture de ce livre, où l'on découvre beaucoup sur les facettes du Mont, mais où l'on constate plus sûrement encore que le surnaturel, en notre occident consumériste, reste la « valeur refuge » inoxydable quand on a épuisé toutes les autres. Fecisti nos AD Te, Domine : c'est en revenant à cette vérité première et fondatrice de toute autre que la Nouvelle Evangélisation répondra aux questions de nos contemporains, qui ne trouvent pas leur compte dans le kitsch et les paillettes.
Merci à Patrice de Plunkett, membre depuis les débuts du comité de rédaction de Kephas, de nous offrir ce qui est plus qu'un récit, un témoignage de foi et un appel à l'espérance, bref un acte de charité.
Bruno le Pivain. >>
L'entretien
<< Kephas - Vous venez de publier un nouvel ouvrage, Les Romans du Mont Saint-Michel. Quelle est la genèse de ce livre ?
Patrice de Plunkett – Il s'intitule Romans mais ce n'est pas de la fiction. En mars 1997, j'étais venu au Mont dans l'idée d'écrire un scénario. J'avais été accueilli d'abord par la communauté du P. André Fournier, dans les logis abbatiaux. Puis par l'extraordinaire Hélène Lebrec, qui allait sur ses 88 ans et qui était la mémoire du Mont (elle vient de mourir, en mars 2011, et je lui dédie mon livre). C'est là que j'ai changé d'avis : au lieu d'écrire une fiction, il fallait explorer le labyrinthe de l'histoire authentique du Mont, telle que l'ont vécue réellement toutes sortes de gens depuis mille ans. D'où les huit chapitres du livre : un pour chaque sorte de gens, d'abord l'archange, puis les pèlerins, les moines, les guerriers, les politiques, les écrivains, les foules mondiales de notre temps... J'ai découvert le rayonnement du Mont sur les consciences d'aujourd'hui : je rapporte des témoignages de conversions renversantes, survenues au Mont récemment. La foudre de l'archange peut traverser toutes les cultures et embraser des touristes bouddhistes japonais.
En le publiant, poursuivez-vous un objectif principal ?
Mettre en lumière ce rayonnement actuel, qui se renforce maintenant par une « écologie spirituelle » : la restauration du caractère maritime du Mont, un chantier technologique d'avant-garde. Au Moyen Âge, le Mont fascinait des foules entièrement chrétiennes. En 2011, il fascine des foules mondiales, composées en majorité de non-chrétiens ! Comment se fait-il que le Mont fascine depuis mille ans des foules aussi dissemblables ? Quel mystère habite ce granit ? C'est le sujet du livre.
On sent, à travers cette lecture, très enlevée et haute en couleurs, que vous vous êtes personnellement investi dans cette aventure ; est-ce une enquête journalistique ou un coup de cœur, un livre d’histoire ou un acte de foi ?
Les quatre choses en même temps. Chronologiquement : un coup de coeur (mon aventure de 1997) et un livre d'histoire. Puis une enquête (dans le passé et le présent). Et finalement un acte de foi, dicté par l'ensemble de cette saga de l'archange sans laquelle le Mont n'existerait pas, et qui ne cesse de ressurgir à travers les âges, dans les conditions sociétales et culturelles les plus différentes.
Vous avez choisi une approche sous huit angles, les huit « romans » du Mont, autant que les côtés d’un baptistère. Le Mont serait-il emblématique de la fécondité et de l’inventivité de la grâce dans la vie des hommes, jusqu’à faire germer une civilisation ?
Le sanctuaire du Mont a fait naître autour de lui un village et a attiré les peuples. Il a fait naître une architecture nouvelle, une « cité des livres » (dont ceux d'Aristote, décisifs dans la pensée médiévale). Il a fait naître des liturgies, des rites populaires, une apologétique de masse. Il a fait naître une économie agricole et marine. Mais son rayonnement était si grand que les dirigeants politiques n'ont cessé de vouloir le capter à leur profit : féodaux, ducs normands, rois d'Angleterre, rois de France... Le politique a assiégé le mystique au Mont. Puis il a entrepris de l'étouffer, à partir du XVIe siècle, avec la fatale pratique de la « commende » : cet abus consistant à donner les revenus des abbayes à des courtisans laïcs... dont l'intérêt allait être d'affamer les moines et de limiter leur nombre, ce qui allait asphyxier le monachisme français – dont le Mont lui-même. C'est une leçon pour aujourd'hui, mutatis mutandis : ne pas laisser le politique récupérer le spirituel, sous quelque prétexte que ce soit !
L’histoire, telle que vous la décrivez sans ambages, reste cependant tour à tour aussi prosaïque que merveilleuse. Avez-vous été marqué par telle période, tel épisode, particulièrement ?
L'aventure de l'abbé du Mont au moment d'Azincourt. Il s'appelait Robert Jolivet. C'était un ami de Pierre Cauchon et des intellectuels de la Sorbonne, « bourguignons » et bientôt pro-anglais... Sur l'ordre de Charles VI, il fait d'abord construire le rempart du Mont pour résister aux Anglais. Puis, après le traité de Troyes, il tente de rallier ses moines aux mêmes Anglais... Les moines refusent, au nom de la règle bénédictine ! Jolivet quitte alors le Mont, se met au service du « roi d'Angleterre et de France » (comme la moitié de la noblesse normande), et... revient assiéger le Mont avec l'armée anglaise. Mais il l'a trop bien fortifié. Il n'arrive pas à le prendre. Il s'acharne... Cette situation folle dure trente ans : l'abbé sorti de son abbaye revient sans cesse sous ses murs, comme la marée ! Des murs qu'il a construits lui-même ! Belle image de la damnation. Comme dit Dante, le diable est logicien. Traître à la règle de saint Benoît, Jolivet mourra seul alors que les Anglais perdent la partie.
