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05/05/2010

Panique contre l'Espagne : la démence du système financier s'amplifie - C'est l'Argent contre les Etats

panique%20-%20Warhol.jpgHier, les places européennes se sont toutes effondrées (et l'euro a chuté) à l'annonce d'un plan d'aide à la Grèce de 110 milliards d'euros. Plan qui était censé... calmer les marchés :


Médias :

<<...en effet, une information fausse s'est propagée : l'Espagne, pays au fort taux de chômage, mais stable et sûr, ''demande 280 milliards d'euros au FMI, et deux agences de notation vont revoir la note du pays à la baisse''. La rumeur n'avait aucun fondement, mais a paniqué les marchés : explosion des taux d'intérêt de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce... Denis Ferrand (Coe-Rexecode) commente : "quand on croit qu'un pays ne va pas pouvoir payer sa dette, on augmente les intérêts, à un point tel que le pays ne peut effectivement plus rembourser." La crise actuelle est très inquiétante : désormais, les marchés n'attendent même plus les réponses des agences de notation pour se fier à elles. Hier, deux d'entre elles, Fitch et Moody's, ont répété que l'Espagne conservait la meilleure note. En vain. Pour Denis Ferrand, "on est dans un jeu de panique, comme au pic de la crise". >>


 

Comme diraient Gordon Brown, David Cameron... et les trois quarts de la classe politique française, du centre gauche à l'extrême droite : ''le système financier mondial est excellent, seuls sont à incriminer certains individus cupides.''

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Commentaires

POPULAIRE

> Fermons la Bourse ! Tribunal populaire pour les requins de la finance !
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Écrit par : Ned / | 05/05/2010

UN JOUR

> On marche sur la tête.. c'est à désespérer de voir un jour les choses évoluer positivement.
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Écrit par : Louis Coupiac / | 05/05/2010

IDEE

> Bonne idée Ned, qu'on enferme les faux monnayeurs du FMI, qu'on nationalise les banques, et que les nations se ressaisissent de leur droit légitime a créer leur propre monnaie sans avoir à l'emprunter à qui que ce soit. Plus d'intérêts à payer = plus de dette.
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Écrit par : Diagraphès / | 05/05/2010

BONNE BANQUE

> A ceux qui ne l'ont pas encore fait: changez de banque mes amis! Sans vouloir faire de pub,( et je ne suis pas experte en la matière), il y a dans la rubrique "social, éthique, écologie" [de ce blog, NDPP], la référence de la mienne dont je suis très contente. Osez, et l'on pourra dire,sans ambiguïté ici, mais non sans humour, pour plagier une autre banque en ligne:"Ils l'ont fait"! Quitte à perdre de l'argent, (puisque plus rien n'est sûr...),autant que ce soit pour de bonnes causes.
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Écrit par : Josnin / | 05/05/2010

SAPIR

> Dans Marianne, Jacques Sapir propose un article en 4 volets sur la situation de la Grèce :
http://www.marianne2.fr/Grece-les-3-mensonges-des-medias-et-des-experts-1_a192305.html
http://www.marianne2.fr/Grece-les-trois-mensonges-des-medias-et-des-experts-2_a192313.html
http://www.marianne2.fr/Grece-Les-trois-mensonges-des-medias-et-des-experts-3_a192314.html
http://www.marianne2.fr/Grece-Les-trois-mensonges-des-medias-et-des-experts-fin_a192501.html

C'est l'occasion pour lui de critiquer sévèrement le "modèle" économique allemand ainsi que la zone euro telle qu'elle s'est construite.
D'après Sapir, « l’aide promise le dimanche 2 mai (et qui est de l’ordre de 110 milliards d’euros sur 3 ans) serait certainement bien plus efficace si elle venait après une sortie de la zone euro et une dévaluation, sous la forme d’une annulation de certaines créances ou de leur rachat. Ainsi, la Grèce pourrait retrouver rapidement le chemin de la croissance. »
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Écrit par : Blaise / | 05/05/2010

GRECS ET FRANCAIS, DEUX VISIONS DIFFERENTES DE L'IMPÔT

> Si nous prenons du champ par rapport à la crise mondiale et au néo-libéralisme, un peu de psychologie des peuples serait instructif.
Du fait même de leur histoire respective, Grecs et Français n’ont pas –ne peuvent pas – avoir le même rapport à l’impôt. Chez nous, depuis au moins Charles VII, l’imposition est liée à la consolidation de l’Etat national, à une pacification de la société et de la sécurité des gens, de la guerre de cent ans aux conflits plus récents, en passant par les guerres de religion.
Mais les Grecs ? pendant plusieurs siècles ils ont dû subir l’occupation ottomane ; et l’un des signes tangibles de leur asservissement consistait justement dans les impositions exigées par le pouvoir étranger. Ainsi, paraît-il, les monastères n’ont pu se maintenir en Grèce que parce que des pouvoirs comme celui du tsar les aidaient à verser de lourdes taxes.
Dans un cas, l’impôt se rapporte à l’indépendance et à la sécurité, dans l’autre à l’aliénation.
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Écrit par : Blaise / | 05/05/2010

UN MENSONGE

> Rumeur, jeu de panique, ou offensive en règle contre la puissance étatique? Une information fausse de ce type, avec des chiffres précis avancés, cela ressemble plus à un mensonge... Une panique peut être délibérément créée et nul besoin de théorie complotiste, dans le système actuel, un seul menteur suffit, les média répètent de crainte de laisser passer l'information...
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Écrit par : Hubert Houliez / | 05/05/2010

A Josnin :

> vous avez bien raison ! Je viens de quitter la mienne pour une coopérative, ce qui fait que je suis maintenant moi-même actionnaire de ma banque, aux côtés d'associations et d'entreprises éthiques uniquement. Une banque qui n'investit que dans des projets équitables et où, dès que l'on utilise sa carte bleue, l'on reverse volontairement quelques sous à des associations caritatives.
C'est vertueux par tous les côtés.
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Écrit par : JG / | 05/05/2010

TOUTE LA DIFFERENCE

> En matière de "placements éthiques", nous nous sommes également longtemps interrogés, bouleversés que nous fûmes par la lecture de Léon Bloy. Désireux de ne pas nous abreuver du "sang du pauvre", nous avons renoncé à nous "enrichir" par le biais des investissements immobiliers locatifs (= transfert direct de l'argent d'un plus pauvre que soi à soi-même, en jouant sur la seule capacité d'emprunter, c'est-à-dire de faire de l'argent avec de l'argent potentiel.).
Mais mettre ses économies à la banque, dans un manque de transparence totale nous est devenu également impossible.
Nous avons donc récemment opté pour l'investissement immobilier éthique : achat d'un appartement que nous louons, via des associations spécialisées dans cette question, à des personnes en difficulté.
Dans le meilleur des cas, ça fonctionne plutôt bien et tout le monde est content ; dans le pire des cas, vous vous retrouvez parfois à assumer seul les traites de votre achat ce qui, tout bien considéré, n'a finalement rien de scandaleux...
Et au final, vos économies sont placées ailleurs que dans d'horribles banques où elles peuvent être utilisées au service du Mal et, un jour, disparaitre en fumée.
Comme le disait St Augustin, l'argent en soi n'est ni mal ni bien, c'est la manière dont on en use et notre rapport à lui qui fait toute la différence.
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Écrit par : blanche / | 06/05/2010

Les commentaires sont fermés.