Pourtant cet homme était intelligent, séduisant, actif... Encore une démonstration de la nocivité du politique envers le spirituel.
Quant au lieu, vous affirmez : « Voilà le mystère du Mont : il y a un ‘esprit du lieu’ ». (p. 71) Est-il une partie du Mont qui vous semble l’exprimer plus que d’autres ?
Le cloître ! Dans une abbaye ordinaire (construite à l'horizontale), il serait au coeur des bâtiments... Au Mont Saint-Michel, abbaye verticale où les fonctions sont empilées les unes sur les autres, il est perché au sommet. Quand on marche dans le cloître du Mont, on ne voit que le ciel mais on entend le vent, le cri des goélands et la rumeur de la mer, tout en bas et au loin.
Cela dit, les pèlerins du Moyen Âge n'avaient pas accès au cloître ; pour eux, l'esprit du lieu c'était la longue marche à travers les grèves, vers l'occident, symbole des dernières heures de la vie terrestre ; puis – parvenus au sommet du Mont – c'était le demi-tour vers l'orient, symbole de résurrection et de vie éternelle, en entrant dans l'église abbatiale. Pour les gens d'aujourd'hui, l'abbatiale est le lieu « spirituellement lisible » grâce aux offices des Fraternités monastiques de Jérusalem : chaque jour aux laudes (peu de touristes à cette heure matinale), puis à la messe de midi (là, il y en a des foules), puis aux vêpres (il y a encore du monde).
Mais la baie aussi fait partie de l'esprit du lieu ! Le Mont Saint-Michel est un ensemble : le sanctuaire dans son désert marin. C'est un écosystème spirituel. Le premier chapitre de mon enquête explique comment il fonctionne.
Et l’Archange ? Quel lien entre le Mont Gargano et le Mont Saint-Michel des huit « romans » ?
L'archange vient de la Bible par l'Asie Mineure. Il prend pied en Italie du Sud au Ve siècle, en visitant en rêve un évêque des Pouilles pour qu'il lui consacre le mont Gargano. Ce sanctuaire italien devient un pèlerinage international. Puis, en 709, c'est l'évêque franc d'Avranches qui est visité en songe par l'archange pour qu'il lui consacre le « mont Tombe » (son nom gallo-romain : de Tumba, « la butte »). L'évêque se nomme Aubert. Il met son sanctuaire sous le patronage de celui du Gargano. Puis le nouveau sanctuaire éclipse l'ancien : toute la chrétienté va venir en pèlerinage à « Saint Michel du Péril », comme dira la chanson de Roland. Il s'agit évidemment du péril « de la mer », selon le nom complet que prend le Mont à cette époque.
Il y a un parallèle, que je raconte aussi dans le livre. C'est le monastère irlandais du Skellig Michael : un roc inhumain dans l'Atlantique. Il fut fondé, avant le Mont Saint-Michel, par des moines marins celtes, qui eux aussi étaient allés au Gargano et s'en réclamaient. Mais le Skellig fut déserté au XIIIe siècle : chanter les psaumes plus fort que le bruit des tempêtes océaniques n'est pas donné à tout le monde.
Que reste-t-il du Mont aujourd’hui ? Entre les échoppes pour touristes et l’inévitable omelette, a-t-il un message à faire passer à ces trois millions de personnes qui s’y pressent annuellement ?
La ruelle du Mont était déjà commerciale au XIVe siècle, et l'on y vendait une bimbeloterie comparable (en plus artisanal) à ce qu'on y vend aujourd'hui ! Il y avait même des prostituées, ce qui n'est plus le cas.
Le message « passe » quand les touristes montent jusqu'à l'abbaye, suivent une visite expliquée, discutent éventuellement avec les moines et les moniales.
Ceux qui restent à la surface des choses ressentent eux-mêmes, souvent, une impression vague mais forte, comme en témoignent les enquêtes de sociologues que j'évoque à la fin de mon livre : c'est une impression d'étrangeté, de beauté, de force supérieure capable de traverser le temps (« pas comme la m... qu'on fabrique aujourd'hui », dit un touriste aux enquêteurs). Comment canaliser cette impression diffuse pour qu'elle débouche sur autre chose ? Il faudrait un centre culturel chrétien, moderne, interactif et destiné au grand public, animé par des communiquants bien formés.
Quelques idées reçues tombent à la lecture : on apprend par exemple que, « contrairement aux touristes français, tous les touristes japonais font l’ascension des escaliers jusqu’à l’abbaye, qu’ils visitent avec un respect minutieux. » Vous avez été marqué par quelques « expériences singulières » (p. 274)…
Je raconte la conversion chrétienne en coup de foudre de Yuki et Takeshi, deux visiteurs japonais, venus là (comme des cen
16/07/2011 | Lien permanent | Commentaires (4)
'Les Romans du Mont Saint-Michel' et les radios : entretien avec Philippe Vallet (France Info)
27/06/2011 | Lien permanent
Rendez-vous au Mont Saint-Michel, 9 et 10 juillet après-midi
Je vous attends à la librairie Siloé,
en haut de la ruelle du Mont,
avec le livre-enquête :
Les Romans du Mont Saint-Michel
01/07/2011 | Lien permanent